
Les douanes américaines (CBP) ont publié un projet de règlement rendant obligatoire la divulgation des comptes de réseaux sociaux dans le cadre du Système électronique d’autorisation de voyage (ESTA), utilisé par les citoyens de 42 pays bénéficiant de l’exemption de visa. Selon cette proposition, dévoilée tard le 10 décembre et confirmée le 11 décembre, les demandeurs d’ESTA devront fournir tous les pseudonymes utilisés sur les réseaux sociaux au cours des cinq dernières années, dix ans d’adresses e-mail, des numéros de téléphone récents, ainsi que, dans certains cas, des données biométriques telles que des images faciales et des métadonnées d’adresses IP.
Cette mesure étend considérablement une exigence datant de 2019, déjà en vigueur pour les demandeurs de visa classiques. Le CBP estime que plus de 14 millions de voyageurs par an seront concernés dès l’entrée en vigueur de la règle, prévue pour le 8 février 2026, après une période de consultation de 60 jours. Les responsables du ministère de la Sécurité intérieure (DHS) expliquent que cette mesure répond à l’ordre exécutif du président Trump du 20 janvier, qui impose un contrôle « maximal » de tous les visiteurs.
La réaction du secteur touristique a été immédiate. L’Association américaine du voyage a mis en garde contre le risque de dissuader les touristes en leur demandant de révéler une grande quantité d’informations personnelles en ligne, et ce, à quelques mois de la Coupe du Monde de la FIFA 2026, événement clé pour la relance post-pandémie. La sénatrice Patty Murray a qualifié cette mesure de « quasi-interdiction du tourisme », tandis que des défenseurs de la vie privée l’ont comparée aux pratiques frontalières de la Chine.
Face à cette incertitude, les spécialistes des visas et documents de voyage de VisaHQ assistent déjà les voyageurs dans la collecte des informations requises et la soumission d’une demande ESTA conforme, offrant un accompagnement pas à pas et des alertes en temps réel sur toute évolution réglementaire. Les entreprises et particuliers peuvent en savoir plus ou commencer une demande sur https://www.visahq.com/united-states/.
Pour les équipes en charge de la mobilité internationale, cette politique ajoute une nouvelle couche de conformité : les employés en déplacement professionnel de courte durée aux États-Unis devront inventorier leurs comptes de réseaux sociaux passés ainsi que les données familiales avant leur voyage. Les entreprises pourraient devoir mettre à jour leurs avis de confidentialité et leurs listes de contrôle des voyageurs, notamment pour le personnel basé dans l’UE, dont les archives sur les réseaux sociaux peuvent contenir des données protégées par le RGPD.
Malgré les protestations, le CBP assure que cette règle n’est qu’une première étape vers une « discussion » et pourrait encore être modifiée. Les acteurs de la mobilité ont jusqu’au début février pour soumettre leurs commentaires ; beaucoup envisagent de demander des exemptions pour les voyageurs d’affaires fréquents et une réduction de la portée des données exigées.
Cette mesure étend considérablement une exigence datant de 2019, déjà en vigueur pour les demandeurs de visa classiques. Le CBP estime que plus de 14 millions de voyageurs par an seront concernés dès l’entrée en vigueur de la règle, prévue pour le 8 février 2026, après une période de consultation de 60 jours. Les responsables du ministère de la Sécurité intérieure (DHS) expliquent que cette mesure répond à l’ordre exécutif du président Trump du 20 janvier, qui impose un contrôle « maximal » de tous les visiteurs.
La réaction du secteur touristique a été immédiate. L’Association américaine du voyage a mis en garde contre le risque de dissuader les touristes en leur demandant de révéler une grande quantité d’informations personnelles en ligne, et ce, à quelques mois de la Coupe du Monde de la FIFA 2026, événement clé pour la relance post-pandémie. La sénatrice Patty Murray a qualifié cette mesure de « quasi-interdiction du tourisme », tandis que des défenseurs de la vie privée l’ont comparée aux pratiques frontalières de la Chine.
Face à cette incertitude, les spécialistes des visas et documents de voyage de VisaHQ assistent déjà les voyageurs dans la collecte des informations requises et la soumission d’une demande ESTA conforme, offrant un accompagnement pas à pas et des alertes en temps réel sur toute évolution réglementaire. Les entreprises et particuliers peuvent en savoir plus ou commencer une demande sur https://www.visahq.com/united-states/.
Pour les équipes en charge de la mobilité internationale, cette politique ajoute une nouvelle couche de conformité : les employés en déplacement professionnel de courte durée aux États-Unis devront inventorier leurs comptes de réseaux sociaux passés ainsi que les données familiales avant leur voyage. Les entreprises pourraient devoir mettre à jour leurs avis de confidentialité et leurs listes de contrôle des voyageurs, notamment pour le personnel basé dans l’UE, dont les archives sur les réseaux sociaux peuvent contenir des données protégées par le RGPD.
Malgré les protestations, le CBP assure que cette règle n’est qu’une première étape vers une « discussion » et pourrait encore être modifiée. Les acteurs de la mobilité ont jusqu’au début février pour soumettre leurs commentaires ; beaucoup envisagent de demander des exemptions pour les voyageurs d’affaires fréquents et une réduction de la portée des données exigées.








