
Lors d’une séance extraordinaire le 23 décembre 2025, la Chambre des communes a adopté le projet de loi C-12 – officiellement intitulé Loi sur le renforcement du système d’immigration et des frontières du Canada – après seulement six semaines d’étude en comité. Ce projet de loi omnibus de 326 pages est désormais transmis au Sénat, où le gouvernement espère obtenir la sanction royale avant la suspension des travaux parlementaires en février.
Le projet de loi C-12 constitue la refonte la plus importante du système canadien de détermination du statut de réfugié depuis le début des années 2000. La législation interdirait à la plupart des personnes de présenter une demande d’asile si elles attendent plus de 12 mois après leur arrivée au Canada, et exclurait les demandes faites à un point d’entrée terrestre plus de 14 jours après la première arrivée aux États-Unis. Les personnes ainsi exclues seraient redirigées vers un processus restreint d’« évaluation des risques avant renvoi », qui rejette historiquement environ 80 % des demandes, accélérant de fait les expulsions.
Au-delà de l’asile, le projet de loi donne au ministre de l’Immigration le pouvoir de « suspendre, limiter ou annuler » toute catégorie de visa pour une durée maximale de deux ans en cas « d’urgence » – une disposition que les critiques craignent de voir utilisée pour geler sans préavis les flux d’étudiants internationaux ou de permis de travail. Il autorise également l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) à collecter et partager davantage de données biométriques et d’historique de voyage avec les autorités américaines et les polices provinciales, suscitant des inquiétudes en matière de vie privée.
Pour les voyageurs et employeurs cherchant à s’y retrouver dans ces changements majeurs, le portail Canada de VisaHQ (https://www.visahq.com/canada/) propose des alertes politiques en temps réel, des listes de documents personnalisées et un soutien accéléré pour toutes les catégories de visas canadiens – aidant ainsi les clients à rester en conformité même en cas de « suspension » soudaine ou de nouvelles règles biométriques.
Le gouvernement justifie ces réformes par la nécessité de soulager la Commission de l’immigration et du statut de réfugié et de décourager le « forum shopping » aux frontières canado-américaines. Les groupes d’affaires craignent toutefois que les larges pouvoirs ministériels n’engendrent une incertitude réglementaire pour les employeurs dépendant du Programme des travailleurs étrangers temporaires et des transferts de compétences à l’échelle mondiale. De leur côté, les organisations de défense des droits humains alertent sur le fait que l’Accord sur les tiers pays sûrs avec Washington limite déjà l’accès à la protection, et que le projet de loi C-12 risque de contrevenir aux obligations du Canada en vertu de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés.
Si ce projet de loi devient loi, les entreprises doivent s’attendre à davantage d’inspections de conformité aux points d’entrée, à des expulsions plus rapides des demandeurs rejetés, et à la possibilité que certaines catégories de permis de travail soient gelées avec peu de consultation. Les responsables de la mobilité sont invités à suivre le débat au Sénat en janvier et à préparer des plans de contingence pour les transferts transfrontaliers dont le statut pourrait être affecté par une « suspension » politique soudaine.
Le projet de loi C-12 constitue la refonte la plus importante du système canadien de détermination du statut de réfugié depuis le début des années 2000. La législation interdirait à la plupart des personnes de présenter une demande d’asile si elles attendent plus de 12 mois après leur arrivée au Canada, et exclurait les demandes faites à un point d’entrée terrestre plus de 14 jours après la première arrivée aux États-Unis. Les personnes ainsi exclues seraient redirigées vers un processus restreint d’« évaluation des risques avant renvoi », qui rejette historiquement environ 80 % des demandes, accélérant de fait les expulsions.
Au-delà de l’asile, le projet de loi donne au ministre de l’Immigration le pouvoir de « suspendre, limiter ou annuler » toute catégorie de visa pour une durée maximale de deux ans en cas « d’urgence » – une disposition que les critiques craignent de voir utilisée pour geler sans préavis les flux d’étudiants internationaux ou de permis de travail. Il autorise également l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) à collecter et partager davantage de données biométriques et d’historique de voyage avec les autorités américaines et les polices provinciales, suscitant des inquiétudes en matière de vie privée.
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Le gouvernement justifie ces réformes par la nécessité de soulager la Commission de l’immigration et du statut de réfugié et de décourager le « forum shopping » aux frontières canado-américaines. Les groupes d’affaires craignent toutefois que les larges pouvoirs ministériels n’engendrent une incertitude réglementaire pour les employeurs dépendant du Programme des travailleurs étrangers temporaires et des transferts de compétences à l’échelle mondiale. De leur côté, les organisations de défense des droits humains alertent sur le fait que l’Accord sur les tiers pays sûrs avec Washington limite déjà l’accès à la protection, et que le projet de loi C-12 risque de contrevenir aux obligations du Canada en vertu de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés.
Si ce projet de loi devient loi, les entreprises doivent s’attendre à davantage d’inspections de conformité aux points d’entrée, à des expulsions plus rapides des demandeurs rejetés, et à la possibilité que certaines catégories de permis de travail soient gelées avec peu de consultation. Les responsables de la mobilité sont invités à suivre le débat au Sénat en janvier et à préparer des plans de contingence pour les transferts transfrontaliers dont le statut pourrait être affecté par une « suspension » politique soudaine.










