
Le ministre d'État chargé de la Migration, Colm Brophy, a annoncé une enveloppe de 2,7 millions d'euros de subventions cofinancées par l'Europe pour huit projets visant à améliorer les perspectives d'emploi des migrants vivant en Irlande. Ces aides, publiées le 22 décembre, s’inscrivent dans le cadre de l’Action pour l’Intégration et l’Emploi des Migrants du Programme Emploi, Inclusion, Compétences & Formation (EIST) 2021-2027, soutenu par le Fonds social européen Plus.
Parmi les initiatives retenues figurent des cours d’anglais professionnel ciblés à Galway, des programmes de mentorat mettant en relation des réfugiés qualifiés avec des multinationales à Cork, ainsi qu’un bootcamp national de compétences numériques organisé par un consortium de collèges communautaires et d’entreprises technologiques. Chaque projet s’étalera sur 18 à 24 mois, avec un suivi basé sur le nombre de participants accédant à un emploi à temps plein ou à une formation certifiante.
Parallèlement à ces formations, les migrants et leurs employeurs doivent toujours naviguer efficacement dans les règles d’immigration irlandaises. La plateforme en ligne VisaHQ (https://www.visahq.com/ireland/) simplifie les démarches de demande de visa en permettant aux candidats de vérifier leur éligibilité, de rassembler les documents nécessaires et de suivre l’avancement en temps réel, tandis que des tableaux de bord dédiés facilitent la gestion des multiples affectations pour les équipes RH.
En annonçant ces subventions, Colm Brophy a souligné que de nombreux nouveaux arrivants sont confrontés à un « triple verrou » : barrières linguistiques, non-reconnaissance des diplômes étrangers et réseaux professionnels limités. « Alors que l’Irlande approche du plein emploi, combler ces lacunes est bénéfique à la fois pour les migrants et pour l’économie », a-t-il déclaré. Le ministère de l’Entreprise estime que les postes vacants non pourvus coûtent environ 3 milliards d’euros par an aux entreprises irlandaises en perte de productivité.
Cette initiative a été saluée par Ibec et la Small Firms Association, qui estiment que ce vivier de talents contribuera à pallier les pénuries dans les secteurs de l’hôtellerie, de la santé et des technologies de l’information. Toutefois, les associations de défense des droits alertent sur la nécessité d’améliorer les délais de traitement des permis de travail — actuellement en moyenne de huit semaines pour les permis de compétences critiques — afin que les employeurs puissent pleinement bénéficier de ces mesures.
Pour les équipes RH en charge des collaborateurs internationaux, ce financement ouvre des opportunités de partenariats. Les entreprises peuvent orienter les conjoints des employés étrangers vers des cours de langue et de montée en compétences tout en profitant des subventions publiques. Les responsables mobilité sont invités à surveiller le site du programme EIST pour les appels à projets prévus début 2026, Bruxelles ayant annoncé des allocations supplémentaires du FSE+ pour l’intégration des migrants l’année prochaine.
Parmi les initiatives retenues figurent des cours d’anglais professionnel ciblés à Galway, des programmes de mentorat mettant en relation des réfugiés qualifiés avec des multinationales à Cork, ainsi qu’un bootcamp national de compétences numériques organisé par un consortium de collèges communautaires et d’entreprises technologiques. Chaque projet s’étalera sur 18 à 24 mois, avec un suivi basé sur le nombre de participants accédant à un emploi à temps plein ou à une formation certifiante.
Parallèlement à ces formations, les migrants et leurs employeurs doivent toujours naviguer efficacement dans les règles d’immigration irlandaises. La plateforme en ligne VisaHQ (https://www.visahq.com/ireland/) simplifie les démarches de demande de visa en permettant aux candidats de vérifier leur éligibilité, de rassembler les documents nécessaires et de suivre l’avancement en temps réel, tandis que des tableaux de bord dédiés facilitent la gestion des multiples affectations pour les équipes RH.
En annonçant ces subventions, Colm Brophy a souligné que de nombreux nouveaux arrivants sont confrontés à un « triple verrou » : barrières linguistiques, non-reconnaissance des diplômes étrangers et réseaux professionnels limités. « Alors que l’Irlande approche du plein emploi, combler ces lacunes est bénéfique à la fois pour les migrants et pour l’économie », a-t-il déclaré. Le ministère de l’Entreprise estime que les postes vacants non pourvus coûtent environ 3 milliards d’euros par an aux entreprises irlandaises en perte de productivité.
Cette initiative a été saluée par Ibec et la Small Firms Association, qui estiment que ce vivier de talents contribuera à pallier les pénuries dans les secteurs de l’hôtellerie, de la santé et des technologies de l’information. Toutefois, les associations de défense des droits alertent sur la nécessité d’améliorer les délais de traitement des permis de travail — actuellement en moyenne de huit semaines pour les permis de compétences critiques — afin que les employeurs puissent pleinement bénéficier de ces mesures.
Pour les équipes RH en charge des collaborateurs internationaux, ce financement ouvre des opportunités de partenariats. Les entreprises peuvent orienter les conjoints des employés étrangers vers des cours de langue et de montée en compétences tout en profitant des subventions publiques. Les responsables mobilité sont invités à surveiller le site du programme EIST pour les appels à projets prévus début 2026, Bruxelles ayant annoncé des allocations supplémentaires du FSE+ pour l’intégration des migrants l’année prochaine.











