
Le Conseil national autrichien (Nationalrat) a voté la prolongation de six mois de la suspension controversée des droits de regroupement familial pour les réfugiés reconnus et les bénéficiaires d’une protection subsidiaire, repoussant ainsi la reprise possible au plus tôt au 2 juillet 2026. Cette extension a été approuvée le 17 décembre 2025 par la Commission principale du parlement, après la présentation par le ministère de l’Intérieur d’une analyse d’impact de 48 pages alertant sur le risque de surcharge des écoles, des services sociaux et des capacités d’hébergement en cas d’arrivées supplémentaires.
Le gel avait été instauré pour la première fois le 3 juillet 2025 en vertu de l’article 36 de la loi sur l’asile. Depuis, seules quelques exemptions humanitaires ont été accordées. Le ministre de l’Intérieur, Gerhard Karner, a soutenu que les pressions structurelles « n’ont pas fondamentalement changé » et a insisté sur la nécessité de cette mesure pour garantir l’ordre public et la sécurité nationale. Les députés de la coalition ÖVP, SPÖ et NEOS ont appuyé le renouvellement ; le FPÖ a soutenu la motion tout en réclamant des expulsions plus rapides, tandis que les Verts ont accusé le gouvernement de « manipuler les droits humains à des fins politiques ».
Pour les employeurs et les responsables de la mobilité, cette prolongation supprime une incertitude à court terme concernant les déplacements des personnes à charge, mais complique les défis RH : les nouveaux collaborateurs bénéficiant d’un statut protégé ne peuvent pas faire venir leur conjoint ou leurs enfants, ce qui complique le déploiement des talents et leur fidélisation à long terme. Les entreprises doivent anticiper des coûts accrus liés à la prise en charge des familles séparées et se préparer à des changements soudains de politique si les tribunaux annulent le décret ; plusieurs ONG envisagent déjà des recours devant la Cour constitutionnelle autrichienne et la Cour de justice de l’Union européenne.
À ce stade, un soutien spécialisé dans le traitement des visas peut alléger une partie de la charge administrative. VisaHQ, par exemple, propose un portail dédié à l’Autriche (https://www.visahq.com/austria/) avec des informations actualisées sur les conditions d’entrée, des listes de documents et des options de dépôt accéléré. Les équipes RH et les familles concernées peuvent utiliser ce service pour identifier d’éventuelles exemptions humanitaires, explorer d’autres catégories de visas pour les personnes à charge ou organiser des documents de voyage Schengen pour des visites temporaires, atténuant ainsi l’impact de la suspension en cours.
Les multinationales devraient revoir leurs contrats de mission et leurs politiques de mobilité pour intégrer cette interdiction prolongée, offrir des aides renforcées aux familles lorsque c’est possible et rester attentives aux exemptions humanitaires individuelles qui pourraient encore être obtenues en cas de « difficultés exceptionnelles ». Les experts en immigration prévoient un nouvel examen parlementaire à la mi-2026, tout en avertissant qu’une nouvelle prolongation de six mois reste juridiquement possible jusqu’en septembre 2026.
Dans le contexte plus large de l’UE, la position ferme de Vienne illustre les divergences dans la gestion des migrations à l’approche des élections européennes de l’année prochaine. D’autres États membres pourraient subir des pressions accrues à leurs frontières, les demandeurs d’asile ne pouvant pas se regrouper en Autriche cherchant d’autres destinations, ce qui pourrait modifier les flux de mobilité régionaux.
Le gel avait été instauré pour la première fois le 3 juillet 2025 en vertu de l’article 36 de la loi sur l’asile. Depuis, seules quelques exemptions humanitaires ont été accordées. Le ministre de l’Intérieur, Gerhard Karner, a soutenu que les pressions structurelles « n’ont pas fondamentalement changé » et a insisté sur la nécessité de cette mesure pour garantir l’ordre public et la sécurité nationale. Les députés de la coalition ÖVP, SPÖ et NEOS ont appuyé le renouvellement ; le FPÖ a soutenu la motion tout en réclamant des expulsions plus rapides, tandis que les Verts ont accusé le gouvernement de « manipuler les droits humains à des fins politiques ».
Pour les employeurs et les responsables de la mobilité, cette prolongation supprime une incertitude à court terme concernant les déplacements des personnes à charge, mais complique les défis RH : les nouveaux collaborateurs bénéficiant d’un statut protégé ne peuvent pas faire venir leur conjoint ou leurs enfants, ce qui complique le déploiement des talents et leur fidélisation à long terme. Les entreprises doivent anticiper des coûts accrus liés à la prise en charge des familles séparées et se préparer à des changements soudains de politique si les tribunaux annulent le décret ; plusieurs ONG envisagent déjà des recours devant la Cour constitutionnelle autrichienne et la Cour de justice de l’Union européenne.
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Les multinationales devraient revoir leurs contrats de mission et leurs politiques de mobilité pour intégrer cette interdiction prolongée, offrir des aides renforcées aux familles lorsque c’est possible et rester attentives aux exemptions humanitaires individuelles qui pourraient encore être obtenues en cas de « difficultés exceptionnelles ». Les experts en immigration prévoient un nouvel examen parlementaire à la mi-2026, tout en avertissant qu’une nouvelle prolongation de six mois reste juridiquement possible jusqu’en septembre 2026.
Dans le contexte plus large de l’UE, la position ferme de Vienne illustre les divergences dans la gestion des migrations à l’approche des élections européennes de l’année prochaine. D’autres États membres pourraient subir des pressions accrues à leurs frontières, les demandeurs d’asile ne pouvant pas se regrouper en Autriche cherchant d’autres destinations, ce qui pourrait modifier les flux de mobilité régionaux.









