
L’Inde a discrètement levé les lourdeurs administratives qui empêchaient les techniciens et ingénieurs chinois d’entrer dans le pays depuis les violents affrontements frontaliers de 2020. Une notification gouvernementale publiée tard le 17 décembre — confirmée par Reuters le lendemain matin — lance un portail en ligne unique permettant aux entreprises indiennes de générer des lettres de parrainage, de télécharger les documents justificatifs et de suivre les approbations en temps réel. Fait crucial, les ministères autrefois obligés d’approuver chaque demandeur chinois — défense, affaires intérieures et affaires étrangères — sont désormais exclus du processus pour les visas techniques de courte durée.
Les usines d’électronique, de panneaux solaires et de machines lourdes à travers l’Inde dépendent de spécialistes chinois pour installer, mettre en service et entretenir les lignes de production fournies par des entreprises continentales telles que Foxconn Industrial Internet, LONGi et Trina Solar. L’Observer Research Foundation estime que les blocages de visas ont coûté environ 15 milliards de dollars de production perdue aux usines indiennes entre 2021 et 2024. Selon les nouvelles règles, les techniciens étrangers qualifiés peuvent désormais obtenir un visa à entrées multiples valable 180 jours en seulement 5 jours ouvrés, contre une moyenne de 45 auparavant.
Les entreprises préférant externaliser la procédure peuvent recourir au service simplifié de VisaHQ, qui s’intègre au nouveau portail indien pour préparer les lettres de parrainage, valider les documents justificatifs et suivre les approbations au nom des voyageurs chinois. Plus d’informations sur l’aide apportée par VisaHQ sont disponibles sur https://www.visahq.com/china/.
Ce dégel intervient après la visite très médiatisée du Premier ministre Narendra Modi à Pékin en octobre — sa première depuis 2018 — où les deux dirigeants se sont engagés à protéger la coopération économique des différends territoriaux persistants. Les autorités indiennes présentent cette mesure comme pragmatique : face aux tarifs américains qui pèsent sur les exportations chinoises, Pékin souhaite maintenir ouvertes les chaînes d’approvisionnement en composants vers l’Inde, tandis que New Delhi a besoin de savoir-faire étranger pour atteindre ses objectifs industriels « Make in India 2030 ».
Pour les multinationales chinoises, ce changement supprime un obstacle opérationnel majeur. Xiaomi, qui assemble 80 % de ses smartphones en Inde, a annoncé le déploiement immédiat de 120 ingénieurs d’installation pour étendre son usine de Chennai. Le producteur de verre solaire Xinyi, qui construit une ligne à 700 millions de dollars dans le Gujarat, prévoit d’économiser 50 millions de dollars en heures supplémentaires et frais de retard l’an prochain, grâce à l’arrivée ponctuelle des spécialistes.
Les responsables mobilité doivent mettre à jour leurs politiques de voyage pour refléter la simplification des démarches, tout en prévoyant un délai supplémentaire pour les contrôles de sécurité dans les aéroports indiens. Il est également conseillé aux entreprises de conserver des dossiers RH locaux en cas d’audits aléatoires de conformité menés sous la loi indienne sur les étrangers.
Les usines d’électronique, de panneaux solaires et de machines lourdes à travers l’Inde dépendent de spécialistes chinois pour installer, mettre en service et entretenir les lignes de production fournies par des entreprises continentales telles que Foxconn Industrial Internet, LONGi et Trina Solar. L’Observer Research Foundation estime que les blocages de visas ont coûté environ 15 milliards de dollars de production perdue aux usines indiennes entre 2021 et 2024. Selon les nouvelles règles, les techniciens étrangers qualifiés peuvent désormais obtenir un visa à entrées multiples valable 180 jours en seulement 5 jours ouvrés, contre une moyenne de 45 auparavant.
Les entreprises préférant externaliser la procédure peuvent recourir au service simplifié de VisaHQ, qui s’intègre au nouveau portail indien pour préparer les lettres de parrainage, valider les documents justificatifs et suivre les approbations au nom des voyageurs chinois. Plus d’informations sur l’aide apportée par VisaHQ sont disponibles sur https://www.visahq.com/china/.
Ce dégel intervient après la visite très médiatisée du Premier ministre Narendra Modi à Pékin en octobre — sa première depuis 2018 — où les deux dirigeants se sont engagés à protéger la coopération économique des différends territoriaux persistants. Les autorités indiennes présentent cette mesure comme pragmatique : face aux tarifs américains qui pèsent sur les exportations chinoises, Pékin souhaite maintenir ouvertes les chaînes d’approvisionnement en composants vers l’Inde, tandis que New Delhi a besoin de savoir-faire étranger pour atteindre ses objectifs industriels « Make in India 2030 ».
Pour les multinationales chinoises, ce changement supprime un obstacle opérationnel majeur. Xiaomi, qui assemble 80 % de ses smartphones en Inde, a annoncé le déploiement immédiat de 120 ingénieurs d’installation pour étendre son usine de Chennai. Le producteur de verre solaire Xinyi, qui construit une ligne à 700 millions de dollars dans le Gujarat, prévoit d’économiser 50 millions de dollars en heures supplémentaires et frais de retard l’an prochain, grâce à l’arrivée ponctuelle des spécialistes.
Les responsables mobilité doivent mettre à jour leurs politiques de voyage pour refléter la simplification des démarches, tout en prévoyant un délai supplémentaire pour les contrôles de sécurité dans les aéroports indiens. Il est également conseillé aux entreprises de conserver des dossiers RH locaux en cas d’audits aléatoires de conformité menés sous la loi indienne sur les étrangers.









