
La volonté de l’Union européenne d’instaurer des frontières sans friction fait de Prague un véritable laboratoire d’innovation. Le 4 décembre 2025, Bruxelles a autorisé un essai en conditions réelles d’une « application de voyage numérique » volontaire, permettant aux passagers de remplir les formalités du Système Entrée/Sortie (EES) sur leur téléphone avant le départ. La Police aux frontières tchèque a confirmé que l’aéroport Václav Havel (PRG) mènera ce pilote de trois mois au premier trimestre 2026, sur des vols sélectionnés en provenance de Dubaï, Tel Aviv et New York.
Développée par l’agence technologique européenne eu-LISA, l’application scanne la puce du passeport électronique du voyageur, prend un selfie et un court questionnaire de dépistage des risques, puis génère un code QR. À l’arrivée, le scan de ce code à une porte automatique déclenche une correspondance quasi instantanée avec les données déjà présentes dans l’EES, réduisant considérablement le temps de traitement. Les simulations indiquent que le temps moyen de passage pourrait passer de 6 minutes aux guichets manuels à seulement 90 secondes, permettant aux agents de se concentrer sur les profils à risque élevé.
Pour les employeurs tchèques, les bénéfices sont concrets. La société de gestion de voyages CWT estime qu’une entreprise de taille moyenne basée à Prague organise environ 4 200 déplacements intra-UE par an ; gagner trois minutes par passager représenterait environ 210 heures de travail économisées. Cependant, les équipes en charge de la mobilité auront du travail : les voyageurs devront toujours se conformer à l’ETIAS dès son lancement en 2026, et les entreprises devront mettre en place des protocoles pour le stockage des données biométriques, conformément aux règles de confidentialité tchèques et européennes.
La Police aux frontières prévoit des webinaires multilingues pour les responsables des voyages d’affaires en février et publiera un guide passager en tchèque, anglais, ukrainien et vietnamien. Si le pilote de Prague est un succès, Francfort, Amsterdam et Barcelone sont déjà envisagés pour un déploiement fin 2026, positionnant la République tchèque comme un acteur précoce influençant l’évolution de l’application.
Ce projet s’inscrit dans la stratégie plus large de transformation numérique de l’aéroport de Prague, qui comprend notamment de nouveaux scanners CT ayant supprimé les restrictions sur les liquides au Terminal 2, ainsi que l’ouverture cette semaine d’une voie rapide privée pour l’enregistrement. Ensemble, ces initiatives montrent comment la République tchèque entend anticiper les futures obligations technologiques de l’espace Schengen.
Développée par l’agence technologique européenne eu-LISA, l’application scanne la puce du passeport électronique du voyageur, prend un selfie et un court questionnaire de dépistage des risques, puis génère un code QR. À l’arrivée, le scan de ce code à une porte automatique déclenche une correspondance quasi instantanée avec les données déjà présentes dans l’EES, réduisant considérablement le temps de traitement. Les simulations indiquent que le temps moyen de passage pourrait passer de 6 minutes aux guichets manuels à seulement 90 secondes, permettant aux agents de se concentrer sur les profils à risque élevé.
Pour les employeurs tchèques, les bénéfices sont concrets. La société de gestion de voyages CWT estime qu’une entreprise de taille moyenne basée à Prague organise environ 4 200 déplacements intra-UE par an ; gagner trois minutes par passager représenterait environ 210 heures de travail économisées. Cependant, les équipes en charge de la mobilité auront du travail : les voyageurs devront toujours se conformer à l’ETIAS dès son lancement en 2026, et les entreprises devront mettre en place des protocoles pour le stockage des données biométriques, conformément aux règles de confidentialité tchèques et européennes.
La Police aux frontières prévoit des webinaires multilingues pour les responsables des voyages d’affaires en février et publiera un guide passager en tchèque, anglais, ukrainien et vietnamien. Si le pilote de Prague est un succès, Francfort, Amsterdam et Barcelone sont déjà envisagés pour un déploiement fin 2026, positionnant la République tchèque comme un acteur précoce influençant l’évolution de l’application.
Ce projet s’inscrit dans la stratégie plus large de transformation numérique de l’aéroport de Prague, qui comprend notamment de nouveaux scanners CT ayant supprimé les restrictions sur les liquides au Terminal 2, ainsi que l’ouverture cette semaine d’une voie rapide privée pour l’enregistrement. Ensemble, ces initiatives montrent comment la République tchèque entend anticiper les futures obligations technologiques de l’espace Schengen.









