
Au moins neuf universités britanniques — dont Chester, Wolverhampton, East London, Sunderland, Coventry, Hertfordshire et Oxford Brookes — ont suspendu ou fortement réduit le recrutement d’étudiants en provenance du Pakistan et du Bangladesh, après que les taux de refus de visa de ces pays ont dépassé un seuil de conformité récemment renforcé par le Home Office. Un reportage du Financial Times du 4 décembre 2025 révèle que les taux de refus s’élèvent désormais à 18 % pour les candidats pakistanais et à 22 % pour les candidats bangladais, bien au-dessus du plafond de 5 % fixé par l’évaluation de conformité de base (Basic Compliance Assessment, BCA) introduite en septembre.
Ce seuil BCA est crucial, car les établissements qui le dépassent risquent de perdre leur licence de parrainage étudiant, sans laquelle ils ne peuvent pas inscrire de ressortissants non britanniques. Plusieurs universités ont déjà été placées sous « plans d’action » formels par UK Visas & Immigration, les obligeant à renforcer la supervision des agents, à appliquer des politiques de dépôt plus strictes et à améliorer le suivi des inscriptions et de la fréquentation.
Les universités estiment que ce nouveau seuil est irréaliste et ne prend pas en compte la complexité des documents locaux ni les risques de fraude. Les consultants en éducation alertent que la suspension soudaine des offres risque de nuire à l’attractivité du Royaume-Uni et pourrait coûter des millions aux économies régionales en pertes de revenus de scolarité et de dépenses locales. Les étudiants pakistanais et bangladais représentaient ensemble près de 49 000 visas d’études l’an dernier.
Pour les employeurs, cette répression réduit une source clé de diplômés en STEM et en commerce, qui passent généralement par la Graduate Route puis les visas de travail qualifié. Les sponsors doivent s’attendre à une diminution du nombre de candidats issus de ces marchés à partir de la rentrée 2026 et envisager d’élargir leurs recrutements à l’Inde, au Nigeria ou au Vietnam.
Le Home Office défend cette politique plus stricte, affirmant qu’elle vise à stopper « l’immigration détournée » via des parcours d’études fictifs et à restaurer la confiance du public dans le système d’immigration. Les responsables ajoutent que les universités ayant de bons résultats en matière de conformité continuent de recruter librement et que les étudiants authentiques restent les bienvenus.
Ce seuil BCA est crucial, car les établissements qui le dépassent risquent de perdre leur licence de parrainage étudiant, sans laquelle ils ne peuvent pas inscrire de ressortissants non britanniques. Plusieurs universités ont déjà été placées sous « plans d’action » formels par UK Visas & Immigration, les obligeant à renforcer la supervision des agents, à appliquer des politiques de dépôt plus strictes et à améliorer le suivi des inscriptions et de la fréquentation.
Les universités estiment que ce nouveau seuil est irréaliste et ne prend pas en compte la complexité des documents locaux ni les risques de fraude. Les consultants en éducation alertent que la suspension soudaine des offres risque de nuire à l’attractivité du Royaume-Uni et pourrait coûter des millions aux économies régionales en pertes de revenus de scolarité et de dépenses locales. Les étudiants pakistanais et bangladais représentaient ensemble près de 49 000 visas d’études l’an dernier.
Pour les employeurs, cette répression réduit une source clé de diplômés en STEM et en commerce, qui passent généralement par la Graduate Route puis les visas de travail qualifié. Les sponsors doivent s’attendre à une diminution du nombre de candidats issus de ces marchés à partir de la rentrée 2026 et envisager d’élargir leurs recrutements à l’Inde, au Nigeria ou au Vietnam.
Le Home Office défend cette politique plus stricte, affirmant qu’elle vise à stopper « l’immigration détournée » via des parcours d’études fictifs et à restaurer la confiance du public dans le système d’immigration. Les responsables ajoutent que les universités ayant de bons résultats en matière de conformité continuent de recruter librement et que les étudiants authentiques restent les bienvenus.









