
Lors d’un vote spectaculaire à Bruxelles le 6 décembre, le Parti populaire européen (PPE) a rompu avec ses alliés centristes traditionnels pour s’allier aux groupes d’extrême droite et faire adopter deux dossiers migratoires controversés au sein de la commission des libertés civiles du Parlement. La coalition gouvernementale italienne a fortement fait pression en faveur de ces textes, qu’elle considère comme un modèle pour un contrôle des frontières plus strict avant le Jubilé de 2026 et les Jeux olympiques d’hiver de la même année.
Le premier règlement permettrait aux États membres de l’UE de transférer les demandeurs d’asile vers des « pays tiers sûrs », même si ces personnes n’ont aucun lien personnel avec ces pays — rappelant l’accord récent de l’Italie pour traiter certains migrants en Albanie. La deuxième mesure élargit la liste européenne des « pays d’origine sûrs », accélérant ainsi le rejet des demandes provenant de ces États. Ces deux textes seront soumis au Conseil Justice et Affaires intérieures le 8 décembre, où les ministres de l’Intérieur des États membres, dont Matteo Piantedosi pour l’Italie, devraient les approuver sans difficulté.
Pour l’Italie, ce paquet législatif constitue une victoire diplomatique : il confirme l’argument de Rome selon lequel les flux irréguliers en Méditerranée centrale nécessitent une réponse plus ferme à l’échelle du bloc et offre un cadre légal aux expérimentations de traitement des migrants hors des frontières. Du côté des entreprises, on anticipe des répercussions sur les relocalisations et les expatriés qui dépendent des dispositifs européens de regroupement familial et de conversion de statut ; la définition plus stricte de la notion de « pays sûr » pourrait réduire le vivier de talents venant de pays comme la Tunisie, le Bangladesh ou la Géorgie.
Les ONG de défense des droits humains et plusieurs députés libéraux alertent sur le risque que ces réformes violent le principe de non-refoulement et entraînent de nouveaux recours devant la Cour de justice de l’UE. Les chambres de commerce italiennes en Afrique du Nord craignent que la classification de plus de pays comme « sûrs », sans ouvrir en parallèle des voies légales pour la migration de travail, pousse les candidats à l’émigration vers des routes irrégulières, augmentant ainsi les décès en mer et les coûts d’assurance pour les compagnies maritimes chargées des opérations de sauvetage.
Si elles sont adoptées sans modification, ces règles pourraient entrer en vigueur fin 2026, au moment où le nouveau Système d’entrée/sortie de l’UE sera pleinement opérationnel. Les responsables de la mobilité internationale sont invités à revoir les clauses de contingence liées à l’asile, les délais de regroupement familial et les formations en conformité destinées aux planificateurs de missions dans les secteurs recrutant dans les pays concernés.
Le premier règlement permettrait aux États membres de l’UE de transférer les demandeurs d’asile vers des « pays tiers sûrs », même si ces personnes n’ont aucun lien personnel avec ces pays — rappelant l’accord récent de l’Italie pour traiter certains migrants en Albanie. La deuxième mesure élargit la liste européenne des « pays d’origine sûrs », accélérant ainsi le rejet des demandes provenant de ces États. Ces deux textes seront soumis au Conseil Justice et Affaires intérieures le 8 décembre, où les ministres de l’Intérieur des États membres, dont Matteo Piantedosi pour l’Italie, devraient les approuver sans difficulté.
Pour l’Italie, ce paquet législatif constitue une victoire diplomatique : il confirme l’argument de Rome selon lequel les flux irréguliers en Méditerranée centrale nécessitent une réponse plus ferme à l’échelle du bloc et offre un cadre légal aux expérimentations de traitement des migrants hors des frontières. Du côté des entreprises, on anticipe des répercussions sur les relocalisations et les expatriés qui dépendent des dispositifs européens de regroupement familial et de conversion de statut ; la définition plus stricte de la notion de « pays sûr » pourrait réduire le vivier de talents venant de pays comme la Tunisie, le Bangladesh ou la Géorgie.
Les ONG de défense des droits humains et plusieurs députés libéraux alertent sur le risque que ces réformes violent le principe de non-refoulement et entraînent de nouveaux recours devant la Cour de justice de l’UE. Les chambres de commerce italiennes en Afrique du Nord craignent que la classification de plus de pays comme « sûrs », sans ouvrir en parallèle des voies légales pour la migration de travail, pousse les candidats à l’émigration vers des routes irrégulières, augmentant ainsi les décès en mer et les coûts d’assurance pour les compagnies maritimes chargées des opérations de sauvetage.
Si elles sont adoptées sans modification, ces règles pourraient entrer en vigueur fin 2026, au moment où le nouveau Système d’entrée/sortie de l’UE sera pleinement opérationnel. Les responsables de la mobilité internationale sont invités à revoir les clauses de contingence liées à l’asile, les délais de regroupement familial et les formations en conformité destinées aux planificateurs de missions dans les secteurs recrutant dans les pays concernés.









