
Le ministère italien de l’Intérieur a publié son dernier bulletin sur les arrivées par mer le 3 décembre, et les spécialistes de la mobilité ont constaté le 4 décembre des chiffres quasi identiques à ceux de 2024. Depuis le 1er janvier, 63 712 personnes ont atteint les côtes italiennes, soit seulement 175 de plus que l’an dernier, mais bien en deçà des 152 804 enregistrés en 2023.
Composition nationale – Les Bangladais restent majoritaires parmi les arrivées (31 %), suivis des Égyptiens (14 %), des Érythréens (12 %) et des Pakistanais (7 %). Les données confirment un recul des départs tunisiens observé en 2023, lié à un renforcement des contrôles bilatéraux, et une augmentation des routes égyptiennes via la Libye. Plus de 400 personnes sont arrivées durant les deux premiers jours de décembre, malgré la dégradation des conditions en mer hivernale.
Contexte politique – Ces chiffres interviennent alors que le Parlement finalise les quotas d’immigration pour 2026 et que le gouvernement négocie des accords opérationnels de « retour rapide » avec l’Égypte et le Bangladesh. Les autorités affirment que ce plateau prouve que le « Plan Mattei » 2024-2025 — combinant aides, visas de formation et règles plus strictes sur la saisie des navires — stabilise les flux. Les ONG rétorquent que la baisse des arrivées s’explique plutôt par la montée des tempêtes et les interceptions libyennes, et non par un succès politique.
Impact économique – Si le débat politique se concentre sur l’asile, ce bulletin reste un outil crucial pour les équipes de mobilité internationale et de sécurité. La stabilité ou la baisse des arrivées allègent la pression sur les centres d’accueil proches des pôles industriels comme la Lombardie et l’Émilie-Romagne, réduisant le risque de restrictions soudaines sur le marché du travail local. Les entreprises qui relocalisent du personnel en Italie doivent toutefois surveiller les préfectures provinciales, susceptibles de réaffecter les centres d’hébergement et d’impacter la disponibilité des logements.
Composition nationale – Les Bangladais restent majoritaires parmi les arrivées (31 %), suivis des Égyptiens (14 %), des Érythréens (12 %) et des Pakistanais (7 %). Les données confirment un recul des départs tunisiens observé en 2023, lié à un renforcement des contrôles bilatéraux, et une augmentation des routes égyptiennes via la Libye. Plus de 400 personnes sont arrivées durant les deux premiers jours de décembre, malgré la dégradation des conditions en mer hivernale.
Contexte politique – Ces chiffres interviennent alors que le Parlement finalise les quotas d’immigration pour 2026 et que le gouvernement négocie des accords opérationnels de « retour rapide » avec l’Égypte et le Bangladesh. Les autorités affirment que ce plateau prouve que le « Plan Mattei » 2024-2025 — combinant aides, visas de formation et règles plus strictes sur la saisie des navires — stabilise les flux. Les ONG rétorquent que la baisse des arrivées s’explique plutôt par la montée des tempêtes et les interceptions libyennes, et non par un succès politique.
Impact économique – Si le débat politique se concentre sur l’asile, ce bulletin reste un outil crucial pour les équipes de mobilité internationale et de sécurité. La stabilité ou la baisse des arrivées allègent la pression sur les centres d’accueil proches des pôles industriels comme la Lombardie et l’Émilie-Romagne, réduisant le risque de restrictions soudaines sur le marché du travail local. Les entreprises qui relocalisent du personnel en Italie doivent toutefois surveiller les préfectures provinciales, susceptibles de réaffecter les centres d’hébergement et d’impacter la disponibilité des logements.








