
Logistics UK, l’une des plus grandes associations de transport de fret en Europe, a publié le 6 décembre un rapport alarmant prévoyant une « congestion sévère » aux frontières terrestres et aux aéroports polonais, alors que le nouveau système biométrique d’entrée/sortie (EES) de l’UE se déploie en pleine période de forte affluence de Noël. L’association cite des données pilotes montrant que les bornes d’enregistrement ajoutent jusqu’à quatre minutes par chauffeur de camion lors des essais à Douvres et Prague — un retard qui pourrait s’amplifier à la frontière polonaise avec les voisins hors UE, l’Ukraine et la Biélorussie.
La Pologne gère la plus longue frontière terrestre extérieure de l’espace Schengen et a accueilli 24 millions de passagers aériens en 2024. Les agents de la garde-frontière assurent que les portiques électroniques fonctionnent, mais reconnaissent que le trafic des fêtes pourrait augmenter de 30 % avec la convergence des travailleurs saisonniers et des expatriés de retour. Tout ralentissement menace les chaînes d’approvisionnement justes-à-temps des usines automobiles et électroniques en plein essor du pays, ainsi que les corridors humanitaires cruciaux vers l’Ukraine.
La fédération professionnelle exhorte Bruxelles à respecter sa promesse d’un déploiement progressif, demandant un tableau de bord en temps réel pour permettre aux transporteurs de contourner les files d’attente avant qu’elles ne se forment. Les chambres de commerce polonaises reprennent cet appel, craignant que des temps d’attente imprévisibles ne nuisent à l’attractivité du pays comme hub de relocalisation proche.
Les gestionnaires de mobilité sont invités à informer les voyageurs sur les procédures de reconnaissance des empreintes digitales et faciales, à prévoir un temps d’attente supplémentaire pour les chauffeurs, et à positionner les remorques en amont, côté allemand de l’autoroute A2. Les compagnies aériennes recommandent aux passagers d’arriver au moins trois heures avant le départ jusqu’à la mi-janvier.
Un groupe de travail du Conseil de l’UE se réunit la semaine prochaine ; la Pologne devrait plaider pour un plafonnement temporaire des volumes d’enregistrement jusqu’après la haute saison.
La Pologne gère la plus longue frontière terrestre extérieure de l’espace Schengen et a accueilli 24 millions de passagers aériens en 2024. Les agents de la garde-frontière assurent que les portiques électroniques fonctionnent, mais reconnaissent que le trafic des fêtes pourrait augmenter de 30 % avec la convergence des travailleurs saisonniers et des expatriés de retour. Tout ralentissement menace les chaînes d’approvisionnement justes-à-temps des usines automobiles et électroniques en plein essor du pays, ainsi que les corridors humanitaires cruciaux vers l’Ukraine.
La fédération professionnelle exhorte Bruxelles à respecter sa promesse d’un déploiement progressif, demandant un tableau de bord en temps réel pour permettre aux transporteurs de contourner les files d’attente avant qu’elles ne se forment. Les chambres de commerce polonaises reprennent cet appel, craignant que des temps d’attente imprévisibles ne nuisent à l’attractivité du pays comme hub de relocalisation proche.
Les gestionnaires de mobilité sont invités à informer les voyageurs sur les procédures de reconnaissance des empreintes digitales et faciales, à prévoir un temps d’attente supplémentaire pour les chauffeurs, et à positionner les remorques en amont, côté allemand de l’autoroute A2. Les compagnies aériennes recommandent aux passagers d’arriver au moins trois heures avant le départ jusqu’à la mi-janvier.
Un groupe de travail du Conseil de l’UE se réunit la semaine prochaine ; la Pologne devrait plaider pour un plafonnement temporaire des volumes d’enregistrement jusqu’après la haute saison.










