
Bruxelles – 16 décembre 2025. Les attachés du ministère de l’Intérieur des 27 États membres de l’UE se sont réunis aujourd’hui dans le bâtiment Justus Lipsius du Conseil de l’Union européenne pour la session de clôture du groupe de travail ad hoc sur les instruments financiers en matière de justice et d’affaires intérieures (JAI). Lors de cette réunion de deux jours, des textes de compromis proposés par la présidence ont été approuvés pour trois nouveaux règlements qui mobiliseront environ 18 milliards d’euros entre 2028 et 2034, destinés à la gestion des frontières, à la gouvernance de Schengen et à la politique commune des visas. La France, qui possède la plus longue frontière terrestre extérieure de l’UE et accueillera plusieurs événements sportifs et diplomatiques majeurs au début des années 2030, devrait être l’un des principaux bénéficiaires.
Que contient ce paquet ? Le premier règlement crée un fonds dédié « Schengen & gestion intégrée des frontières » pour financer les technologies de contrôle aux frontières intelligentes (dont les bornes biométriques EES/ETIAS, les portiques électroniques PARAFE et les lecteurs de passeports mobiles), les opérations conjointes de Frontex ainsi que les contrôles intérieurs visant à lutter contre les réseaux de passeurs. Un second instrument réserve des fonds pour des projets d’asile, de migration et d’intégration, tandis qu’un troisième couvre des initiatives de sécurité intérieure telles que les bases de données interopérables et la coopération policière. En tirant les leçons des Jeux Olympiques de Paris 2024, les coûts éligibles incluront désormais les infrastructures temporaires pour les grands événements générant des pics exceptionnels de passagers.
Pour les voyageurs et les responsables mobilité d’entreprise confrontés aux nouvelles exigences EES/ETIAS, le portail France de VisaHQ (https://www.visahq.com/france/) offre des conseils en temps réel, des listes de documents simplifiées et des services de demande accélérée pour les visas Schengen et les permis de travail. Cette plateforme regroupe les dernières mises à jour consulaires et fournit un accompagnement personnalisé pour aider les particuliers et les équipes RH à rester en conformité, alors que la France déploie les outils de gestion des frontières financés par ce paquet européen.
Priorités françaises. Selon des diplomates, Paris a obtenu l’insertion d’une clause permettant aux États membres de demander le remboursement des « tests de résistance liés aux Jeux Olympiques » du Système Entrée/Sortie prévus pour le printemps 2026, ainsi que des améliorations aux contrôles juxtaposés au Royaume-Uni (St Pancras, Douvres et Folkestone). Le ministère de l’Intérieur estime que la France sollicitera environ 1,9 milliard d’euros sur la période de sept ans, couvrant notamment les bornes biométriques dans des aéroports régionaux comme Bordeaux-Mérignac et un centre de commandement opérationnel 24h/24 à Lille pour surveiller les contrôles intérieurs Schengen le long de la frontière belge. Les entreprises françaises spécialisées dans les technologies frontalières — Thales, Idemia et Atos — sont prêtes à concourir pour des appels d’offres lucratifs dès que les règlements obtiendront l’approbation finale du Parlement à la mi-2026.
Impact pour les voyageurs d’affaires. Pour les multinationales déplaçant leurs collaborateurs en France, ces nouveaux fonds devraient se traduire par une capacité accrue de portiques électroniques automatisés, des files d’attente réduites et des options de pré-enregistrement numérique plus claires. Le paquet alloue également 350 millions d’euros à des programmes pilotes visant à connecter les bases de données « voyageurs de confiance » des entreprises aux systèmes biométriques Schengen — une initiative soutenue par le MEDEF pour faciliter le passage des voyageurs fréquents à Paris-Charles-de-Gaulle et Lyon-Saint-Exupéry.
Prochaines étapes. Les textes de compromis sont désormais transmis au COREPER, puis soumis à un vote en première lecture lors du Conseil Justice et Affaires Intérieures de janvier 2026. Les autorités françaises annoncent qu’elles pousseront pour une adoption rapide afin que les appels à projets puissent être lancés dès début 2027, offrant ainsi aux aéroports et aux préfectures un délai suffisant avant l’entrée en vigueur complète du Système Entrée/Sortie en avril 2026. Les entreprises disposant de programmes de mobilité sont invitées à suivre le portail « France Relance Mobilité » du ministère de l’Intérieur, où seront publiées les opportunités de cofinancement et les modèles de partenariats public-privé dès l’activation des lignes budgétaires européennes.
Que contient ce paquet ? Le premier règlement crée un fonds dédié « Schengen & gestion intégrée des frontières » pour financer les technologies de contrôle aux frontières intelligentes (dont les bornes biométriques EES/ETIAS, les portiques électroniques PARAFE et les lecteurs de passeports mobiles), les opérations conjointes de Frontex ainsi que les contrôles intérieurs visant à lutter contre les réseaux de passeurs. Un second instrument réserve des fonds pour des projets d’asile, de migration et d’intégration, tandis qu’un troisième couvre des initiatives de sécurité intérieure telles que les bases de données interopérables et la coopération policière. En tirant les leçons des Jeux Olympiques de Paris 2024, les coûts éligibles incluront désormais les infrastructures temporaires pour les grands événements générant des pics exceptionnels de passagers.
Pour les voyageurs et les responsables mobilité d’entreprise confrontés aux nouvelles exigences EES/ETIAS, le portail France de VisaHQ (https://www.visahq.com/france/) offre des conseils en temps réel, des listes de documents simplifiées et des services de demande accélérée pour les visas Schengen et les permis de travail. Cette plateforme regroupe les dernières mises à jour consulaires et fournit un accompagnement personnalisé pour aider les particuliers et les équipes RH à rester en conformité, alors que la France déploie les outils de gestion des frontières financés par ce paquet européen.
Priorités françaises. Selon des diplomates, Paris a obtenu l’insertion d’une clause permettant aux États membres de demander le remboursement des « tests de résistance liés aux Jeux Olympiques » du Système Entrée/Sortie prévus pour le printemps 2026, ainsi que des améliorations aux contrôles juxtaposés au Royaume-Uni (St Pancras, Douvres et Folkestone). Le ministère de l’Intérieur estime que la France sollicitera environ 1,9 milliard d’euros sur la période de sept ans, couvrant notamment les bornes biométriques dans des aéroports régionaux comme Bordeaux-Mérignac et un centre de commandement opérationnel 24h/24 à Lille pour surveiller les contrôles intérieurs Schengen le long de la frontière belge. Les entreprises françaises spécialisées dans les technologies frontalières — Thales, Idemia et Atos — sont prêtes à concourir pour des appels d’offres lucratifs dès que les règlements obtiendront l’approbation finale du Parlement à la mi-2026.
Impact pour les voyageurs d’affaires. Pour les multinationales déplaçant leurs collaborateurs en France, ces nouveaux fonds devraient se traduire par une capacité accrue de portiques électroniques automatisés, des files d’attente réduites et des options de pré-enregistrement numérique plus claires. Le paquet alloue également 350 millions d’euros à des programmes pilotes visant à connecter les bases de données « voyageurs de confiance » des entreprises aux systèmes biométriques Schengen — une initiative soutenue par le MEDEF pour faciliter le passage des voyageurs fréquents à Paris-Charles-de-Gaulle et Lyon-Saint-Exupéry.
Prochaines étapes. Les textes de compromis sont désormais transmis au COREPER, puis soumis à un vote en première lecture lors du Conseil Justice et Affaires Intérieures de janvier 2026. Les autorités françaises annoncent qu’elles pousseront pour une adoption rapide afin que les appels à projets puissent être lancés dès début 2027, offrant ainsi aux aéroports et aux préfectures un délai suffisant avant l’entrée en vigueur complète du Système Entrée/Sortie en avril 2026. Les entreprises disposant de programmes de mobilité sont invitées à suivre le portail « France Relance Mobilité » du ministère de l’Intérieur, où seront publiées les opportunités de cofinancement et les modèles de partenariats public-privé dès l’activation des lignes budgétaires européennes.










