
Les ministres de l’Intérieur de l’UE réunis à Bruxelles le 8 décembre ont donné leur feu vert à l’exclusion de la Pologne du nouveau « fonds de solidarité » de l’Union, un mécanisme obligeant chaque État membre à accueillir des demandeurs d’asile relocalisés ou à verser 20 000 € par personne refusée. Varsovie avait fait valoir que ses ressources étaient déjà sollicitées par le coût continu de la surveillance de la frontière de 418 km avec la Biélorussie — où les tentatives de franchissement irrégulier restent quotidiennes — ainsi que par la présence d’environ un million d’Ukrainiens ayant fui l’invasion russe de 2022.
Cette exemption, accordée également à l’Autriche, la Croatie, la République tchèque et l’Estonie, soulage la nouvelle coalition gouvernementale du Premier ministre Donald Tusk. La Pologne aurait dû faire face à une facture annuelle pouvant atteindre 320 millions d’euros ou à un transfert politiquement sensible d’environ 16 000 migrants selon la clé de répartition prévue pour 2026. Le ministre de l’Intérieur, Marcin Kierwiński, a salué cette décision comme la preuve que « protéger les frontières extérieures de l’Europe est une forme équitable de solidarité ».
Pour les employeurs et les responsables de la mobilité internationale, cette décision réduit le risque qu’un afflux soudain de personnes transférées depuis les centres d’accueil ne surcharge les capacités administratives des bureaux des voïvodies, déjà confrontés à des retards. Elle indique également que la Pologne continuera de se concentrer sur l’intégration des travailleurs ukrainiens et le renforcement des contrôles aux frontières orientales et septentrionales, plutôt que sur le développement de structures d’accueil à grande échelle ailleurs dans le pays.
Cette dérogation n’est pas définitive. Une clause de réexamen permet au Conseil de revoir le statut de la Pologne dans 18 mois. Les responsables bruxellois ont souligné que la solidarité financière pourrait toujours être attendue dans des domaines tels que les déploiements de Frontex et les opérations de retour. Les entreprises employant des travailleurs détachés ou expatriés en Pologne doivent donc surveiller d’éventuelles réaffectations budgétaires susceptibles d’impacter les délais de traitement des permis de travail et des cartes de séjour.
Cette exemption, accordée également à l’Autriche, la Croatie, la République tchèque et l’Estonie, soulage la nouvelle coalition gouvernementale du Premier ministre Donald Tusk. La Pologne aurait dû faire face à une facture annuelle pouvant atteindre 320 millions d’euros ou à un transfert politiquement sensible d’environ 16 000 migrants selon la clé de répartition prévue pour 2026. Le ministre de l’Intérieur, Marcin Kierwiński, a salué cette décision comme la preuve que « protéger les frontières extérieures de l’Europe est une forme équitable de solidarité ».
Pour les employeurs et les responsables de la mobilité internationale, cette décision réduit le risque qu’un afflux soudain de personnes transférées depuis les centres d’accueil ne surcharge les capacités administratives des bureaux des voïvodies, déjà confrontés à des retards. Elle indique également que la Pologne continuera de se concentrer sur l’intégration des travailleurs ukrainiens et le renforcement des contrôles aux frontières orientales et septentrionales, plutôt que sur le développement de structures d’accueil à grande échelle ailleurs dans le pays.
Cette dérogation n’est pas définitive. Une clause de réexamen permet au Conseil de revoir le statut de la Pologne dans 18 mois. Les responsables bruxellois ont souligné que la solidarité financière pourrait toujours être attendue dans des domaines tels que les déploiements de Frontex et les opérations de retour. Les entreprises employant des travailleurs détachés ou expatriés en Pologne doivent donc surveiller d’éventuelles réaffectations budgétaires susceptibles d’impacter les délais de traitement des permis de travail et des cartes de séjour.











