
La police finlandaise a confirmé qu’elle supprimera les procurations papier pour le retrait des passeports et cartes d’identité nationales nouvellement délivrés à partir du 1er janvier 2026. À partir de cette date, les documents de voyage ne seront remis qu’à trois catégories de personnes : (1) le titulaire, (2) le tuteur légal du titulaire, ou (3) un représentant désigné électroniquement lors de la demande. Cette mesure, annoncée le 5 décembre et rappelée le 6 décembre, aligne la Finlande sur les spécifications techniques actualisées de l’UE pour les documents biométriques de deuxième génération, qui exigent une chaîne de traçabilité numérique entièrement auditable.
Les équipes informatiques de la police ont déjà mis à jour le portail de services en ligne pour permettre aux demandeurs d’accorder – et de révoquer – une procuration électronique lors de la prise des empreintes digitales. Au moment du retrait, les agents consultent la procuration à l’écran, éliminant ainsi la faille qui permettait jusqu’ici l’utilisation de procurations papier falsifiées pour obtenir le passeport d’un tiers. Une période de transition courte est maintenue : les documents délivrés jusqu’au 5 décembre peuvent encore être retirés avec une procuration papier jusqu’au 31 décembre 2025.
Pour les responsables de la mobilité en entreprise, les conséquences sont immédiates. Les expatriés qui demandaient auparavant à des collègues ou agents de relocalisation de récupérer leur passeport devront désormais se présenter en personne ou organiser une procuration électronique à l’avance. Les organisations sont invitées à prévoir un délai supplémentaire pour les renouvellements de fin d’année et à budgéter des services de messagerie si le représentant autorisé réside en dehors de la région d’origine de l’expatrié.
Cette réforme est aussi un signe précurseur de la stratégie gouvernementale plus large « Digital-First ». Les ministères prévoient de migrer la majorité des courriers officiels et services d’identité en ligne d’ici 2026, et les autorités laissent entendre que des cartes de séjour entièrement dématérialisées ainsi que les déclarations de changement d’adresse pourraient suivre. La Finlande rejoint ainsi l’Estonie, les Pays-Bas et plusieurs voisins nordiques qui ont déjà supprimé les procurations papier, renforçant encore la sécurité aux frontières extérieures de l’espace Schengen.
Les équipes informatiques de la police ont déjà mis à jour le portail de services en ligne pour permettre aux demandeurs d’accorder – et de révoquer – une procuration électronique lors de la prise des empreintes digitales. Au moment du retrait, les agents consultent la procuration à l’écran, éliminant ainsi la faille qui permettait jusqu’ici l’utilisation de procurations papier falsifiées pour obtenir le passeport d’un tiers. Une période de transition courte est maintenue : les documents délivrés jusqu’au 5 décembre peuvent encore être retirés avec une procuration papier jusqu’au 31 décembre 2025.
Pour les responsables de la mobilité en entreprise, les conséquences sont immédiates. Les expatriés qui demandaient auparavant à des collègues ou agents de relocalisation de récupérer leur passeport devront désormais se présenter en personne ou organiser une procuration électronique à l’avance. Les organisations sont invitées à prévoir un délai supplémentaire pour les renouvellements de fin d’année et à budgéter des services de messagerie si le représentant autorisé réside en dehors de la région d’origine de l’expatrié.
Cette réforme est aussi un signe précurseur de la stratégie gouvernementale plus large « Digital-First ». Les ministères prévoient de migrer la majorité des courriers officiels et services d’identité en ligne d’ici 2026, et les autorités laissent entendre que des cartes de séjour entièrement dématérialisées ainsi que les déclarations de changement d’adresse pourraient suivre. La Finlande rejoint ainsi l’Estonie, les Pays-Bas et plusieurs voisins nordiques qui ont déjà supprimé les procurations papier, renforçant encore la sécurité aux frontières extérieures de l’espace Schengen.





