
Les plus grands syndicats d’Espagne, l’UGT et la CCOO, ont demandé au gouvernement d’augmenter le Salaire Minimum Interprofessionnel (SMI) de 7,5 % pour le porter à 1 273 € par mois (14 versements) en 2026. Comme le visa pour nomades numériques (DNV) exige des candidats qu’ils justifient d’un revenu mensuel d’au moins 200 % du SMI, cette proposition ferait passer le seuil de revenu requis d’environ 2 763 € à près de 2 970 €.
Pour les multinationales qui recrutent du personnel à distance en Espagne ou qui relocalisent des employés souhaitant travailler depuis le territoire espagnol, ce débat salarial national a des conséquences immédiates sur la mobilité. Les équipes RH pourraient devoir renégocier les salaires ou augmenter les allocations afin que les salariés non européens restent éligibles au visa.
Les conseillers en immigration alertent également sur la hausse parallèle des seuils pour les familles accompagnantes : +75 % pour le premier ayant droit et +25 % pour chaque personne supplémentaire. Une famille de quatre personnes devrait donc justifier d’un revenu mensuel supérieur à 5 200 €.
Si les organisations patronales soutiennent globalement une hausse du salaire minimum, elles ont demandé au ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration de dissocier le calcul du DNV du SMI et de fixer un montant en euros stable, estimant que les changements fréquents alourdissent les démarches administratives et freinent l’attraction des talents.
Le gouvernement annonce l’ouverture de consultations en décembre, mais pour l’instant, les entreprises prévoyant des missions en 2026 doivent anticiper ces nouveaux montants et commencer à rassembler bulletins de salaire et relevés bancaires actualisés bien avant de déposer les dossiers.
Pour les multinationales qui recrutent du personnel à distance en Espagne ou qui relocalisent des employés souhaitant travailler depuis le territoire espagnol, ce débat salarial national a des conséquences immédiates sur la mobilité. Les équipes RH pourraient devoir renégocier les salaires ou augmenter les allocations afin que les salariés non européens restent éligibles au visa.
Les conseillers en immigration alertent également sur la hausse parallèle des seuils pour les familles accompagnantes : +75 % pour le premier ayant droit et +25 % pour chaque personne supplémentaire. Une famille de quatre personnes devrait donc justifier d’un revenu mensuel supérieur à 5 200 €.
Si les organisations patronales soutiennent globalement une hausse du salaire minimum, elles ont demandé au ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration de dissocier le calcul du DNV du SMI et de fixer un montant en euros stable, estimant que les changements fréquents alourdissent les démarches administratives et freinent l’attraction des talents.
Le gouvernement annonce l’ouverture de consultations en décembre, mais pour l’instant, les entreprises prévoyant des missions en 2026 doivent anticiper ces nouveaux montants et commencer à rassembler bulletins de salaire et relevés bancaires actualisés bien avant de déposer les dossiers.











