
Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) et les Services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis (USCIS) ont publié lundi dans le Federal Register une règle finale très attendue qui va profondément modifier l’attribution des rares visas de travail H-1B. À compter du 27 février 2026 — juste à temps pour la saison d’enregistrement de l’exercice fiscal 2027 — l’agence abandonnera le tirage au sort purement aléatoire généré par ordinateur, en place depuis 2007, au profit d’un processus de « sélection pondérée » qui favorisera les candidats dont les salaires correspondent aux niveaux supérieurs des statistiques d’emploi et de salaire (OEWS).
Selon la nouvelle réglementation 8 CFR § 214.2(h)(8)(iii)(C), chaque inscription recevra entre une et quatre chances dans le tirage, en fonction du niveau de salaire certifié par l’employeur dans la demande de condition de travail (LCA). Les postes de niveau IV (le palier salarial le plus élevé) bénéficieront de quatre chances ; niveau III trois ; niveau II deux ; et niveau I une seule. Les responsables de l’USCIS expliquent que ce système vise à « inciter les employeurs à offrir des salaires plus élevés et à solliciter des postes plus qualifiés », protégeant ainsi mieux les travailleurs américains et décourageant l’utilisation des H-1B pour des emplois moins rémunérés. La règle finale ne diffère pas substantiellement de l’avis de proposition de réglementation publié le 24 septembre 2025.
Pour les responsables de la mobilité internationale, ce changement est à la fois stratégique et opérationnel. La budgétisation des missions à l’étranger deviendra plus complexe, car une augmentation salariale pourrait significativement améliorer les chances d’obtenir un visa H-1B. Les multinationales déposant habituellement un grand nombre de demandes pour des postes de niveau inférieur dans les secteurs STEM ou des services verront leurs taux de sélection historiques diminuer, tandis que les institutions de recherche et les employeurs technologiques à hauts salaires pourraient bénéficier de meilleurs résultats.
Pour les organisations qui réévaluent actuellement leur stratégie H-1B, VisaHQ propose une plateforme en ligne simple d’utilisation qui suit les exigences des visas américains, fournit des listes de documents et met en relation les utilisateurs avec des professionnels agréés de l’immigration pour la préparation des dossiers. Les entreprises peuvent suivre les mises à jour de statut et les échéances via un tableau de bord unique, aidant ainsi les équipes mobilité à s’adapter au nouveau processus de sélection pondérée par salaire. Plus d’informations sont disponibles sur https://www.visahq.com/united-states/.
Les employeurs doivent désormais s’assurer que le niveau de salaire indiqué dans la LCA correspond précisément au poste décrit dans l’inscription, sous peine de sanctions pour fraude et d’exclusion possible. Les avocats spécialisés recommandent un audit poste par poste avant l’ouverture de la période d’enregistrement en mars 2026. Comme la saison de dépôt des demandes influence les dates de démarrage des projets et les rotations des expatriés, les équipes mobilité doivent également prévoir des plans de secours pour les postes clés relevant des niveaux salariaux inférieurs.
À l’avenir, des recours judiciaires sont possibles : plusieurs groupes professionnels estiment que la règle dépasse l’autorité légale en se basant sur des critères salariaux non mentionnés dans la loi sur l’immigration et la nationalité (INA). Le DHS rétorque que l’INA confère au Secrétaire une large discrétion quant « à la manière de la sélection » et que la pondération salariale est un moyen rationnel d’allouer une ressource limitée. Jusqu’à ce qu’un tribunal en décide autrement, la loterie pondérée par salaire devient la nouvelle norme pour les talents internationaux souhaitant s’installer aux États-Unis.
Selon la nouvelle réglementation 8 CFR § 214.2(h)(8)(iii)(C), chaque inscription recevra entre une et quatre chances dans le tirage, en fonction du niveau de salaire certifié par l’employeur dans la demande de condition de travail (LCA). Les postes de niveau IV (le palier salarial le plus élevé) bénéficieront de quatre chances ; niveau III trois ; niveau II deux ; et niveau I une seule. Les responsables de l’USCIS expliquent que ce système vise à « inciter les employeurs à offrir des salaires plus élevés et à solliciter des postes plus qualifiés », protégeant ainsi mieux les travailleurs américains et décourageant l’utilisation des H-1B pour des emplois moins rémunérés. La règle finale ne diffère pas substantiellement de l’avis de proposition de réglementation publié le 24 septembre 2025.
Pour les responsables de la mobilité internationale, ce changement est à la fois stratégique et opérationnel. La budgétisation des missions à l’étranger deviendra plus complexe, car une augmentation salariale pourrait significativement améliorer les chances d’obtenir un visa H-1B. Les multinationales déposant habituellement un grand nombre de demandes pour des postes de niveau inférieur dans les secteurs STEM ou des services verront leurs taux de sélection historiques diminuer, tandis que les institutions de recherche et les employeurs technologiques à hauts salaires pourraient bénéficier de meilleurs résultats.
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Les employeurs doivent désormais s’assurer que le niveau de salaire indiqué dans la LCA correspond précisément au poste décrit dans l’inscription, sous peine de sanctions pour fraude et d’exclusion possible. Les avocats spécialisés recommandent un audit poste par poste avant l’ouverture de la période d’enregistrement en mars 2026. Comme la saison de dépôt des demandes influence les dates de démarrage des projets et les rotations des expatriés, les équipes mobilité doivent également prévoir des plans de secours pour les postes clés relevant des niveaux salariaux inférieurs.
À l’avenir, des recours judiciaires sont possibles : plusieurs groupes professionnels estiment que la règle dépasse l’autorité légale en se basant sur des critères salariaux non mentionnés dans la loi sur l’immigration et la nationalité (INA). Le DHS rétorque que l’INA confère au Secrétaire une large discrétion quant « à la manière de la sélection » et que la pondération salariale est un moyen rationnel d’allouer une ressource limitée. Jusqu’à ce qu’un tribunal en décide autrement, la loterie pondérée par salaire devient la nouvelle norme pour les talents internationaux souhaitant s’installer aux États-Unis.









