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déc. 28, 2025

La Chine adopte une réforme majeure de la loi sur l'aviation civile encadrant les drones

La Chine adopte une réforme majeure de la loi sur l'aviation civile encadrant les drones
Le Comité permanent du Congrès national populaire de Chine a approuvé, le 27 décembre, une révision majeure de la loi sur l’aviation civile, établissant ainsi le premier cadre juridique dédié aux aéronefs sans pilote dans le pays. À partir du 1er juillet 2026, tous les fabricants, importateurs, entreprises de maintenance et opérateurs de drones civils de taille moyenne et grande devront obtenir un certificat de navigabilité délivré par l’Administration de l’aviation civile de Chine (CAAC). Des fabricants comme DJI et EHang devront également graver un code d’identification unique sur chaque appareil et conserver les registres de production pendant dix ans.

Cette modification comble des lacunes longtemps critiquées dans la régulation, alors que l’« économie du faible altitude » connaît un essor fulgurant. Pékin prévoit que le marché de la logistique par drone, de la topographie, de l’agriculture et des e-VTOL passagers passera de 1,5 trillion de yuans en 2025 à plus de 2 trillions en 2030. L’enregistrement au nom réel, déjà obligatoire depuis 2024, sera désormais assorti d’amendes et de sanctions pénales pour les opérateurs volant sans certification ou enfreignant les restrictions de l’espace aérien.

Les cadres, ingénieurs et auditeurs devant se rendre en Chine pour des tests de certification ou des négociations devront également surmonter l’obstacle bien connu de l’obtention des documents d’entrée appropriés. Le service Chine de VisaHQ (https://www.visahq.com/china/) facilite l’obtention des visas d’affaires, des lettres d’invitation et des traductions de documents, garantissant ainsi que les équipes drones soient présentes lors des inspections de la CAAC, économisant un temps précieux dans la mise en conformité avec les nouvelles règles aériennes.

La Chine adopte une réforme majeure de la loi sur l'aviation civile encadrant les drones


Pour les responsables de la mobilité internationale, ce changement dépasse le simple cadre aéronautique. Les multinationales utilisent des drones pour inspecter pipelines, mines et chantiers en Chine ; après juillet 2026, ces vols devront se faire avec du matériel certifié et des pilotes agréés, ce qui augmentera les coûts de conformité mais réduira aussi les risques juridiques. Les équipes logistiques envisageant la livraison par drone du dernier kilomètre vers des usines isolées devront intégrer les délais de certification — estimés entre trois et six mois — dans leurs calendriers de lancement.

Les entreprises étrangères important des drones spécialisés pour la topographie devront obtenir un certificat délivré en Chine, et non une simple homologation étrangère. Les conseillers juridiques recommandent d’intégrer dès maintenant les tests CAAC dans les appels d’offres et de prévoir un budget pour des audits périodiques. Les sociétés exploitant déjà des flottes doivent rassembler les journaux de maintenance et les historiques de mises à jour logicielles afin d’assurer une transition fluide lors de l’ouverture du portail de candidature de la CAAC au printemps prochain.

Plus largement, cette loi traduit la volonté de Pékin d’intégrer les drones dans l’espace aérien commercial aux côtés des avions de ligne — une condition préalable aux couloirs eVTOL interprovinciaux que plusieurs provinces espèrent expérimenter pour les Jeux asiatiques de 2026 et l’Universiade de Shenzhen en 2027.
L'équipe d'experts en visas et immigration de VisaHQ aide les particuliers et les entreprises à naviguer dans les exigences de voyage, de travail et de résidence à l'échelle mondiale. Nous nous occupons de la préparation des documents, du dépôt des demandes, de la coordination avec les agences gouvernementales, de chaque aspect nécessaire pour garantir des approbations rapides, conformes et sans stress.
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