
Les actes exécutifs tant attendus en Pologne, qui renforcent la nouvelle loi sur les conditions d’emploi des étrangers, sont entrés en vigueur sur tout le territoire le 1er décembre et sont déjà appliqués par les autorités régionales, selon une alerte juridique détaillée publiée par le bureau de la province de Grande-Pologne le 4 décembre.
Cette directive regroupe plusieurs règlements adoptés les 20 et 21 novembre. Outre la confirmation d’une forte augmentation des frais et d’une liste restreinte de nationalités éligibles à la procédure de déclaration, l’alerte précise les cas où les étrangers peuvent travailler sans permis, allant de projets d’aide à court terme de l’UE à des missions spécialisées dans le secteur de la défense, chacune limitée à 30 jours par an civil.
Pour la première fois, les employeurs disposent d’une liste exhaustive des documents à joindre à chaque dossier électronique sur le portail praca.gov.pl. Cela inclut des scans couleur complets de chaque page du passeport, des traductions assermentées, des contrats de travail et, pour les agences, les originaux des accords tripartites avec les utilisateurs. Tout document manquant entraîne un rejet automatique du dossier.
Les règles concrétisent également la suppression du test du marché du travail : les gouverneurs de voïvodie peuvent désormais publier des « listes négatives » d’emplois protégés où l’embauche d’étrangers est interdite. Les équipes RH sont donc invitées à consulter les bulletins régionaux chaque semaine.
Les entreprises qui ne s’adaptent pas rapidement risquent des retards de traitement pouvant empêcher la prise de poste des nouveaux salariés dès janvier. Les conseillers en immigration recommandent des audits préalables et une planification anticipée des budgets pour faire face aux frais accrus.
Cette directive regroupe plusieurs règlements adoptés les 20 et 21 novembre. Outre la confirmation d’une forte augmentation des frais et d’une liste restreinte de nationalités éligibles à la procédure de déclaration, l’alerte précise les cas où les étrangers peuvent travailler sans permis, allant de projets d’aide à court terme de l’UE à des missions spécialisées dans le secteur de la défense, chacune limitée à 30 jours par an civil.
Pour la première fois, les employeurs disposent d’une liste exhaustive des documents à joindre à chaque dossier électronique sur le portail praca.gov.pl. Cela inclut des scans couleur complets de chaque page du passeport, des traductions assermentées, des contrats de travail et, pour les agences, les originaux des accords tripartites avec les utilisateurs. Tout document manquant entraîne un rejet automatique du dossier.
Les règles concrétisent également la suppression du test du marché du travail : les gouverneurs de voïvodie peuvent désormais publier des « listes négatives » d’emplois protégés où l’embauche d’étrangers est interdite. Les équipes RH sont donc invitées à consulter les bulletins régionaux chaque semaine.
Les entreprises qui ne s’adaptent pas rapidement risquent des retards de traitement pouvant empêcher la prise de poste des nouveaux salariés dès janvier. Les conseillers en immigration recommandent des audits préalables et une planification anticipée des budgets pour faire face aux frais accrus.







