
Le gouvernement chypriote a profité de sa dernière réunion de cabinet de l’année pour approuver une hausse de 8,8 % du salaire minimum national, le portant de 1 000 € (brut, après période d’essai) à 1 088 € par mois à compter du 1er janvier 2026. Le ministre du Travail, Marinos Moushiouttas, a confirmé cette décision lors d’une conférence de presse tardive le 23 décembre, précisant que le taux d’entrée pour les six premiers mois d’emploi passera de 900 € à 979 €. Cette révision fait suite à une évaluation tripartite de six mois, qui a comparé les rémunérations au salaire médian chypriote ainsi qu’à la directive européenne sur les salaires minimums adéquats.
Contexte : Chypre a instauré un salaire minimum légal seulement en janvier 2024. Depuis, des recettes touristiques record et des taux de vacance à deux chiffres dans l’hôtellerie et la construction ont alimenté un marché du travail tendu, dépendant fortement des travailleurs originaires de pays tiers et des salariés détachés de l’UE. Ce nouveau seuil représente environ 58 % du salaire médian national — en deçà de la recommandation européenne de viser 60 %, mais suffisamment élevé, selon les employeurs, pour réduire les marges dans des secteurs comme le commerce de détail et la restauration, déjà fragilisés par la saisonnalité.
Réaction des employeurs : La Fédération des Employeurs et Industriels (OEB) a qualifié cette augmentation de « disproportionnée et économiquement injustifiée », avertissant le 24 décembre que les entreprises incapables de répercuter ces coûts salariaux pourraient réduire leurs effectifs ou freiner leurs investissements. L’OEB estime que cette hausse accentuera les pressions inflationnistes alors que Chypre cherche à rester compétitive en vue de sa présidence du Conseil de l’UE et d’une possible adhésion à Schengen en 2026. Les multinationales employant du personnel détaché ou disposant de centres de services régionaux sur l’île devront rapidement revoir leurs grilles salariales et budgets d’affectation ; le non-respect peut entraîner des amendes allant jusqu’à 5 000 € par salarié.
Réponse syndicale : Dans un communiqué conjoint rare, les trois principales confédérations syndicales — SEK, PEO et DEOK — ont qualifié cette révision de « progrès, mais loin d’être suffisant ». Elles estiment que 50 000 travailleurs à bas salaire en bénéficieront immédiatement, tout en soulignant que seulement 67 € des 188 € d’augmentation représentent un gain réel une fois déduite l’allocation automatique d’ajustement au coût de la vie (ATA). Les syndicats réclament que le salaire minimum atteigne au moins 60 % du salaire médian — soit environ 1 130 € — et promettent de porter ce dossier lors des négociations collectives de 2026.
Conséquences pratiques :
• Les responsables de la mobilité internationale doivent mettre à jour les indices de coût de la vie, les indemnités de pénibilité et les calculs de paie fictive avant le 1er janvier.
• Les renouvellements de permis de travail déposés après cette date doivent mentionner le nouveau salaire dans les contrats d’emploi enregistrés auprès du Registre civil et du Département de la migration.
• Les notifications relatives aux travailleurs détachés, conformément à la directive européenne sur l’application des règles aux travailleurs détachés, doivent immédiatement refléter cette hausse.
• Les entreprises opérant dans les zones franches ou sous régime IP-box doivent revoir leur planification des effectifs, car l’augmentation des salaires pourrait réduire les gains d’optimisation fiscale.
Dans ce contexte administratif, les entreprises et les salariés détachés peuvent simplifier les démarches de visa, permis de séjour et légalisation de documents via VisaHQ. Le portail chypriote de la plateforme (https://www.visahq.com/cyprus/) centralise les exigences, propose un suivi digitalisé et un accompagnement expert, aidant ainsi les organisations à rester conformes face aux évolutions des seuils salariaux ou des conditions d’emploi.
À l’avenir, le ministère du Travail a promis une nouvelle évaluation en juin 2026, qui prendra en compte les données de productivité et l’impact de la transposition de la directive européenne sur le salaire minimum. Pour l’heure, Chypre rejoint le Portugal, Malte et la Slovénie parmi les petites économies de l’UE offrant un plancher légal supérieur à 1 000 €, une évolution qui pourrait à la fois attirer et freiner les talents mobiles selon les secteurs et niveaux de qualification.
Contexte : Chypre a instauré un salaire minimum légal seulement en janvier 2024. Depuis, des recettes touristiques record et des taux de vacance à deux chiffres dans l’hôtellerie et la construction ont alimenté un marché du travail tendu, dépendant fortement des travailleurs originaires de pays tiers et des salariés détachés de l’UE. Ce nouveau seuil représente environ 58 % du salaire médian national — en deçà de la recommandation européenne de viser 60 %, mais suffisamment élevé, selon les employeurs, pour réduire les marges dans des secteurs comme le commerce de détail et la restauration, déjà fragilisés par la saisonnalité.
Réaction des employeurs : La Fédération des Employeurs et Industriels (OEB) a qualifié cette augmentation de « disproportionnée et économiquement injustifiée », avertissant le 24 décembre que les entreprises incapables de répercuter ces coûts salariaux pourraient réduire leurs effectifs ou freiner leurs investissements. L’OEB estime que cette hausse accentuera les pressions inflationnistes alors que Chypre cherche à rester compétitive en vue de sa présidence du Conseil de l’UE et d’une possible adhésion à Schengen en 2026. Les multinationales employant du personnel détaché ou disposant de centres de services régionaux sur l’île devront rapidement revoir leurs grilles salariales et budgets d’affectation ; le non-respect peut entraîner des amendes allant jusqu’à 5 000 € par salarié.
Réponse syndicale : Dans un communiqué conjoint rare, les trois principales confédérations syndicales — SEK, PEO et DEOK — ont qualifié cette révision de « progrès, mais loin d’être suffisant ». Elles estiment que 50 000 travailleurs à bas salaire en bénéficieront immédiatement, tout en soulignant que seulement 67 € des 188 € d’augmentation représentent un gain réel une fois déduite l’allocation automatique d’ajustement au coût de la vie (ATA). Les syndicats réclament que le salaire minimum atteigne au moins 60 % du salaire médian — soit environ 1 130 € — et promettent de porter ce dossier lors des négociations collectives de 2026.
Conséquences pratiques :
• Les responsables de la mobilité internationale doivent mettre à jour les indices de coût de la vie, les indemnités de pénibilité et les calculs de paie fictive avant le 1er janvier.
• Les renouvellements de permis de travail déposés après cette date doivent mentionner le nouveau salaire dans les contrats d’emploi enregistrés auprès du Registre civil et du Département de la migration.
• Les notifications relatives aux travailleurs détachés, conformément à la directive européenne sur l’application des règles aux travailleurs détachés, doivent immédiatement refléter cette hausse.
• Les entreprises opérant dans les zones franches ou sous régime IP-box doivent revoir leur planification des effectifs, car l’augmentation des salaires pourrait réduire les gains d’optimisation fiscale.
Dans ce contexte administratif, les entreprises et les salariés détachés peuvent simplifier les démarches de visa, permis de séjour et légalisation de documents via VisaHQ. Le portail chypriote de la plateforme (https://www.visahq.com/cyprus/) centralise les exigences, propose un suivi digitalisé et un accompagnement expert, aidant ainsi les organisations à rester conformes face aux évolutions des seuils salariaux ou des conditions d’emploi.
À l’avenir, le ministère du Travail a promis une nouvelle évaluation en juin 2026, qui prendra en compte les données de productivité et l’impact de la transposition de la directive européenne sur le salaire minimum. Pour l’heure, Chypre rejoint le Portugal, Malte et la Slovénie parmi les petites économies de l’UE offrant un plancher légal supérieur à 1 000 €, une évolution qui pourrait à la fois attirer et freiner les talents mobiles selon les secteurs et niveaux de qualification.







