
Un reportage spécial diffusé par l’émission d’actualité de Yle, MOT, et résumé dans Selkouutiset le 12 décembre 2025, a suscité une profonde réflexion dans les milieux de l’enseignement supérieur et de l’immigration en Finlande. Des journalistes infiltrés, se faisant passer pour des candidats, ont révélé l’existence d’un réseau d’« agents éducatifs » privés en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, qui vendent des diplômes finlandais en promettant des emplois à temps partiel faciles, une résidence permanente rapide et des prestations sociales généreuses. En réalité, de nombreux étudiants internationaux arrivent dans un marché du travail tendu, avec un coût de la vie élevé et un soutien limité, contraignant certains à faire la queue dans les banques alimentaires.
La Finlande recrute activement des talents à l’étranger — les permis de séjour étudiants hors UE ont triplé depuis 2022 — mais s’appuie sur des agents tiers pour canaliser les candidatures. L’enquête a montré que des commissions pouvant atteindre 2 000 € par étudiant accepté encouragent les exagérations. Une agence basée au Bangladesh vantait que « la Finlande est le pays le plus heureux du monde et obtenir un passeport est simple », tandis qu’une autre affirmait que les étudiants pouvaient « gagner 2 500 € par mois en travail occasionnel » — soit le double des salaires habituels dans les emplois de service débutants.
Selon la loi finlandaise, les universités sont responsables de la véracité des communications faites en leur nom, mais la surveillance a été inégale. Le ministère de l’Éducation a immédiatement annoncé la création d’un groupe de travail chargé d’élaborer un code de conduite obligatoire pour les partenaires de recrutement, s’inspirant du cadre australien ESOS. Les mesures proposées incluent des registres publics d’agents, des audits aléatoires et des sanctions allant de la suspension à la prise en charge des frais de rapatriement des étudiants.
Pour les futurs étudiants ou employeurs souhaitant plus de clarté avant d’entamer les démarches de visa finlandais, VisaHQ propose des listes de contrôle à jour, des informations sur les frais et un accompagnement personnalisé. Leur portail Finlande (https://www.visahq.com/finland/) résume les catégories de permis de séjour, les délais de traitement et les documents financiers requis, aidant les candidats à avoir des attentes réalistes et à éviter des erreurs coûteuses.
Pour les employeurs multinationaux qui gèrent des programmes de rotation pour diplômés, ces révélations rappellent l’importance de modérer les communications sur la relocalisation et de fournir des briefings réalistes sur le coût de la vie. Les conseillers en immigration soulignent également que Migri peut révoquer les permis de séjour si un étudiant ne progresse pas académiquement ou ne respecte pas les seuils de revenus minimaux — des risques qui augmentent si les attentes ne sont pas bien gérées.
Les universités craignent un impact négatif sur leur réputation dans des marchés prioritaires comme l’Inde et le Vietnam, mais voient aussi une opportunité de se tourner vers des canaux de recrutement directs et numériques. L’Université de Turku a déjà annoncé qu’elle cessera d’utiliser des agents en 2026 et lancera son propre portail d’admissions multilingue. Parallèlement, les associations étudiantes réclament un renforcement des services d’emploi sur campus et une limitation des hausses annuelles des frais de scolarité pour garantir que la Finlande reste compétitive face aux programmes néerlandais et allemands.
La Finlande recrute activement des talents à l’étranger — les permis de séjour étudiants hors UE ont triplé depuis 2022 — mais s’appuie sur des agents tiers pour canaliser les candidatures. L’enquête a montré que des commissions pouvant atteindre 2 000 € par étudiant accepté encouragent les exagérations. Une agence basée au Bangladesh vantait que « la Finlande est le pays le plus heureux du monde et obtenir un passeport est simple », tandis qu’une autre affirmait que les étudiants pouvaient « gagner 2 500 € par mois en travail occasionnel » — soit le double des salaires habituels dans les emplois de service débutants.
Selon la loi finlandaise, les universités sont responsables de la véracité des communications faites en leur nom, mais la surveillance a été inégale. Le ministère de l’Éducation a immédiatement annoncé la création d’un groupe de travail chargé d’élaborer un code de conduite obligatoire pour les partenaires de recrutement, s’inspirant du cadre australien ESOS. Les mesures proposées incluent des registres publics d’agents, des audits aléatoires et des sanctions allant de la suspension à la prise en charge des frais de rapatriement des étudiants.
Pour les futurs étudiants ou employeurs souhaitant plus de clarté avant d’entamer les démarches de visa finlandais, VisaHQ propose des listes de contrôle à jour, des informations sur les frais et un accompagnement personnalisé. Leur portail Finlande (https://www.visahq.com/finland/) résume les catégories de permis de séjour, les délais de traitement et les documents financiers requis, aidant les candidats à avoir des attentes réalistes et à éviter des erreurs coûteuses.
Pour les employeurs multinationaux qui gèrent des programmes de rotation pour diplômés, ces révélations rappellent l’importance de modérer les communications sur la relocalisation et de fournir des briefings réalistes sur le coût de la vie. Les conseillers en immigration soulignent également que Migri peut révoquer les permis de séjour si un étudiant ne progresse pas académiquement ou ne respecte pas les seuils de revenus minimaux — des risques qui augmentent si les attentes ne sont pas bien gérées.
Les universités craignent un impact négatif sur leur réputation dans des marchés prioritaires comme l’Inde et le Vietnam, mais voient aussi une opportunité de se tourner vers des canaux de recrutement directs et numériques. L’Université de Turku a déjà annoncé qu’elle cessera d’utiliser des agents en 2026 et lancera son propre portail d’admissions multilingue. Parallèlement, les associations étudiantes réclament un renforcement des services d’emploi sur campus et une limitation des hausses annuelles des frais de scolarité pour garantir que la Finlande reste compétitive face aux programmes néerlandais et allemands.









