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déc. 19, 2025

Enquête révèle que des migrants lésés dans le cadre du programme d’auto-expulsion « Projet Retour à la Maison » du DHS

Enquête révèle que des migrants lésés dans le cadre du programme d’auto-expulsion « Projet Retour à la Maison » du DHS
Un rapport d’enquête publié le 18 décembre par The Guardian et The Lens révèle que des centaines de migrants en situation irrégulière ayant accepté l’offre du « Projet Retour à la Maison » du DHS — 1 000 dollars en espèces et un vol gratuit pour quitter les États-Unis — n’ont jamais reçu l’incitation promise. Des entretiens avec des participants originaires du Mexique, du Honduras et du Guatemala ont mis au jour des cartes de paiement expirées avant activation, des fonds détournés vers des comptes sans lien, ainsi que des impasses bureaucratiques lorsque les migrants tentaient de réclamer l’argent auprès du prestataire du programme, Soterex Financial Services.

Lancé en 2024 et étendu par l’administration Trump à la mi-2025, le Projet Retour à la Maison vise à réduire les coûts des vols de déportation en incitant les migrants à partir volontairement. Le DHS a dépensé environ 200 millions de dollars en publicités télévisées et sur les réseaux sociaux pour promouvoir ce dispositif, et a transféré 250 millions de dollars issus des fonds de réinstallation des réfugiés pour financer ces incitations. Pourtant, les défenseurs dénoncent des règles opaques et un manque de contrôle qui laissent les migrants avec des promesses non tenues, tout en leur interdisant de revenir légalement pendant au moins cinq ans.

L’enquête établit un lien entre Soterex et un ancien responsable du Département d’État, qui a obtenu un contrat sans appel d’offres de 915 millions de dollars pour gérer les paiements et la logistique. Des avocats spécialisés en immigration estiment que cet accord contourne les règles fédérales de passation des marchés et pourrait violer la loi Anti-Déficit.

Enquête révèle que des migrants lésés dans le cadre du programme d’auto-expulsion « Projet Retour à la Maison » du DHS


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Pour les entreprises américaines dépendant de la main-d’œuvre saisonnière, ces révélations soulèvent des risques réputationnels : certains migrants ayant choisi l’auto-déportation étaient éligibles à de futurs visas H-2, mais en sont désormais exclus. Les employeurs doivent vérifier le statut des travailleurs partants et consulter un conseiller avant de recommander des programmes de retour volontaire.

Les démocrates au Congrès ont exigé une enquête du Government Accountability Office quelques heures après la publication, tandis que le DHS a déclaré « examiner la performance du prestataire ». Les groupes professionnels de l’immigration appellent le DHS à suspendre les nouvelles inscriptions tant que les problèmes de paiement ne sont pas résolus, avertissant que la méfiance pourrait pousser les migrants vers des voies de réentrée non autorisées et aggraver les pénuries de main-d’œuvre.
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