
La Biélorussie est devenue discrètement une destination inattendue mais prisée des voyageurs allemands, tant pour les loisirs que pour les affaires. Le 13 décembre 2025, Minsk a publié le décret présidentiel ▼118/2025 confirmant la prolongation du régime d’exemption de visa de 30 jours pour les citoyens de 38 pays européens, dont l’Allemagne, jusqu’au 31 décembre 2026. Cette mesure, initialement instaurée en 2017 comme une exemption de transit aéroportuaire de 10 jours et progressivement étendue depuis 2024, couvre désormais les arrivées par route, rail et air à tous les points de contrôle internationaux.
Pour les responsables de la mobilité d’entreprise, cette prolongation supprime une étape administrative contraignante, au moment où les exportateurs allemands explorent de nouveaux marchés au sein de l’Union économique eurasiatique. Avant cette exemption, l’obtention d’un visa d’affaires biélorusse prenait généralement entre 10 et 15 jours et nécessitait une lettre d’invitation originale. Les nouvelles règles permettent aux employés allemands d’assister à des réunions, d’installer du matériel ou d’auditer des filiales à court terme, à condition que chaque séjour ne dépasse pas 30 jours et que la durée cumulée en Biélorussie n’excède pas 90 jours par année civile.
Le respect des règles reste toutefois indispensable. Les voyageurs doivent présenter une assurance médicale couvrant la Biélorussie et disposer d’au moins 25 € par jour de séjour. Les ressortissants allemands arrivant de Russie sont exclus, car Moscou et Minsk partagent une zone de visa commune ; ils doivent donc entrer via un pays tiers ou présenter un visa russe. Le ministère de l’Intérieur rappelle également que l’entrée sans visa ne dispense pas des règles d’enregistrement : toute personne séjournant plus de 10 jours doit enregistrer son adresse en ligne ou auprès du bureau local de la citoyenneté.
Pour les voyageurs allemands souhaitant plus de sérénité, la plateforme de conseil en visas VisaHQ peut guider pas à pas à travers toutes les exigences biélorusses et même organiser l’assurance obligatoire en quelques minutes. Leur portail dédié à l’Allemagne (https://www.visahq.com/germany/) suit en temps réel les évolutions des politiques, garantissant aux touristes et aux responsables mobilité une information précise sur les conditions d’entrée sans visa ou la nécessité d’un visa d’affaires classique.
Les opérateurs touristiques en Bavière et en Saxe — régions aux liens culturels et historiques forts avec l’ancien Grand-Duché de Lituanie — ont déjà commencé à proposer des séjours de week-end aux marchés de Noël de Minsk, Brest et Grodno. Les partenaires en partage de code de Lufthansa, LOT et Belavia, rapportent une hausse de 18 % des réservations anticipées pour le premier trimestre 2026, semaine après semaine. Les analystes de ForwardKeys estiment que cette politique pourrait attirer 40 000 visiteurs allemands supplémentaires l’an prochain, à condition que le risque politique reste stable.
D’un point de vue géopolitique, cette initiative est également perçue comme un geste d’apaisement envers l’Europe occidentale, alors que les relations UE-Biélorussie restent tendues en raison des sanctions liées au conflit en Ukraine. Si Bruxelles est peu susceptible d’alléger ces sanctions, les spécialistes de la mobilité soulignent que ce régime sans visa offre aux entreprises allemandes un accès rare et sans friction à un voisin sanctionné — un avantage que ne possèdent pas actuellement leurs concurrents américains ou asiatiques.
Pour les responsables de la mobilité d’entreprise, cette prolongation supprime une étape administrative contraignante, au moment où les exportateurs allemands explorent de nouveaux marchés au sein de l’Union économique eurasiatique. Avant cette exemption, l’obtention d’un visa d’affaires biélorusse prenait généralement entre 10 et 15 jours et nécessitait une lettre d’invitation originale. Les nouvelles règles permettent aux employés allemands d’assister à des réunions, d’installer du matériel ou d’auditer des filiales à court terme, à condition que chaque séjour ne dépasse pas 30 jours et que la durée cumulée en Biélorussie n’excède pas 90 jours par année civile.
Le respect des règles reste toutefois indispensable. Les voyageurs doivent présenter une assurance médicale couvrant la Biélorussie et disposer d’au moins 25 € par jour de séjour. Les ressortissants allemands arrivant de Russie sont exclus, car Moscou et Minsk partagent une zone de visa commune ; ils doivent donc entrer via un pays tiers ou présenter un visa russe. Le ministère de l’Intérieur rappelle également que l’entrée sans visa ne dispense pas des règles d’enregistrement : toute personne séjournant plus de 10 jours doit enregistrer son adresse en ligne ou auprès du bureau local de la citoyenneté.
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Les opérateurs touristiques en Bavière et en Saxe — régions aux liens culturels et historiques forts avec l’ancien Grand-Duché de Lituanie — ont déjà commencé à proposer des séjours de week-end aux marchés de Noël de Minsk, Brest et Grodno. Les partenaires en partage de code de Lufthansa, LOT et Belavia, rapportent une hausse de 18 % des réservations anticipées pour le premier trimestre 2026, semaine après semaine. Les analystes de ForwardKeys estiment que cette politique pourrait attirer 40 000 visiteurs allemands supplémentaires l’an prochain, à condition que le risque politique reste stable.
D’un point de vue géopolitique, cette initiative est également perçue comme un geste d’apaisement envers l’Europe occidentale, alors que les relations UE-Biélorussie restent tendues en raison des sanctions liées au conflit en Ukraine. Si Bruxelles est peu susceptible d’alléger ces sanctions, les spécialistes de la mobilité soulignent que ce régime sans visa offre aux entreprises allemandes un accès rare et sans friction à un voisin sanctionné — un avantage que ne possèdent pas actuellement leurs concurrents américains ou asiatiques.









