
Lors d’un vote tard dans la nuit du 5 décembre, le Bundestag a adopté une loi autonome permettant au gouvernement fédéral de désigner par décret des « pays d’origine sûrs » sans avoir besoin de l’approbation du Bundesrat. Cette mesure, adoptée par 457 voix contre 130, complète le vaste paquet migratoire adopté le 6 décembre, mais a été traitée séparément pour des raisons de procédure.
Le porte-parole en matière de politique intérieure, Alexander Throm (CDU), a indiqué que le premier décret inclurait l’Algérie, l’Inde, le Maroc et la Tunisie, permettant ainsi aux autorités de rejeter la plupart des demandes d’asile émanant de ressortissants de ces pays comme « manifestement infondées ». Les demandeurs d’asile pourront toujours présenter des motifs individuels, mais la charge de la preuve sera plus lourde.
Pro Asyl et d’autres ONG dénoncent une atteinte au droit à une évaluation individuelle et un risque de refoulement. À l’inverse, les organisations patronales estiment que des files d’attente plus courtes à l’Office fédéral pour la migration et les réfugiés (BAMF) pourraient indirectement accélérer le traitement des visas de travail. Les entreprises employant des ressortissants des pays nouvellement inscrits doivent noter que la qualification de pays sûr n’affecte pas les voies d’accès pour travailleurs qualifiés ou la Carte Bleue, mais pourrait influencer certains aspects discrétionnaires comme les visas de regroupement familial.
Le Bundesrat ne peut pas bloquer cette loi sur les décrets, mais les Verts allemands ont laissé entendre qu’ils pourraient saisir la Cour constitutionnelle, invoquant le principe de sécurité juridique.
Le porte-parole en matière de politique intérieure, Alexander Throm (CDU), a indiqué que le premier décret inclurait l’Algérie, l’Inde, le Maroc et la Tunisie, permettant ainsi aux autorités de rejeter la plupart des demandes d’asile émanant de ressortissants de ces pays comme « manifestement infondées ». Les demandeurs d’asile pourront toujours présenter des motifs individuels, mais la charge de la preuve sera plus lourde.
Pro Asyl et d’autres ONG dénoncent une atteinte au droit à une évaluation individuelle et un risque de refoulement. À l’inverse, les organisations patronales estiment que des files d’attente plus courtes à l’Office fédéral pour la migration et les réfugiés (BAMF) pourraient indirectement accélérer le traitement des visas de travail. Les entreprises employant des ressortissants des pays nouvellement inscrits doivent noter que la qualification de pays sûr n’affecte pas les voies d’accès pour travailleurs qualifiés ou la Carte Bleue, mais pourrait influencer certains aspects discrétionnaires comme les visas de regroupement familial.
Le Bundesrat ne peut pas bloquer cette loi sur les décrets, mais les Verts allemands ont laissé entendre qu’ils pourraient saisir la Cour constitutionnelle, invoquant le principe de sécurité juridique.







