L’aéroport de Dublin à l’aube d’un changement majeur de politique après l’autorisation de 5 000 vols supplémentaires pour l’été 2026
L’aéroport de Dublin est sur le point de connaître un tournant important après que les régulateurs ont autorisé les compagnies aériennes à programmer 5 000 vols supplémentaires pour l’été 2026, tandis que le gouvernement a publié un projet de loi visant à supprimer le plafond annuel controversé de 32 millions de passagers. Les analystes du secteur estiment que la décision de l’Autorité irlandaise de l’aviation pourrait faire dépasser le trafic les 36 millions de passagers cette année et ajouter près d’un million de voyageurs supplémentaires entre mars et octobre 2026.
Ce plafond avait été imposé en 2007 par An Bord Pleanála comme condition d’aménagement pour la deuxième piste de l’aéroport, mais il est régulièrement dépassé depuis 2023, après que la Haute Cour a suspendu son application en attendant une décision de la Cour de justice de l’Union européenne. Les compagnies aériennes, menées par Ryanair, Aer Lingus et plusieurs transporteurs nord-américains, estiment que ce plafond est en contradiction avec les règles européennes d’attribution des créneaux horaires et les accords internationaux de services aériens. Le ministre des Transports, Darragh O’Brien, a indiqué au Cabinet plus tôt ce mois-ci qu’un projet de loi visant à supprimer cette limite sera présenté début 2026, tandis qu’un jugement de la CJUE sur le recours des compagnies est attendu avant la fin de l’année.
![Le plafond de 32 millions de passagers à l’aéroport de Dublin face à une ultime confrontation alors que le gouvernement et l’UE s’apprêtent à intervenir]()
L’exploitant de l’aéroport, DAA, qui avait retiré une demande distincte visant à porter le plafond à 36 millions, dénonce cette restriction « zombie » qui freine le développement des lignes et pourrait entraîner des mesures de rétorsion de la part du Département américain des Transports si elle n’est pas levée. Le groupe américain Airlines for America a déjà averti d’éventuelles restrictions d’accès des compagnies irlandaises aux aéroports américains.
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Pour les responsables mobilité d’entreprise, l’impact à court terme se traduit par plus de sièges et potentiellement de nouvelles liaisons long-courriers en 2026, mais aussi par une incertitude juridique persistante concernant les quotas de vols de nuit et l’attribution des créneaux. Les entreprises doivent surveiller les tendances tarifaires — Ryanair prévoit une pression à la hausse tandis que l’IATA anticipe des baisses possibles — et réserver leurs voyages pour le printemps/été 2026 dès que possible.
Conseil pratique : veillez à ce que les processus d’approbation des voyages intègrent une alerte sur les possibles modifications d’horaires durant la période de transition ; les compagnies pourraient ajuster rapidement leurs fréquences une fois la situation juridique clarifiée. Les grands programmes de mobilité doivent également revoir les capacités d’hébergement et de scolarisation autour de Dublin, car l’amélioration de la connectivité aéroportuaire devrait stimuler les arrivées.
L’aéroport de Dublin est sur le point de connaître un tournant important après que les régulateurs ont autorisé les compagnies aériennes à programmer 5 000 vols supplémentaires pour l’été 2026, tandis que le gouvernement a publié un projet de loi visant à supprimer le plafond annuel controversé de 32 millions de passagers. Les analystes du secteur estiment que la décision de l’Autorité irlandaise de l’aviation pourrait faire dépasser le trafic les 36 millions de passagers cette année et ajouter près d’un million de voyageurs supplémentaires entre mars et octobre 2026.
Ce plafond avait été imposé en 2007 par An Bord Pleanála comme condition d’aménagement pour la deuxième piste de l’aéroport, mais il est régulièrement dépassé depuis 2023, après que la Haute Cour a suspendu son application en attendant une décision de la Cour de justice de l’Union européenne. Les compagnies aériennes, menées par Ryanair, Aer Lingus et plusieurs transporteurs nord-américains, estiment que ce plafond est en contradiction avec les règles européennes d’attribution des créneaux horaires et les accords internationaux de services aériens. Le ministre des Transports, Darragh O’Brien, a indiqué au Cabinet plus tôt ce mois-ci qu’un projet de loi visant à supprimer cette limite sera présenté début 2026, tandis qu’un jugement de la CJUE sur le recours des compagnies est attendu avant la fin de l’année.
L’exploitant de l’aéroport, DAA, qui avait retiré une demande distincte visant à porter le plafond à 36 millions, dénonce cette restriction « zombie » qui freine le développement des lignes et pourrait entraîner des mesures de rétorsion de la part du Département américain des Transports si elle n’est pas levée. Le groupe américain Airlines for America a déjà averti d’éventuelles restrictions d’accès des compagnies irlandaises aux aéroports américains.
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Conseil pratique : veillez à ce que les processus d’approbation des voyages intègrent une alerte sur les possibles modifications d’horaires durant la période de transition ; les compagnies pourraient ajuster rapidement leurs fréquences une fois la situation juridique clarifiée. Les grands programmes de mobilité doivent également revoir les capacités d’hébergement et de scolarisation autour de Dublin, car l’amélioration de la connectivité aéroportuaire devrait stimuler les arrivées.
