
Les données démographiques récentes publiées par l’Office statistique tchèque (ČSÚ) le 12 décembre révèlent que la population de la République tchèque a diminué de 12 300 habitants au cours des trois premiers trimestres de 2025, pour atteindre 10,897 millions. Le solde naturel reste fortement négatif : les décès ont dépassé les naissances de près de 25 100, soit la baisse la plus marquée entre janvier et septembre depuis l’indépendance du pays en 1993. Ce qui a limité la chute, c’est l’immigration nette, qui a ajouté 12 800 résidents sur la même période.
Bien que l’immigration globale ait reculé de 10 % en glissement annuel, avec 85 200 arrivées, le mois de septembre a dérogé à la tendance en enregistrant le flux mensuel le plus élevé (16 700) depuis le début de l’invasion russe à grande échelle en Ukraine. Les responsables du ČSÚ attribuent ce mini-bond à la décision de Kiev fin août d’assouplir les restrictions de voyage pour les hommes âgés de 18 à 22 ans, entraînant une nouvelle vague de demandeurs de protection temporaire et de migrants de travail.
Pour les employeurs, ces chiffres confirment ce que les services RH constatent sur le terrain : le marché du travail, bien que tendu, se desserre à peine. Les taux de postes vacants pour les techniciens, les professionnels de santé et les spécialistes IT restent élevés, et de nombreuses entreprises continuent de recourir aux programmes migratoires ciblés du gouvernement (Travailleur hautement qualifié, Personnel clé et de recherche, Nomade numérique). Pourtant, les quotas pour certaines ambassades – notamment à Kiev, Manille et Addis-Abeba – sont complets plusieurs mois à l’avance, obligeant les entreprises à planifier leurs campagnes de recrutement au moins un trimestre à l’avance.
Il est important de rappeler que les entreprises ne sont pas seules face à la paperasserie. Le portail tchèque de VisaHQ (https://www.visahq.com/czech-republic/) regroupe les dernières exigences en matière de visa, les créneaux de rendez-vous et les listes de documents pour des programmes comme Travailleur hautement qualifié ou Nomade numérique, permettant aux équipes RH de présélectionner les candidats et de soumettre des dossiers conformes en quelques jours plutôt qu’en semaines.
Les démographes soulignent qu’un solde naturel négatif prolongé, combiné à une baisse de la fécondité, pourrait rendre la République tchèque de plus en plus dépendante des talents étrangers. La commission des affaires économiques du Parlement débat déjà de l’élargissement du visa Nomade numérique au-delà des 11 nationalités actuellement éligibles, ainsi que de l’assouplissement des règles de regroupement familial pour les titulaires de la carte employé. Ces initiatives, si elles sont adoptées, pourraient avoir un impact significatif sur les volumes de relocalisation d’entreprises à partir de la mi-2026.
Les responsables mobilité doivent également suivre les débats sur la politique sociale : la diminution de la population en âge de travailler exerce une pression à la hausse sur les coûts de la sécurité sociale, ce qui pourrait se traduire par une augmentation des cotisations patronales ou des compléments obligatoires aux retraites privées. Les multinationales disposant d’importantes opérations en République tchèque pourraient envisager de modéliser différents scénarios de coûts salariaux à mesure que le calendrier législatif se précise au printemps prochain.
Bien que l’immigration globale ait reculé de 10 % en glissement annuel, avec 85 200 arrivées, le mois de septembre a dérogé à la tendance en enregistrant le flux mensuel le plus élevé (16 700) depuis le début de l’invasion russe à grande échelle en Ukraine. Les responsables du ČSÚ attribuent ce mini-bond à la décision de Kiev fin août d’assouplir les restrictions de voyage pour les hommes âgés de 18 à 22 ans, entraînant une nouvelle vague de demandeurs de protection temporaire et de migrants de travail.
Pour les employeurs, ces chiffres confirment ce que les services RH constatent sur le terrain : le marché du travail, bien que tendu, se desserre à peine. Les taux de postes vacants pour les techniciens, les professionnels de santé et les spécialistes IT restent élevés, et de nombreuses entreprises continuent de recourir aux programmes migratoires ciblés du gouvernement (Travailleur hautement qualifié, Personnel clé et de recherche, Nomade numérique). Pourtant, les quotas pour certaines ambassades – notamment à Kiev, Manille et Addis-Abeba – sont complets plusieurs mois à l’avance, obligeant les entreprises à planifier leurs campagnes de recrutement au moins un trimestre à l’avance.
Il est important de rappeler que les entreprises ne sont pas seules face à la paperasserie. Le portail tchèque de VisaHQ (https://www.visahq.com/czech-republic/) regroupe les dernières exigences en matière de visa, les créneaux de rendez-vous et les listes de documents pour des programmes comme Travailleur hautement qualifié ou Nomade numérique, permettant aux équipes RH de présélectionner les candidats et de soumettre des dossiers conformes en quelques jours plutôt qu’en semaines.
Les démographes soulignent qu’un solde naturel négatif prolongé, combiné à une baisse de la fécondité, pourrait rendre la République tchèque de plus en plus dépendante des talents étrangers. La commission des affaires économiques du Parlement débat déjà de l’élargissement du visa Nomade numérique au-delà des 11 nationalités actuellement éligibles, ainsi que de l’assouplissement des règles de regroupement familial pour les titulaires de la carte employé. Ces initiatives, si elles sont adoptées, pourraient avoir un impact significatif sur les volumes de relocalisation d’entreprises à partir de la mi-2026.
Les responsables mobilité doivent également suivre les débats sur la politique sociale : la diminution de la population en âge de travailler exerce une pression à la hausse sur les coûts de la sécurité sociale, ce qui pourrait se traduire par une augmentation des cotisations patronales ou des compléments obligatoires aux retraites privées. Les multinationales disposant d’importantes opérations en République tchèque pourraient envisager de modéliser différents scénarios de coûts salariaux à mesure que le calendrier législatif se précise au printemps prochain.





