
Le programme de visa pour nomades numériques (DNV) en forte croissance en Espagne devient plus coûteux. Dans un arrêté publié tard le 5 décembre, le ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration a confirmé que le revenu minimum que doivent justifier les travailleurs étrangers en télétravail a été porté à 200 % du nouveau salaire minimum interprofessionnel (SMI) de 2025.
Avec un SMI désormais fixé à 1 381,50 € en 12 versements, un candidat seul au DNV doit prouver un revenu d’au moins 2 763 € par mois (soit environ 33 156 € par an). Les personnes à charge font grimper ce seuil : un conjoint ou partenaire ajoute 75 % du SMI (1 036 €/mois) et chaque enfant supplémentaire 25 % (345 €/mois).
Cette révision aligne les exigences financières du visa sur la politique salariale nationale et répond aux critiques selon lesquelles ce dispositif tirerait les salaires locaux vers le bas tout en favorisant la gentrification dans des villes technologiques comme Barcelone, Valence ou Málaga. La demande reste cependant soutenue : les données du ministère de l’Intérieur indiquent plus de 14 000 dossiers DNV ouverts en 2025, soit trois fois plus que l’an dernier, poussant les bureaux d’immigration et les consulats espagnols à prévenir d’allongements des délais de traitement si les candidatures continuent d’augmenter début 2026.
Pour les employeurs qui recrutent sous ce visa, le message est clair : il faut revoir les packages salariaux dès maintenant. Les jeunes ingénieurs ou fondateurs aux salaires modestes risquent de ne plus être éligibles, sauf si les entreprises complètent les rémunérations ou attestent d’économies suffisantes. Les responsables de la mobilité internationale conseillent aussi aux expatriés de repenser le calendrier familial : une famille de quatre personnes devra désormais justifier environ 4 489 € par mois, soit 20 700 € de plus par an qu’en 2024.
Les conseillers fiscaux rappellent que la « loi Beckham » reste un avantage non négligeable. Les titulaires du DNV qui choisissent de devenir résidents fiscaux peuvent bénéficier d’un taux forfaitaire de 24 % sur leurs revenus d’origine espagnole jusqu’à 600 000 €, à condition de faire la demande dans les six mois suivant leur enregistrement comme résidents. Les avocats recommandent donc de coordonner les augmentations salariales, les demandes de visa et les choix fiscaux pour éviter tout décalage qui pourrait compromettre l’éligibilité.
Les consulats appliqueront immédiatement ce nouveau seuil pour les dossiers déposés à partir de maintenant ; les candidats déjà en cours de traitement seront évalués selon les anciens critères s’ils ont fourni leurs justificatifs avant le 5 décembre. Toutefois, les conseillers en immigration s’attendent à ce que les agents consulaires demandent des relevés bancaires actualisés dans le cadre des contrôles anti-fraude habituels, il est donc conseillé aux candidats de pouvoir justifier à nouveau leurs revenus.
Avec un SMI désormais fixé à 1 381,50 € en 12 versements, un candidat seul au DNV doit prouver un revenu d’au moins 2 763 € par mois (soit environ 33 156 € par an). Les personnes à charge font grimper ce seuil : un conjoint ou partenaire ajoute 75 % du SMI (1 036 €/mois) et chaque enfant supplémentaire 25 % (345 €/mois).
Cette révision aligne les exigences financières du visa sur la politique salariale nationale et répond aux critiques selon lesquelles ce dispositif tirerait les salaires locaux vers le bas tout en favorisant la gentrification dans des villes technologiques comme Barcelone, Valence ou Málaga. La demande reste cependant soutenue : les données du ministère de l’Intérieur indiquent plus de 14 000 dossiers DNV ouverts en 2025, soit trois fois plus que l’an dernier, poussant les bureaux d’immigration et les consulats espagnols à prévenir d’allongements des délais de traitement si les candidatures continuent d’augmenter début 2026.
Pour les employeurs qui recrutent sous ce visa, le message est clair : il faut revoir les packages salariaux dès maintenant. Les jeunes ingénieurs ou fondateurs aux salaires modestes risquent de ne plus être éligibles, sauf si les entreprises complètent les rémunérations ou attestent d’économies suffisantes. Les responsables de la mobilité internationale conseillent aussi aux expatriés de repenser le calendrier familial : une famille de quatre personnes devra désormais justifier environ 4 489 € par mois, soit 20 700 € de plus par an qu’en 2024.
Les conseillers fiscaux rappellent que la « loi Beckham » reste un avantage non négligeable. Les titulaires du DNV qui choisissent de devenir résidents fiscaux peuvent bénéficier d’un taux forfaitaire de 24 % sur leurs revenus d’origine espagnole jusqu’à 600 000 €, à condition de faire la demande dans les six mois suivant leur enregistrement comme résidents. Les avocats recommandent donc de coordonner les augmentations salariales, les demandes de visa et les choix fiscaux pour éviter tout décalage qui pourrait compromettre l’éligibilité.
Les consulats appliqueront immédiatement ce nouveau seuil pour les dossiers déposés à partir de maintenant ; les candidats déjà en cours de traitement seront évalués selon les anciens critères s’ils ont fourni leurs justificatifs avant le 5 décembre. Toutefois, les conseillers en immigration s’attendent à ce que les agents consulaires demandent des relevés bancaires actualisés dans le cadre des contrôles anti-fraude habituels, il est donc conseillé aux candidats de pouvoir justifier à nouveau leurs revenus.










