
Le bulletin hebdomadaire du 4 décembre de Crown World Mobility met en lumière la réforme la plus importante de la politique migratoire irlandaise depuis plus d’une décennie. Selon cette mise à jour, le Cabinet irlandais a approuvé le paquet de mesures du ministre de la Justice, Jim O’Callaghan, visant à rendre le système « fondé sur des règles, efficace et conforme aux normes de l’UE ». Bien que plusieurs propositions aient fuité fin novembre, ce bulletin est le premier résumé destiné aux praticiens à présenter l’ensemble des mesures et le calendrier probable de mise en œuvre, offrant ainsi aux équipes de mobilité internationale la clarté nécessaire pour planifier les missions de 2026.
Parmi les changements clés : (1) des critères de regroupement familial plus stricts, exigeant des sponsors qu’ils prouvent un revenu et un logement suffisants ; (2) une contribution obligatoire au logement pouvant atteindre 40 % du salaire net pour les demandeurs de protection internationale en emploi ; (3) de nouveaux pouvoirs pour révoquer le statut de réfugié en cas de risque pour la sécurité ou de délit grave ; (4) un allongement de la durée de résidence requise pour la citoyenneté, passant de trois à cinq ans pour les personnes bénéficiant d’une protection, ainsi que l’introduction de nouveaux tests de « bonne moralité » et d’autonomie financière ; (5) des ajustements des permis de travail permettant aux 16-18 ans de travailler et réduisant les délais pour les titulaires d’un permis d’emploi général souhaitant changer d’employeur. Le gouvernement vise une adoption législative dans les 12 prochains mois.
Contexte : L’Irlande a dû faire face à une pénurie de logements et à des retards dans le traitement des dossiers alors que le nombre de demandes d’asile a fortement augmenté entre 2022 et 2023. Les chefs d’entreprise craignaient que des réactions politiques ne perturbent le système des permis de travail. Les réformes du Cabinet cherchent à trouver un équilibre : dissuader les abus du système d’asile tout en préservant l’attractivité du pays pour les talents. En dissociant le regroupement familial du droit automatique et en introduisant des seuils financiers, les autorités espèrent limiter les mouvements secondaires depuis d’autres États membres de l’UE.
Conséquences pour les employeurs : Les entreprises doivent s’attendre à des contrôles documentaires plus rigoureux lors du parrainage des membres de la famille et pourraient devoir prévoir des salaires minimums plus élevés ou des preuves de ressources renforcées. La promesse d’accélérer les demandes de transfert de permis est une bonne nouvelle pour les multinationales qui doivent réaffecter du personnel en Irlande. Les responsables mobilité devront revoir les politiques internes concernant les allocations logement : tout salarié logé dans un logement fourni par l’État pourrait bientôt voir une retenue sur salaire. L’allongement de la durée requise pour la citoyenneté pourrait également influencer les stratégies de fidélisation des collaborateurs en mission longue durée souhaitant se naturaliser.
Prochaines étapes : Le projet de loi est en cours de préparation et sera examiné en commission début 2026. Les parties prenantes, notamment dans les secteurs technologique et pharmaceutique, devraient intensifier leurs efforts de lobbying pour maintenir des seuils de revenus réalistes. Les équipes RH doivent suivre les consultations publiées sur le site du ministère de la Justice et se tenir prêtes à mettre à jour les guides des collaborateurs dès la publication des règles définitives.
Parmi les changements clés : (1) des critères de regroupement familial plus stricts, exigeant des sponsors qu’ils prouvent un revenu et un logement suffisants ; (2) une contribution obligatoire au logement pouvant atteindre 40 % du salaire net pour les demandeurs de protection internationale en emploi ; (3) de nouveaux pouvoirs pour révoquer le statut de réfugié en cas de risque pour la sécurité ou de délit grave ; (4) un allongement de la durée de résidence requise pour la citoyenneté, passant de trois à cinq ans pour les personnes bénéficiant d’une protection, ainsi que l’introduction de nouveaux tests de « bonne moralité » et d’autonomie financière ; (5) des ajustements des permis de travail permettant aux 16-18 ans de travailler et réduisant les délais pour les titulaires d’un permis d’emploi général souhaitant changer d’employeur. Le gouvernement vise une adoption législative dans les 12 prochains mois.
Contexte : L’Irlande a dû faire face à une pénurie de logements et à des retards dans le traitement des dossiers alors que le nombre de demandes d’asile a fortement augmenté entre 2022 et 2023. Les chefs d’entreprise craignaient que des réactions politiques ne perturbent le système des permis de travail. Les réformes du Cabinet cherchent à trouver un équilibre : dissuader les abus du système d’asile tout en préservant l’attractivité du pays pour les talents. En dissociant le regroupement familial du droit automatique et en introduisant des seuils financiers, les autorités espèrent limiter les mouvements secondaires depuis d’autres États membres de l’UE.
Conséquences pour les employeurs : Les entreprises doivent s’attendre à des contrôles documentaires plus rigoureux lors du parrainage des membres de la famille et pourraient devoir prévoir des salaires minimums plus élevés ou des preuves de ressources renforcées. La promesse d’accélérer les demandes de transfert de permis est une bonne nouvelle pour les multinationales qui doivent réaffecter du personnel en Irlande. Les responsables mobilité devront revoir les politiques internes concernant les allocations logement : tout salarié logé dans un logement fourni par l’État pourrait bientôt voir une retenue sur salaire. L’allongement de la durée requise pour la citoyenneté pourrait également influencer les stratégies de fidélisation des collaborateurs en mission longue durée souhaitant se naturaliser.
Prochaines étapes : Le projet de loi est en cours de préparation et sera examiné en commission début 2026. Les parties prenantes, notamment dans les secteurs technologique et pharmaceutique, devraient intensifier leurs efforts de lobbying pour maintenir des seuils de revenus réalistes. Les équipes RH doivent suivre les consultations publiées sur le site du ministère de la Justice et se tenir prêtes à mettre à jour les guides des collaborateurs dès la publication des règles définitives.










