
Réunis à Bruxelles le 8 décembre, les ministres européens de l’Intérieur – sous la présidence tournante de l’Allemagne, représentée par Alexander Dobrindt – ont adopté leur position finale de négociation sur deux dossiers clés du Pacte sur la migration et l’asile. Le premier règlement instaure une procédure de filtrage standardisée et permet aux États membres de refuser les demandeurs pouvant obtenir une protection dans un pays tiers « sûr » désigné. Le second harmonise les règles de retour, autorisant la détention jusqu’à 18 mois pour les migrants qui ignorent les ordres de départ volontaire et créant des « hubs de retour » financés par l’UE en dehors du bloc.
Pour l’Allemagne, cet accord s’inscrit parfaitement dans la législation nationale adoptée le même week-end au Bundestag. Les autorités ont indiqué aux journalistes que Berlin prévoit de transposer la liste européenne des pays sûrs « dans les semaines à venir », en utilisant les nouveaux pouvoirs accordés au ministère de l’Intérieur. Cela permettra d’aligner la pratique nationale sur les normes européennes et d’éviter d’éventuelles procédures d’infraction.
Les chambres de commerce allemandes soutiennent majoritairement ces réformes, estimant que des procédures prévisibles réduiront les retards dans le traitement des demandes d’asile et libéreront des capacités administratives pour le traitement des visas de travail. En revanche, les organisations de défense des droits humains dénoncent ce paquet comme une externalisation des obligations de protection et une normalisation de la détention à long terme.
Les négociations en trilogue avec le Parlement européen débuteront le 15 décembre. Si un accord est trouvé avant la fin de l’année, les règlements pourraient entrer en vigueur dès mi-2026 – un calendrier serré qui oblige les équipes RH à suivre de près les décrets d’application à Bruxelles et à Berlin, et à mettre à jour les évaluations des risques liés à la mobilité, notamment pour les collaborateurs venant des pays nouvellement inscrits sur la liste des « pays sûrs ».
Pour l’Allemagne, cet accord s’inscrit parfaitement dans la législation nationale adoptée le même week-end au Bundestag. Les autorités ont indiqué aux journalistes que Berlin prévoit de transposer la liste européenne des pays sûrs « dans les semaines à venir », en utilisant les nouveaux pouvoirs accordés au ministère de l’Intérieur. Cela permettra d’aligner la pratique nationale sur les normes européennes et d’éviter d’éventuelles procédures d’infraction.
Les chambres de commerce allemandes soutiennent majoritairement ces réformes, estimant que des procédures prévisibles réduiront les retards dans le traitement des demandes d’asile et libéreront des capacités administratives pour le traitement des visas de travail. En revanche, les organisations de défense des droits humains dénoncent ce paquet comme une externalisation des obligations de protection et une normalisation de la détention à long terme.
Les négociations en trilogue avec le Parlement européen débuteront le 15 décembre. Si un accord est trouvé avant la fin de l’année, les règlements pourraient entrer en vigueur dès mi-2026 – un calendrier serré qui oblige les équipes RH à suivre de près les décrets d’application à Bruxelles et à Berlin, et à mettre à jour les évaluations des risques liés à la mobilité, notamment pour les collaborateurs venant des pays nouvellement inscrits sur la liste des « pays sûrs ».






