
La compagnie aérienne turque à bas coûts Pegasus Airlines a annoncé le 8 décembre son acquisition à 100 % de Czech Airlines et de sa marque opérationnelle Smartwings pour 154 millions d’euros. Cette annonce surprise intervient après des mois de spéculations selon lesquelles LOT Polish Airlines, basée à Varsovie, deviendrait le nouvel acquéreur — une issue que de nombreux responsables polonais préféraient discrètement pour des raisons de connectivité régionale.
Smartwings exploite actuellement 45 avions monocouloirs Airbus et Boeing et transporte plus de cinq millions de passagers par an sur des lignes de loisirs qui se chevauchent avec la branche charter de LOT. Une prise de contrôle locale aurait offert à LOT une envergure immédiate en Europe centrale ainsi que des créneaux supplémentaires dans des aéroports saturés comme Prague et Paris Charles de Gaulle.
Pour les voyageurs d’affaires polonais, la victoire de Pegasus présente des implications mitigées. D’un côté, la compagnie turque promet de maintenir Smartwings comme une marque indépendante, en conservant les fréquences existantes entre Prague et Varsovie qui alimentent le réseau long-courrier de LOT. De l’autre, Pegasus prévoit de canaliser le trafic de loisirs tchèque via son hub d’Istanbul, ce qui pourrait détourner les passagers en correspondance de la base principale de LOT à Varsovie Chopin.
Les analystes du secteur soulignent que la solidité financière de Pegasus pourrait intensifier la concurrence tarifaire sur les routes estivales vers les destinations ensoleillées au départ de Pologne, où Smartwings loue actuellement des capacités en wet-lease à des voyagistes polonais. Les responsables des voyages d’affaires devront surveiller les plannings pour l’été 2026 : une réorganisation des appareils pourrait impacter la disponibilité des sièges sur les vols aller-retour journaliers traditionnels Varsovie-Prague, très prisés des consultants et banquiers.
Smartwings exploite actuellement 45 avions monocouloirs Airbus et Boeing et transporte plus de cinq millions de passagers par an sur des lignes de loisirs qui se chevauchent avec la branche charter de LOT. Une prise de contrôle locale aurait offert à LOT une envergure immédiate en Europe centrale ainsi que des créneaux supplémentaires dans des aéroports saturés comme Prague et Paris Charles de Gaulle.
Pour les voyageurs d’affaires polonais, la victoire de Pegasus présente des implications mitigées. D’un côté, la compagnie turque promet de maintenir Smartwings comme une marque indépendante, en conservant les fréquences existantes entre Prague et Varsovie qui alimentent le réseau long-courrier de LOT. De l’autre, Pegasus prévoit de canaliser le trafic de loisirs tchèque via son hub d’Istanbul, ce qui pourrait détourner les passagers en correspondance de la base principale de LOT à Varsovie Chopin.
Les analystes du secteur soulignent que la solidité financière de Pegasus pourrait intensifier la concurrence tarifaire sur les routes estivales vers les destinations ensoleillées au départ de Pologne, où Smartwings loue actuellement des capacités en wet-lease à des voyagistes polonais. Les responsables des voyages d’affaires devront surveiller les plannings pour l’été 2026 : une réorganisation des appareils pourrait impacter la disponibilité des sièges sur les vols aller-retour journaliers traditionnels Varsovie-Prague, très prisés des consultants et banquiers.








