
Le 8 décembre, les gouvernements de l’UE ont adopté leurs positions de négociation sur deux textes législatifs majeurs : une liste commune des « pays d’origine sûrs » et un règlement européen sur le retour, qui harmonisera les procédures d’expulsion et autorisera la détention des migrants ne respectant pas les ordres de départ volontaire. L’Italie a soutenu ce compromis, estimant que des normes uniformes allégeraient la pression sur son système d’asile et réduiraient les mouvements secondaires vers le nord au sein de l’espace Schengen.
La proposition sur l’asile permet aux États membres de refuser la protection aux demandeurs qui auraient pu se réfugier dans un pays tiers sûr. Le Bangladesh, la Colombie, l’Égypte, l’Inde, le Kosovo, le Maroc et la Tunisie figurent parmi les pays provisoirement listés. Le dossier sur le retour introduit le concept de « centres de retour » au niveau européen, rappelant l’expérimentation italienne de centres en Albanie.
Les organisations de défense des droits, dont Amnesty International, ont dénoncé ces mesures comme punitives, risquant de plonger les migrants dans une incertitude juridique. Les lobbies économiques se montrent plus optimistes, prévoyant qu’un traitement plus rapide libérera des ressources administratives pour les dossiers de permis de travail et réduira les retards qui freinent actuellement les visas de regroupement familial.
Pour les employeurs, cela se traduira par un examen plus rigoureux des motifs humanitaires lors du parrainage des proches de salariés. Les équipes RH devront aussi surveiller l’éventuelle transposition des règles de détention liées aux ordres de retour dans le droit national, ce qui pourrait concerner les employés en situation de dépassement de leur permis de séjour.
Le Conseil doit désormais négocier avec le Parlement européen ; les textes définitifs sont attendus d’ici mi-2026, laissant une fenêtre étroite aux entreprises pour adapter leurs protocoles de conformité avant leur entrée en vigueur.
La proposition sur l’asile permet aux États membres de refuser la protection aux demandeurs qui auraient pu se réfugier dans un pays tiers sûr. Le Bangladesh, la Colombie, l’Égypte, l’Inde, le Kosovo, le Maroc et la Tunisie figurent parmi les pays provisoirement listés. Le dossier sur le retour introduit le concept de « centres de retour » au niveau européen, rappelant l’expérimentation italienne de centres en Albanie.
Les organisations de défense des droits, dont Amnesty International, ont dénoncé ces mesures comme punitives, risquant de plonger les migrants dans une incertitude juridique. Les lobbies économiques se montrent plus optimistes, prévoyant qu’un traitement plus rapide libérera des ressources administratives pour les dossiers de permis de travail et réduira les retards qui freinent actuellement les visas de regroupement familial.
Pour les employeurs, cela se traduira par un examen plus rigoureux des motifs humanitaires lors du parrainage des proches de salariés. Les équipes RH devront aussi surveiller l’éventuelle transposition des règles de détention liées aux ordres de retour dans le droit national, ce qui pourrait concerner les employés en situation de dépassement de leur permis de séjour.
Le Conseil doit désormais négocier avec le Parlement européen ; les textes définitifs sont attendus d’ici mi-2026, laissant une fenêtre étroite aux entreprises pour adapter leurs protocoles de conformité avant leur entrée en vigueur.










