
L’Inde a discrètement levé l’un des obstacles les plus épineux dans ses relations commerciales avec la Chine : l’attente de plusieurs mois pour l’obtention des visas d’affaires. Selon des responsables cités par Reuters, New Delhi a supprimé une étape supplémentaire de contrôle de sécurité instaurée après les affrontements frontaliers de juin 2020, et a demandé aux missions diplomatiques de délivrer la plupart des visas d’affaires aux détenteurs de passeports chinois en moins de quatre semaines. Cette mesure, officialisée dans une circulaire interne le 10 décembre et confirmée publiquement le 12 décembre, fait suite à la première visite du Premier ministre Narendra Modi en Chine depuis sept ans.
Les tensions persistantes autour de la frontière himalayenne contestée avaient quasiment gelé la circulation des ingénieurs et techniciens chinois, paralysant les usines indiennes d’électronique, de télécommunications et d’énergies renouvelables, qui dépendent de savoir-faire chinois spécialisés pour l’installation et la maintenance. L’Indian Cellular & Electronics Association estime que les pertes de production ont atteint 15 milliards de dollars entre 2021 et 2024, faute de visas pour des centaines d’experts techniques. Les groupes industriels ont fortement plaidé pour une solution, alors que l’Inde cherche à se positionner comme un hub manufacturier mondial et une alternative crédible au « China-plus-one » dans les chaînes d’approvisionnement occidentales.
Dans ce nouveau cadre, les candidats devront fournir leurs données biométriques et les documents habituels aux missions indiennes, mais les dossiers ne nécessiteront plus l’approbation d’un comité inter-ministériel de sécurité. Les premières données du consulat indien à Shanghai montrent une réduction du délai moyen de traitement, passant de 90 à 24 jours. Les professionnels chinois pourront également bénéficier de visas à entrées multiples d’une durée maximale de 180 jours chacun, en conformité avec les règles déjà en vigueur pour les techniciens japonais et sud-coréens, un signe important d’égalité envers Pékin.
Pour les entreprises souhaitant un accompagnement expert dans ces nouvelles procédures, VisaHQ propose de simplifier l’ensemble du processus — de la constitution des dossiers à la prise de rendez-vous pour les biométries, en passant par la livraison sécurisée des documents. Le service dédié à la Chine (https://www.visahq.com/china/) se spécialise dans l’accélération des demandes de visas d’affaires pour les détenteurs de passeports chinois, aidant les entreprises à éviter les blocages administratifs et à respecter les délais critiques de déploiement sur site.
Sur le plan de la mobilité, les conséquences sont immédiates. Les échéances contractuelles, qui nécessitaient auparavant des interventions coûteuses à distance, pourront désormais être respectées sur place ; les retards de maintenance sur les stations de base télécom et les lignes photovoltaïques devraient être résorbés en moins d’un trimestre. Les clients multinationaux gagnent en flexibilité pour faire tourner leurs équipes chinoises sur les projets indiens sans subir de temps d’arrêt excessifs, tandis que les entreprises indiennes retrouvent en partie leur compétitivité, au moment où de nouveaux droits de douane américains sur certaines exportations indiennes entreront en vigueur en janvier 2026.
Concrètement, les entreprises doivent revoir leurs lettres de mission et leurs politiques de déplacement. Les couvertures d’assurance doivent être mises à jour pour tenir compte de la possibilité renouvelée d’envoyer des ressortissants chinois à court préavis ; les services de paie doivent vérifier si les salariés peuvent bénéficier de l’exonération fiscale indienne pour les courts séjours (60 jours par exercice fiscal). Les ressources humaines doivent également suivre les délais d’enregistrement au niveau des États, qui restent inchangés : les collaborateurs chinois séjournant plus de 180 jours doivent toujours s’enregistrer auprès du Bureau régional d’enregistrement des étrangers dans les 14 jours suivant leur arrivée.
Sur le plan stratégique, ce dégel des visas marque une détente géopolitique prudente, sans pour autant éliminer les risques sous-jacents. Les négociations frontalières sont au point mort depuis novembre et pourraient se raviver ; l’Inde conserve le pouvoir discrétionnaire d’annuler des visas pour des raisons de sécurité. Les entreprises sont donc invitées à maintenir des plans de contingence en matière de personnel et à suivre de près l’évolution des relations bilatérales en vue des élections générales indiennes de 2026.
Les tensions persistantes autour de la frontière himalayenne contestée avaient quasiment gelé la circulation des ingénieurs et techniciens chinois, paralysant les usines indiennes d’électronique, de télécommunications et d’énergies renouvelables, qui dépendent de savoir-faire chinois spécialisés pour l’installation et la maintenance. L’Indian Cellular & Electronics Association estime que les pertes de production ont atteint 15 milliards de dollars entre 2021 et 2024, faute de visas pour des centaines d’experts techniques. Les groupes industriels ont fortement plaidé pour une solution, alors que l’Inde cherche à se positionner comme un hub manufacturier mondial et une alternative crédible au « China-plus-one » dans les chaînes d’approvisionnement occidentales.
Dans ce nouveau cadre, les candidats devront fournir leurs données biométriques et les documents habituels aux missions indiennes, mais les dossiers ne nécessiteront plus l’approbation d’un comité inter-ministériel de sécurité. Les premières données du consulat indien à Shanghai montrent une réduction du délai moyen de traitement, passant de 90 à 24 jours. Les professionnels chinois pourront également bénéficier de visas à entrées multiples d’une durée maximale de 180 jours chacun, en conformité avec les règles déjà en vigueur pour les techniciens japonais et sud-coréens, un signe important d’égalité envers Pékin.
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Concrètement, les entreprises doivent revoir leurs lettres de mission et leurs politiques de déplacement. Les couvertures d’assurance doivent être mises à jour pour tenir compte de la possibilité renouvelée d’envoyer des ressortissants chinois à court préavis ; les services de paie doivent vérifier si les salariés peuvent bénéficier de l’exonération fiscale indienne pour les courts séjours (60 jours par exercice fiscal). Les ressources humaines doivent également suivre les délais d’enregistrement au niveau des États, qui restent inchangés : les collaborateurs chinois séjournant plus de 180 jours doivent toujours s’enregistrer auprès du Bureau régional d’enregistrement des étrangers dans les 14 jours suivant leur arrivée.
Sur le plan stratégique, ce dégel des visas marque une détente géopolitique prudente, sans pour autant éliminer les risques sous-jacents. Les négociations frontalières sont au point mort depuis novembre et pourraient se raviver ; l’Inde conserve le pouvoir discrétionnaire d’annuler des visas pour des raisons de sécurité. Les entreprises sont donc invitées à maintenir des plans de contingence en matière de personnel et à suivre de près l’évolution des relations bilatérales en vue des élections générales indiennes de 2026.







