
À peine deux jours après l’activation du nouveau Système biométrique d’Entrée/Sortie (EES) de l’UE à l’aéroport de Málaga-Costa del Sol, les voyageurs signalent des attentes aux contrôles de passeport pouvant atteindre deux heures. Le 21 novembre, le journal régional SUR rapportait que des passagers avaient manqué leurs correspondances, les bornes automatiques étant bloquées et les guichets manuels sous-effectifs. Ces embouteillages constituent le premier véritable test de résistance du déploiement progressif de l’EES en Espagne, qui remplace les tampons manuels pour les visiteurs hors UE par des scans d’empreintes digitales et faciales stockés dans une base de données paneuropéenne Schengen.
Les compagnies aériennes ont émis des conseils aux voyageurs, recommandant aux passagers hors UE — notamment les Britanniques post-Brexit en vacances ou en déplacement professionnel — d’arriver 30 minutes plus tôt. Pendant une période de transition de six mois, des files mixtes combinent les anciens et nouveaux systèmes, mais une signalisation confuse oriente parfois à tort les ressortissants de l’UE et hors UE vers les mauvaises files. Juan M., un voyageur d’affaires, a confié à SUR avoir passé « plus de temps dans la file d’attente que dans l’avion » lors d’un vol en provenance de Londres.
Pour les équipes de mobilité d’entreprise, ces difficultés initiales représentent un risque opérationnel immédiat. Les détenteurs de la carte biométrique TIE espagnole sont en théorie exemptés de l’enregistrement EES, mais certains rapportent avoir été redirigés vers les bornes par des agents contractuels peu familiers avec la réglementation. Les experts recommandent aux voyageurs de se munir d’une copie imprimée de la directive policière espagnole exonérant les résidents, et de prévoir un temps de correspondance supplémentaire dans les hubs Schengen.
Le ministère de l’Intérieur, qui a investi 83 millions d’euros dans l’infrastructure EES, assure que les retards sont temporaires et prévoit un temps de traitement inférieur à 45 secondes par voyageur une fois les bornes pleinement calibrées. Cependant, les syndicats alertent que sans renforts supplémentaires de la Police nationale, le pic de trafic de Noël pourrait provoquer un « chaos aux frontières ».
À l’avenir, les aéroports de Barcelone El Prat et Alicante devraient être opérationnels en décembre, suivis de Bilbao et Valence en janvier. Les entreprises avec un fort volume de déplacements intra-UE sont invitées à informer leur personnel des nouvelles procédures biométriques et à envisager de planifier leurs réunions en dehors des plages d’arrivée matinales, jusqu’à stabilisation du système.
Les compagnies aériennes ont émis des conseils aux voyageurs, recommandant aux passagers hors UE — notamment les Britanniques post-Brexit en vacances ou en déplacement professionnel — d’arriver 30 minutes plus tôt. Pendant une période de transition de six mois, des files mixtes combinent les anciens et nouveaux systèmes, mais une signalisation confuse oriente parfois à tort les ressortissants de l’UE et hors UE vers les mauvaises files. Juan M., un voyageur d’affaires, a confié à SUR avoir passé « plus de temps dans la file d’attente que dans l’avion » lors d’un vol en provenance de Londres.
Pour les équipes de mobilité d’entreprise, ces difficultés initiales représentent un risque opérationnel immédiat. Les détenteurs de la carte biométrique TIE espagnole sont en théorie exemptés de l’enregistrement EES, mais certains rapportent avoir été redirigés vers les bornes par des agents contractuels peu familiers avec la réglementation. Les experts recommandent aux voyageurs de se munir d’une copie imprimée de la directive policière espagnole exonérant les résidents, et de prévoir un temps de correspondance supplémentaire dans les hubs Schengen.
Le ministère de l’Intérieur, qui a investi 83 millions d’euros dans l’infrastructure EES, assure que les retards sont temporaires et prévoit un temps de traitement inférieur à 45 secondes par voyageur une fois les bornes pleinement calibrées. Cependant, les syndicats alertent que sans renforts supplémentaires de la Police nationale, le pic de trafic de Noël pourrait provoquer un « chaos aux frontières ».
À l’avenir, les aéroports de Barcelone El Prat et Alicante devraient être opérationnels en décembre, suivis de Bilbao et Valence en janvier. Les entreprises avec un fort volume de déplacements intra-UE sont invitées à informer leur personnel des nouvelles procédures biométriques et à envisager de planifier leurs réunions en dehors des plages d’arrivée matinales, jusqu’à stabilisation du système.











