
Les navetteurs ferroviaires réguliers ont obtenu une victoire cette semaine : le Congrès espagnol a modifié la loi sur la mobilité durable pour obliger la compagnie ferroviaire publique Renfe à indemniser les passagers lorsque les trains à grande vitesse AVE accusent un retard de seulement 15 minutes. À partir du 1er janvier 2026, un retard de 15 à 30 minutes donnera droit à un remboursement de 50 %, tandis qu’un retard de 30 minutes ou plus entraînera un remboursement intégral — des seuils bien plus stricts que les 60 et 90 minutes actuelles.
Cette réforme, portée par le Parti populaire dans l’opposition et soutenue par une coalition inattendue gauche-droite, annule des règles adoptées à peine l’an dernier. Le ministre des Transports, Óscar Puente, a dénoncé cette mesure comme « populiste » et a prévenu de possibles recours juridiques, tandis que Renfe estime qu’elle désavantage l’opérateur public face à ses concurrents Ouigo et Iryo, qui en sont exemptés.
Pour les voyageurs d’affaires, cette modification pourrait influencer le choix du mode de transport. Les cabinets de conseil qui comparent les coûts porte-à-porte pourraient trouver les trains Madrid-Barcelone encore plus attractifs par rapport aux vols, sachant que les retards donnent droit à une compensation. Cependant, les budgets mobilité devront intégrer une charge administrative supplémentaire : les entreprises devront mettre en place des procédures pour réclamer et suivre les remboursements au nom de leurs employés en déplacement.
Renfe a versé 42 millions d’euros d’indemnités pour retards l’an dernier ; selon des estimations internes, la nouvelle règle pourrait tripler ce montant, sauf si les marges horaires sont revues ou la ponctualité améliorée. Les analystes estiment que cette mesure pourrait accélérer la transition de Renfe vers la maintenance prédictive et la planification dynamique assistée par intelligence artificielle, un avantage pour la fiabilité à long terme.
Les prochaines étapes immédiates incluent une période de trois mois pour que l’opérateur adapte ses systèmes de réservation et ses applications de notification aux passagers à cette nouvelle politique plus stricte.
Cette réforme, portée par le Parti populaire dans l’opposition et soutenue par une coalition inattendue gauche-droite, annule des règles adoptées à peine l’an dernier. Le ministre des Transports, Óscar Puente, a dénoncé cette mesure comme « populiste » et a prévenu de possibles recours juridiques, tandis que Renfe estime qu’elle désavantage l’opérateur public face à ses concurrents Ouigo et Iryo, qui en sont exemptés.
Pour les voyageurs d’affaires, cette modification pourrait influencer le choix du mode de transport. Les cabinets de conseil qui comparent les coûts porte-à-porte pourraient trouver les trains Madrid-Barcelone encore plus attractifs par rapport aux vols, sachant que les retards donnent droit à une compensation. Cependant, les budgets mobilité devront intégrer une charge administrative supplémentaire : les entreprises devront mettre en place des procédures pour réclamer et suivre les remboursements au nom de leurs employés en déplacement.
Renfe a versé 42 millions d’euros d’indemnités pour retards l’an dernier ; selon des estimations internes, la nouvelle règle pourrait tripler ce montant, sauf si les marges horaires sont revues ou la ponctualité améliorée. Les analystes estiment que cette mesure pourrait accélérer la transition de Renfe vers la maintenance prédictive et la planification dynamique assistée par intelligence artificielle, un avantage pour la fiabilité à long terme.
Les prochaines étapes immédiates incluent une période de trois mois pour que l’opérateur adapte ses systèmes de réservation et ses applications de notification aux passagers à cette nouvelle politique plus stricte.









