
Avec des tarifs aériens sur certaines liaisons métropolitaines ayant triplé du jour au lendemain après la panne d’IndiGo, le ministère de l’Aviation civile a émis à l’aube du 6 décembre une directive inédite à toutes les compagnies : chaque transporteur doit désormais appliquer des fourchettes tarifaires respectant les plafonds prédéfinis, instaurés pendant la période Covid-19. Ces plafonds, variables selon la distance, étaient restés en sommeil depuis 2023 mais jamais officiellement abrogés.
Le secrétaire à l’Aviation civile, Vumlunmang Vualnam, a précisé que cette mesure est temporaire mais « contraignante jusqu’au retour à une offre normale de sièges ». La DGCA surveillera quotidiennement les tarifs en temps réel et infligera des sanctions, y compris des suspensions de routes, aux contrevenants. Le ministère a insisté sur le fait que la règle s’applique aussi bien aux inventaires diffusés via les systèmes mondiaux de distribution qu’aux sites web des compagnies et aux agences de voyages en ligne, fermant ainsi une faille exploitée lors de crises précédentes.
Les acheteurs de voyages d’affaires ont salué cette décision ; plusieurs ont signalé des tarifs ponctuels atteignant 40 000 roupies (480 USD) pour le vol de 2 heures Delhi–Mumbai le 5 décembre. Les agences de gestion de voyages indiquent que les plafonds imposés ont ramené ce tarif à 12 000-14 000 roupies, évitant ainsi des dépassements budgétaires lors des déplacements de fin d’année.
Les compagnies aériennes estiment que ces plafonds rigides limitent leur capacité à utiliser la tarification dynamique pour financer les vols de reprise et le repositionnement des équipages. Cependant, les associations de protection des consommateurs soulignent que les voyageurs d’affaires peuvent se faire rembourser les tarifs majorés par leurs employeurs, ce qui n’est souvent pas le cas des familles et des PME.
Le ministère prévoit de réévaluer la situation du marché après le 15 décembre. Les analystes anticipent au moins deux semaines de tarification contrôlée, le temps qu’IndiGo reconstitue son programme et que les compagnies concurrentes renforcent leur flotte pour absorber la demande déplacée.
Le secrétaire à l’Aviation civile, Vumlunmang Vualnam, a précisé que cette mesure est temporaire mais « contraignante jusqu’au retour à une offre normale de sièges ». La DGCA surveillera quotidiennement les tarifs en temps réel et infligera des sanctions, y compris des suspensions de routes, aux contrevenants. Le ministère a insisté sur le fait que la règle s’applique aussi bien aux inventaires diffusés via les systèmes mondiaux de distribution qu’aux sites web des compagnies et aux agences de voyages en ligne, fermant ainsi une faille exploitée lors de crises précédentes.
Les acheteurs de voyages d’affaires ont salué cette décision ; plusieurs ont signalé des tarifs ponctuels atteignant 40 000 roupies (480 USD) pour le vol de 2 heures Delhi–Mumbai le 5 décembre. Les agences de gestion de voyages indiquent que les plafonds imposés ont ramené ce tarif à 12 000-14 000 roupies, évitant ainsi des dépassements budgétaires lors des déplacements de fin d’année.
Les compagnies aériennes estiment que ces plafonds rigides limitent leur capacité à utiliser la tarification dynamique pour financer les vols de reprise et le repositionnement des équipages. Cependant, les associations de protection des consommateurs soulignent que les voyageurs d’affaires peuvent se faire rembourser les tarifs majorés par leurs employeurs, ce qui n’est souvent pas le cas des familles et des PME.
Le ministère prévoit de réévaluer la situation du marché après le 15 décembre. Les analystes anticipent au moins deux semaines de tarification contrôlée, le temps qu’IndiGo reconstitue son programme et que les compagnies concurrentes renforcent leur flotte pour absorber la demande déplacée.









