
Un groupe bipartite de sénateurs américains a relancé le Dream Act le 4 décembre, mais la version 2025 du projet de loi va plus loin que toutes les précédentes : elle inclut explicitement les « Dreamers Documentés » — des enfants entrés légalement aux États-Unis avec des visas de dépendants, mais qui perdent leur statut à 21 ans en raison des retards dans l’obtention de la carte verte. Près de 100 000 de ces jeunes sont d’origine indienne.
Selon la proposition, les personnes éligibles recevraient une résidence permanente conditionnelle pouvant durer jusqu’à huit ans, les protégeant ainsi de l’expulsion et leur permettant de travailler et voyager librement. Ils pourraient ensuite obtenir une carte verte complète après avoir terminé leurs études, effectué un service militaire ou travaillé trois ans en emploi autorisé.
Pour les entreprises indiennes du secteur informatique et les multinationales qui font tourner leurs équipes aux États-Unis, cette perte de statut à 21 ans est devenue un véritable casse-tête pour retenir les talents : les familles doivent soit se séparer, soit rapatrier les employés clés en Inde lorsque leurs enfants atteignent cet âge. Les départements RH voient désormais dans ce projet de loi une lueur d’espoir pour stabiliser les missions longues durées et limiter les relocalisations d’urgence.
Le texte doit encore affronter un Congrès divisé, mais des coalitions du secteur de l’enseignement supérieur, des PDG du Fortune 500 et des groupes de défense des droits des immigrés se sont mobilisés en faveur de cette extension. Selon des modèles économiques cités par les promoteurs, les Dreamers et Dreamers Documentés contribuent déjà à hauteur de 65 milliards de dollars par an au PIB américain.
Les défenseurs de la diaspora indienne appellent les entreprises à faire pression sur les législateurs, arguant que des règles de résidence prévisibles permettront de conserver les talents STEM aux États-Unis et de réduire la rotation dans les programmes de mobilité internationale. Même si la mesure bute, l’inclusion des dépendants légaux relance le débat politique et pousse l’administration à trouver des solutions exécutives temporaires.
Selon la proposition, les personnes éligibles recevraient une résidence permanente conditionnelle pouvant durer jusqu’à huit ans, les protégeant ainsi de l’expulsion et leur permettant de travailler et voyager librement. Ils pourraient ensuite obtenir une carte verte complète après avoir terminé leurs études, effectué un service militaire ou travaillé trois ans en emploi autorisé.
Pour les entreprises indiennes du secteur informatique et les multinationales qui font tourner leurs équipes aux États-Unis, cette perte de statut à 21 ans est devenue un véritable casse-tête pour retenir les talents : les familles doivent soit se séparer, soit rapatrier les employés clés en Inde lorsque leurs enfants atteignent cet âge. Les départements RH voient désormais dans ce projet de loi une lueur d’espoir pour stabiliser les missions longues durées et limiter les relocalisations d’urgence.
Le texte doit encore affronter un Congrès divisé, mais des coalitions du secteur de l’enseignement supérieur, des PDG du Fortune 500 et des groupes de défense des droits des immigrés se sont mobilisés en faveur de cette extension. Selon des modèles économiques cités par les promoteurs, les Dreamers et Dreamers Documentés contribuent déjà à hauteur de 65 milliards de dollars par an au PIB américain.
Les défenseurs de la diaspora indienne appellent les entreprises à faire pression sur les législateurs, arguant que des règles de résidence prévisibles permettront de conserver les talents STEM aux États-Unis et de réduire la rotation dans les programmes de mobilité internationale. Même si la mesure bute, l’inclusion des dépendants légaux relance le débat politique et pousse l’administration à trouver des solutions exécutives temporaires.










