
Le Comité consultatif sur la migration (MAC) a profité de son rapport annuel 2025, présenté au Parlement le 17 décembre 2025, pour inviter les ministres à revoir les règles salariales qui régissent le visa phare du Royaume-Uni, le Skilled Worker.
Actuellement, les employeurs doivent verser aux travailleurs étrangers le salaire le plus élevé entre un plancher général de 41 700 £ et le salaire médian (50e percentile) propre à chaque métier. Le MAC constate que lier chaque poste au salaire médian a engendré des « résultats pervers » : les jeunes ingénieurs du Nord-Est et les techniciens de laboratoire dans les villes universitaires se retrouvent exclus du parrainage, tandis que les postes mieux rémunérés à Londres passent sans difficulté. Le comité estime que ces règles ne remplissent plus leurs objectifs initiaux, à savoir protéger les travailleurs locaux contre la concurrence déloyale et garantir un bénéfice fiscal pour le Royaume-Uni.
Le MAC recommande donc de réajuster les seuils salariaux spécifiques à chaque métier au 25e percentile des revenus britanniques — un niveau toujours bien supérieur au salaire minimum national, mais plus accessible pour des secteurs en croissance comme la fabrication avancée, les technologies vertes et les spin-offs de R&D. Il propose également de maintenir le seuil général à 41 700 £ (plutôt que de l’augmenter à nouveau en avril) et de supprimer les voies peu utilisées, comme le visa Scale-up, sauf si une demande réelle du marché du travail est démontrée.
Pour les entreprises confrontées à ces exigences en évolution, des services spécialisés en visas peuvent faciliter la démarche. L’équipe dédiée du Royaume-Uni chez VisaHQ aide les sponsors et les candidats à rassembler les documents conformes, à calculer les seuils salariaux et à soumettre les demandes de Skilled Worker selon les dernières directives du Home Office. Plus d’informations sont disponibles sur https://www.visahq.com/united-kingdom/.
Pour les employeurs, ces changements rouvriraient des segments du vivier de talents qui se sont quasiment refermés lorsque le gouvernement a durci les règles plus tôt cette année. Les universités affirment avoir dû laisser des postes de recherche vacants ; les PME régionales rencontrent des difficultés similaires. Si les ministres suivent ces recommandations, les sponsors pourraient appliquer les salaires au 25e percentile dès avril 2026, laissant aux équipes RH seulement trois mois pour ajuster la modélisation des salaires, les budgets des certificats de parrainage et la planification des travailleurs détachés.
Sur le plan politique, cette révision met la nouvelle ministre de l’Intérieur sous pression pour concilier l’engagement du Premier ministre de réduire l’immigration nette avec les alertes des entreprises sur les pénuries de compétences. Les responsables du Trésor noteront que le MAC prévoit que le modèle recommandé offrirait toujours la contribution fiscale à vie la plus élevée parmi toutes les options envisagées. Les multinationales devront surveiller la publication d’une déclaration officielle des changements début 2026 et intégrer les économies potentielles dans leurs prévisions de coûts de main-d’œuvre.
Actuellement, les employeurs doivent verser aux travailleurs étrangers le salaire le plus élevé entre un plancher général de 41 700 £ et le salaire médian (50e percentile) propre à chaque métier. Le MAC constate que lier chaque poste au salaire médian a engendré des « résultats pervers » : les jeunes ingénieurs du Nord-Est et les techniciens de laboratoire dans les villes universitaires se retrouvent exclus du parrainage, tandis que les postes mieux rémunérés à Londres passent sans difficulté. Le comité estime que ces règles ne remplissent plus leurs objectifs initiaux, à savoir protéger les travailleurs locaux contre la concurrence déloyale et garantir un bénéfice fiscal pour le Royaume-Uni.
Le MAC recommande donc de réajuster les seuils salariaux spécifiques à chaque métier au 25e percentile des revenus britanniques — un niveau toujours bien supérieur au salaire minimum national, mais plus accessible pour des secteurs en croissance comme la fabrication avancée, les technologies vertes et les spin-offs de R&D. Il propose également de maintenir le seuil général à 41 700 £ (plutôt que de l’augmenter à nouveau en avril) et de supprimer les voies peu utilisées, comme le visa Scale-up, sauf si une demande réelle du marché du travail est démontrée.
Pour les entreprises confrontées à ces exigences en évolution, des services spécialisés en visas peuvent faciliter la démarche. L’équipe dédiée du Royaume-Uni chez VisaHQ aide les sponsors et les candidats à rassembler les documents conformes, à calculer les seuils salariaux et à soumettre les demandes de Skilled Worker selon les dernières directives du Home Office. Plus d’informations sont disponibles sur https://www.visahq.com/united-kingdom/.
Pour les employeurs, ces changements rouvriraient des segments du vivier de talents qui se sont quasiment refermés lorsque le gouvernement a durci les règles plus tôt cette année. Les universités affirment avoir dû laisser des postes de recherche vacants ; les PME régionales rencontrent des difficultés similaires. Si les ministres suivent ces recommandations, les sponsors pourraient appliquer les salaires au 25e percentile dès avril 2026, laissant aux équipes RH seulement trois mois pour ajuster la modélisation des salaires, les budgets des certificats de parrainage et la planification des travailleurs détachés.
Sur le plan politique, cette révision met la nouvelle ministre de l’Intérieur sous pression pour concilier l’engagement du Premier ministre de réduire l’immigration nette avec les alertes des entreprises sur les pénuries de compétences. Les responsables du Trésor noteront que le MAC prévoit que le modèle recommandé offrirait toujours la contribution fiscale à vie la plus élevée parmi toutes les options envisagées. Les multinationales devront surveiller la publication d’une déclaration officielle des changements début 2026 et intégrer les économies potentielles dans leurs prévisions de coûts de main-d’œuvre.








