
Ce qui avait commencé début novembre comme une protestation limitée des transporteurs s’est transformé en un véritable blocus du poste-frontière Dorohusk–Yahodyn, l’un des axes routiers les plus fréquentés pour le fret entre la Pologne et l’Ukraine. Le 9 décembre, l’Administration des douanes de Lublin a confirmé que les camions à l’exportation doivent désormais patienter plus de 30 jours, avec environ 1 500 véhicules stationnés le long de la route nationale 12. Les leaders du mouvement, mécontents de la libéralisation du cabotage et de la hausse des prix du carburant, ne laissent passer qu’un camion toutes les trois heures.
Cette action à Dorohusk s’ajoute à d’autres blocages sur trois autres points de passage où près de 2 000 poids lourds sont déjà immobilisés, bloquant des marchandises d’une valeur estimée à environ 320 millions d’euros. Les usines automobiles de Katowice et Wrocław signalent des risques pour leur production, les composants ukrainiens livrés en flux tendu étant coincés dans les files d’attente. Les exportateurs du secteur agroalimentaire alertent sur le risque de détérioration des cargaisons périssables avant leur arrivée sur les marchés européens.
Pour les entreprises et les navetteurs contraints de chercher des itinéraires alternatifs, le bureau polonais de VisaHQ facilite les démarches administratives souvent nécessaires lors de ces réacheminements soudains. Via sa plateforme en ligne (https://www.visahq.com/poland/), VisaHQ propose un traitement accéléré des visas, un suivi en temps réel des demandes et un accompagnement personnalisé, aidant conducteurs, techniciens et équipes de projet à obtenir les documents de voyage adaptés avant de passer par la Slovaquie, la Hongrie ou d’autres points d’entrée dans l’UE.
Les responsables de la mobilité ressentent également la pression. Les salariés détachés qui font la navette quotidiennement entre la Pologne et l’ouest de l’Ukraine doivent désormais faire un détour de 200 kilomètres par Hrebenne ou passer par la Slovaquie, rallongeant leur trajet de six à huit heures. Les entreprises doivent assumer des heures supplémentaires pour les conducteurs bloqués et revoir leurs plans de conformité aux temps de repos.
Varsovie a proposé une médiation mais refuse de renoncer à l’accord de transport routier UE-Ukraine, que les manifestants accusent de créer une concurrence « déloyale ». La Force de défense territoriale a été autorisée à acheminer carburant et nourriture aux conducteurs bloqués afin d’éviter une crise humanitaire. Les entreprises sont invitées à suivre en temps réel le portail de la Garde des frontières et à prévoir au moins trois jours de marge dans leurs plannings de transport routier, ou à transférer leurs cargaisons vers le rail via Medyka ou par voie maritime via Gdańsk, en attendant la fin du conflit.
Cette action à Dorohusk s’ajoute à d’autres blocages sur trois autres points de passage où près de 2 000 poids lourds sont déjà immobilisés, bloquant des marchandises d’une valeur estimée à environ 320 millions d’euros. Les usines automobiles de Katowice et Wrocław signalent des risques pour leur production, les composants ukrainiens livrés en flux tendu étant coincés dans les files d’attente. Les exportateurs du secteur agroalimentaire alertent sur le risque de détérioration des cargaisons périssables avant leur arrivée sur les marchés européens.
Pour les entreprises et les navetteurs contraints de chercher des itinéraires alternatifs, le bureau polonais de VisaHQ facilite les démarches administratives souvent nécessaires lors de ces réacheminements soudains. Via sa plateforme en ligne (https://www.visahq.com/poland/), VisaHQ propose un traitement accéléré des visas, un suivi en temps réel des demandes et un accompagnement personnalisé, aidant conducteurs, techniciens et équipes de projet à obtenir les documents de voyage adaptés avant de passer par la Slovaquie, la Hongrie ou d’autres points d’entrée dans l’UE.
Les responsables de la mobilité ressentent également la pression. Les salariés détachés qui font la navette quotidiennement entre la Pologne et l’ouest de l’Ukraine doivent désormais faire un détour de 200 kilomètres par Hrebenne ou passer par la Slovaquie, rallongeant leur trajet de six à huit heures. Les entreprises doivent assumer des heures supplémentaires pour les conducteurs bloqués et revoir leurs plans de conformité aux temps de repos.
Varsovie a proposé une médiation mais refuse de renoncer à l’accord de transport routier UE-Ukraine, que les manifestants accusent de créer une concurrence « déloyale ». La Force de défense territoriale a été autorisée à acheminer carburant et nourriture aux conducteurs bloqués afin d’éviter une crise humanitaire. Les entreprises sont invitées à suivre en temps réel le portail de la Garde des frontières et à prévoir au moins trois jours de marge dans leurs plannings de transport routier, ou à transférer leurs cargaisons vers le rail via Medyka ou par voie maritime via Gdańsk, en attendant la fin du conflit.







