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déc. 10, 2025

Les ministres de l’UE approuvent la réforme migratoire et donnent le feu vert aux « centres de retour » italiens en Albanie

Les ministres de l’UE approuvent la réforme migratoire et donnent le feu vert aux « centres de retour » italiens en Albanie
Réunis à Bruxelles le 9 décembre, les ministres de l’Intérieur de l’UE ont donné leur feu vert définitif à une refonte majeure des règles migratoires du bloc, ouvrant la voie à la création de nouveaux « centres de retour » hors du territoire européen et à un durcissement des normes de rapatriement. L’accord valide explicitement l’entente bilatérale entre l’Italie et l’Albanie, permettant à deux centres du port de Shëngjin de servir de centres de rapatriement pour les demandeurs d’asile déboutés dès l’entrée en vigueur des règles en juin 2026.

Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, a salué ce résultat, affirmant qu’il « confirme le modèle pilote italien » et garantit que les autres États membres devront désormais partager le coût de la gestion des flux irréguliers en Méditerranée. Selon ce nouveau système, les pays sous forte pression migratoire – parmi lesquels l’Italie, la Grèce, l’Espagne et Chypre – bénéficieront d’une solidarité via des réinstallations ou des contributions financières des autres membres de l’UE.

Les ministres de l’UE approuvent la réforme migratoire et donnent le feu vert aux « centres de retour » italiens en Albanie


Le règlement élargit également la liste des « pays tiers sûrs » et des « pays d’origine sûrs » de l’UE, permettant un rejet plus rapide des demandes jugées manifestement infondées. Les ONG de défense des droits humains ont vivement critiqué ce dispositif, le qualifiant de plan pour externaliser les obligations d’asile et normaliser la détention, tandis que les États du sud estiment qu’il dissuadera les traversées maritimes dangereuses en annonçant des retours rapides.

Pour les responsables de la mobilité internationale, l’impact immédiat est d’ordre réputationnel : les employés transitant par les aéroports italiens pourraient être interrogés sur les centres de traitement à l’étranger. À moyen terme, les entreprises doivent s’attendre à des contrôles de sortie plus stricts à la fin des contrats des titulaires de permis de travail ; les personnes en situation irrégulière pourraient être orientées vers des procédures de retour pilotées depuis l’Albanie.

Les entreprises qui relocalisent du personnel en Italie doivent donc renforcer leurs protocoles de fin de mission, en veillant à annuler rapidement les permis de séjour et à conserver les documents de sortie, au cas où les autorités interrogeraient les personnes en situation irrégulière lors de contrôles.
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