
À quelques jours seulement des premiers transferts prévus, le ministère de l’Intérieur a discrètement reporté son projet d’hébergement de plus de 800 demandeurs d’asile au camp d’entraînement de Crowborough dans l’East Sussex et aux casernes Cameron à Inverness. Les autorités ont invoqué des « préoccupations opérationnelles et de sécurité » après des inspections sur place révélant que les installations ne répondaient pas aux normes minimales d’hébergement.
Ce report intervient alors que le gouvernement cherche à réduire la facture hôtelière de 8 millions de livres par jour pour les demandeurs d’asile. Le nombre de personnes logées en hôtel a atteint 36 272 fin septembre, soit une hausse de 13 % en trois mois, accentuant la pression politique pour trouver des sites plus économiques et durables. Les ministres travaillistes ont relancé l’idée des casernes cet automne, après avoir critiqué le précédent « plan Rwanda » des conservateurs, mais la logistique s’avère complexe : Crowborough et Cameron manquent de sorties de secours suffisantes, de salles de soins et de connexion internet pour les entretiens liés aux dossiers d’asile.
Les conseils locaux se sont également opposés au projet. Le conseil du district de Wealden a émis un avis de non-conformité pour Crowborough, tandis que le conseil des Highlands a alerté sur les risques liés aux conditions hivernales sur le site écossais. Les associations craignent un nouveau scandale à la Napier Barracks en 2021, où une épidémie de Covid-19 et des problèmes d’hygiène avaient conduit à une évacuation d’urgence.
Pour les équipes de mobilité internationale, ce retard est important car il prolonge l’occupation des hôtels dans des pôles économiques clés, réduisant l’offre de chambres pendant la période cruciale des voyages de fin d’année. Les responsables voyages doivent revoir leurs accords de réservation groupée et prévoir des budgets de secours face à une possible flambée des tarifs près de Londres et d’Édimbourg.
À l’avenir, le ministère de l’Intérieur assure qu’il va « réorganiser » le déploiement plutôt que l’abandonner. Mais tant que les casernes ne passeront pas les audits de sécurité et que le prestataire privé CTM n’aura pas terminé son enquête sur les surfacturations, les entreprises doivent s’attendre à une instabilité persistante dans l’hébergement à court terme pour leurs collaborateurs en mobilité et leurs équipes de projet en déplacement.
Ce report intervient alors que le gouvernement cherche à réduire la facture hôtelière de 8 millions de livres par jour pour les demandeurs d’asile. Le nombre de personnes logées en hôtel a atteint 36 272 fin septembre, soit une hausse de 13 % en trois mois, accentuant la pression politique pour trouver des sites plus économiques et durables. Les ministres travaillistes ont relancé l’idée des casernes cet automne, après avoir critiqué le précédent « plan Rwanda » des conservateurs, mais la logistique s’avère complexe : Crowborough et Cameron manquent de sorties de secours suffisantes, de salles de soins et de connexion internet pour les entretiens liés aux dossiers d’asile.
Les conseils locaux se sont également opposés au projet. Le conseil du district de Wealden a émis un avis de non-conformité pour Crowborough, tandis que le conseil des Highlands a alerté sur les risques liés aux conditions hivernales sur le site écossais. Les associations craignent un nouveau scandale à la Napier Barracks en 2021, où une épidémie de Covid-19 et des problèmes d’hygiène avaient conduit à une évacuation d’urgence.
Pour les équipes de mobilité internationale, ce retard est important car il prolonge l’occupation des hôtels dans des pôles économiques clés, réduisant l’offre de chambres pendant la période cruciale des voyages de fin d’année. Les responsables voyages doivent revoir leurs accords de réservation groupée et prévoir des budgets de secours face à une possible flambée des tarifs près de Londres et d’Édimbourg.
À l’avenir, le ministère de l’Intérieur assure qu’il va « réorganiser » le déploiement plutôt que l’abandonner. Mais tant que les casernes ne passeront pas les audits de sécurité et que le prestataire privé CTM n’aura pas terminé son enquête sur les surfacturations, les entreprises doivent s’attendre à une instabilité persistante dans l’hébergement à court terme pour leurs collaborateurs en mobilité et leurs équipes de projet en déplacement.









