
Google, filiale d’Alphabet, et Apple ont discrètement conseillé à des milliers de leurs employés titulaires de visas temporaires américains de reporter leurs voyages à l’étranger pendant les fêtes, après que des cabinets spécialisés en immigration ont alerté sur des délais d’attente pouvant atteindre 12 mois pour obtenir un rendez-vous de visa dans de nombreuses ambassades américaines.
Des e-mails internes consultés par Reuters révèlent que le cabinet externe de Google, BAL, a particulièrement mis en garde les travailleurs sous visa H-1B dans des professions spécialisées, leurs ayants droit sous visa H-4, ainsi que les étudiants F-1 passant au statut H-1B, les visiteurs d’échange J-1 et les étudiants en formation professionnelle M-1. Toute sortie des États-Unis avant le renouvellement du visa expose à un risque d’être bloqué à l’étranger jusqu’à l’ouverture d’un créneau d’entretien. Cette recommandation fait suite à un changement de politique mi-décembre par l’administration Trump, qui impose aux agents consulaires de passer au crible cinq ans d’historique sur les réseaux sociaux pour la plupart des demandeurs de visa liés à l’emploi, un examen manuel qui a considérablement ralenti la prise de rendez-vous.
Cette situation survient en pleine saison des voyages de fin d’année, à quelques semaines seulement de l’ouverture en mars de la loterie pour le plafond H-1B de l’exercice fiscal 2026. Si la plupart des géants de la tech ont adopté le télétravail pendant la pandémie, les plannings hybrides actuels exigent encore la présence sur site de certains ingénieurs clés pour les tests matériels, l’accès aux laboratoires et les projets confidentiels. Les responsables RH redoutent que des absences imprévues ne compromettent les feuilles de route des produits et les livrables clients, tandis que les employés risquent des réaffectations de projets, voire des licenciements, s’ils se retrouvent bloqués à l’étranger.
Pour ceux qui ne peuvent éviter de voyager, des plateformes comme VisaHQ facilitent les démarches en suivant en temps réel les délais d’attente aux consulats, en vérifiant les documents à l’avance et en organisant la collecte des passeports une fois le visa apposé. Leur centre de ressources américain, accessible à https://www.visahq.com/united-states/, propose également des alertes sur les changements de politique et les programmes de dispense d’entretien, offrant ainsi une sécurité supplémentaire aux employeurs et aux titulaires de visa dans un contexte incertain.
Les avocats spécialisés en immigration soulignent que ces retards sont mondiaux, mais particulièrement sévères en Inde, en Irlande et au Vietnam, où des sessions entières de dépôt de dossiers ont été annulées avec un préavis de 48 heures. BAL rapporte que certains professionnels indiens rentrés pour des mariages début décembre ont déjà vu leurs rendez-vous de janvier repoussés à août prochain. Bien que des demandes d’accélération d’urgence soient possibles, elles sont rares et nécessitent une documentation exhaustive.
Parmi les conseils pratiques pour les employeurs figurent le gel des voyages non essentiels jusqu’au premier trimestre 2026, le recours à des talents clés dans des postes frontaliers au Canada ou au Mexique pour des missions courtes sans visa, ainsi que l’intégration de clauses de télétravail dans les contrats clients. Les étrangers contraints de voyager sont invités à réserver le premier rendez-vous disponible, même lointain, afin de sécuriser leur place, et à surveiller les e-mails d’alerte aux fraudes émis par le Département d’État, qui pourraient annoncer de nouveaux reports.
À plus long terme, les entreprises font pression sur la Maison-Blanche et le Congrès pour rétablir l’autorité de dispense d’entretien en vigueur durant la pandémie et pour supprimer la nouvelle surtaxe de 100 000 dollars sur les dossiers H-1B entrée en vigueur en septembre, arguant que la compétitivité américaine pâtira si les talents étrangers se tournent vers le Canada, le Royaume-Uni ou les pays du Golfe.
Des e-mails internes consultés par Reuters révèlent que le cabinet externe de Google, BAL, a particulièrement mis en garde les travailleurs sous visa H-1B dans des professions spécialisées, leurs ayants droit sous visa H-4, ainsi que les étudiants F-1 passant au statut H-1B, les visiteurs d’échange J-1 et les étudiants en formation professionnelle M-1. Toute sortie des États-Unis avant le renouvellement du visa expose à un risque d’être bloqué à l’étranger jusqu’à l’ouverture d’un créneau d’entretien. Cette recommandation fait suite à un changement de politique mi-décembre par l’administration Trump, qui impose aux agents consulaires de passer au crible cinq ans d’historique sur les réseaux sociaux pour la plupart des demandeurs de visa liés à l’emploi, un examen manuel qui a considérablement ralenti la prise de rendez-vous.
Cette situation survient en pleine saison des voyages de fin d’année, à quelques semaines seulement de l’ouverture en mars de la loterie pour le plafond H-1B de l’exercice fiscal 2026. Si la plupart des géants de la tech ont adopté le télétravail pendant la pandémie, les plannings hybrides actuels exigent encore la présence sur site de certains ingénieurs clés pour les tests matériels, l’accès aux laboratoires et les projets confidentiels. Les responsables RH redoutent que des absences imprévues ne compromettent les feuilles de route des produits et les livrables clients, tandis que les employés risquent des réaffectations de projets, voire des licenciements, s’ils se retrouvent bloqués à l’étranger.
Pour ceux qui ne peuvent éviter de voyager, des plateformes comme VisaHQ facilitent les démarches en suivant en temps réel les délais d’attente aux consulats, en vérifiant les documents à l’avance et en organisant la collecte des passeports une fois le visa apposé. Leur centre de ressources américain, accessible à https://www.visahq.com/united-states/, propose également des alertes sur les changements de politique et les programmes de dispense d’entretien, offrant ainsi une sécurité supplémentaire aux employeurs et aux titulaires de visa dans un contexte incertain.
Les avocats spécialisés en immigration soulignent que ces retards sont mondiaux, mais particulièrement sévères en Inde, en Irlande et au Vietnam, où des sessions entières de dépôt de dossiers ont été annulées avec un préavis de 48 heures. BAL rapporte que certains professionnels indiens rentrés pour des mariages début décembre ont déjà vu leurs rendez-vous de janvier repoussés à août prochain. Bien que des demandes d’accélération d’urgence soient possibles, elles sont rares et nécessitent une documentation exhaustive.
Parmi les conseils pratiques pour les employeurs figurent le gel des voyages non essentiels jusqu’au premier trimestre 2026, le recours à des talents clés dans des postes frontaliers au Canada ou au Mexique pour des missions courtes sans visa, ainsi que l’intégration de clauses de télétravail dans les contrats clients. Les étrangers contraints de voyager sont invités à réserver le premier rendez-vous disponible, même lointain, afin de sécuriser leur place, et à surveiller les e-mails d’alerte aux fraudes émis par le Département d’État, qui pourraient annoncer de nouveaux reports.
À plus long terme, les entreprises font pression sur la Maison-Blanche et le Congrès pour rétablir l’autorité de dispense d’entretien en vigueur durant la pandémie et pour supprimer la nouvelle surtaxe de 100 000 dollars sur les dossiers H-1B entrée en vigueur en septembre, arguant que la compétitivité américaine pâtira si les talents étrangers se tournent vers le Canada, le Royaume-Uni ou les pays du Golfe.







