
Le Conseil national fédéral a approuvé une réforme majeure de la loi sur l’entrée et le séjour des étrangers, renforçant considérablement les sanctions contre les personnes abusant, falsifiant ou facilitant l’utilisation frauduleuse des visas et permis de résidence aux Émirats arabes unis.
Selon les nouvelles dispositions, publiées le 9 décembre 2025, les amendes débuteront à 100 000 dirhams et pourront atteindre jusqu’à 5 millions de dirhams dans les cas impliquant des réseaux organisés, des documents falsifiés ou plusieurs contrevenants. Les récidives ou infractions aggravées entraîneront également des peines de prison obligatoires d’au moins deux mois. La législation cible spécifiquement trois problématiques : 1) les personnes travaillant avec des visas touristiques ou de visite, 2) les recruteurs faisant venir des travailleurs sans permis adéquat, et 3) les réseaux criminels qui font entrer des personnes aux Émirats avec des documents falsifiés ou obtenus frauduleusement.
Les autorités expliquent que ces sanctions renforcées visent à protéger le marché du travail émirati, à combler les failles sécuritaires et à garantir l’intégrité des programmes de résidence à long terme tels que les programmes Golden, Green et Blue. Les employeurs qui embauchent sciemment des personnes sous un mauvais type de visa s’exposeront aux mêmes amendes sévères, tandis que les propriétaires hébergeant des personnes en situation irrégulière risquent de voir leurs biens inscrits sur une liste noire.
Pour les entreprises transférant du personnel aux Émirats, le message est clair : il faut s’assurer que la catégorie de visa correspond à la mission et que tout agent tiers est dûment agréé. Les responsables mobilité sont invités à prévoir un délai supplémentaire pour les audits de conformité et à sensibiliser les employés en déplacement aux restrictions concernant le travail à temps partiel, le bénévolat et les missions à distance sous statut de visiteur. Les experts juridiques recommandent également de revoir les contrats de logement du personnel afin d’éviter toute responsabilité involontaire liée à des sous-locataires dont le visa aurait expiré.
Au-delà de l’effet dissuasif, l’ICP annonce que l’application de la loi sera accompagnée d’un portail en ligne élargi pour vérifier le statut, ainsi que d’une courte période de grâce permettant aux contrevenants mineurs et novices de régulariser leur situation sans être expulsés. Néanmoins, avec le partage désormais effectif des données biométriques entre les autorités frontalières des pays du CCG, le dépassement de séjour ou les allers-retours abusifs deviendront beaucoup plus risqués – et nettement plus coûteux – qu’auparavant.
Selon les nouvelles dispositions, publiées le 9 décembre 2025, les amendes débuteront à 100 000 dirhams et pourront atteindre jusqu’à 5 millions de dirhams dans les cas impliquant des réseaux organisés, des documents falsifiés ou plusieurs contrevenants. Les récidives ou infractions aggravées entraîneront également des peines de prison obligatoires d’au moins deux mois. La législation cible spécifiquement trois problématiques : 1) les personnes travaillant avec des visas touristiques ou de visite, 2) les recruteurs faisant venir des travailleurs sans permis adéquat, et 3) les réseaux criminels qui font entrer des personnes aux Émirats avec des documents falsifiés ou obtenus frauduleusement.
Les autorités expliquent que ces sanctions renforcées visent à protéger le marché du travail émirati, à combler les failles sécuritaires et à garantir l’intégrité des programmes de résidence à long terme tels que les programmes Golden, Green et Blue. Les employeurs qui embauchent sciemment des personnes sous un mauvais type de visa s’exposeront aux mêmes amendes sévères, tandis que les propriétaires hébergeant des personnes en situation irrégulière risquent de voir leurs biens inscrits sur une liste noire.
Pour les entreprises transférant du personnel aux Émirats, le message est clair : il faut s’assurer que la catégorie de visa correspond à la mission et que tout agent tiers est dûment agréé. Les responsables mobilité sont invités à prévoir un délai supplémentaire pour les audits de conformité et à sensibiliser les employés en déplacement aux restrictions concernant le travail à temps partiel, le bénévolat et les missions à distance sous statut de visiteur. Les experts juridiques recommandent également de revoir les contrats de logement du personnel afin d’éviter toute responsabilité involontaire liée à des sous-locataires dont le visa aurait expiré.
Au-delà de l’effet dissuasif, l’ICP annonce que l’application de la loi sera accompagnée d’un portail en ligne élargi pour vérifier le statut, ainsi que d’une courte période de grâce permettant aux contrevenants mineurs et novices de régulariser leur situation sans être expulsés. Néanmoins, avec le partage désormais effectif des données biométriques entre les autorités frontalières des pays du CCG, le dépassement de séjour ou les allers-retours abusifs deviendront beaucoup plus risqués – et nettement plus coûteux – qu’auparavant.










