
Lors d’un forum organisé par La Razón à Madrid le soir du 4 décembre, le président du Partido Popular (PP), Alberto Núñez Feijóo, a vivement critiqué le projet de loi transpartisan actuellement examiné au Congrès, qui prévoit de régulariser environ 480 000 à 500 000 migrants en situation irrégulière arrivés avant novembre 2021. Feijóo a affirmé que « 550 000 étrangers » bénéficient déjà d’aides sociales sans avoir travaillé, et a mis en garde contre les amnisties générales, qu’il qualifie d’« effet d’appel ».
Ces propos accentuent la fracture politique autour de la plus grande opération de régularisation en Espagne depuis 2005. Cette initiative, portée par la société civile et approuvée en principe par 90 % des députés plus tôt cette année, offrirait aux migrants un permis de travail et de séjour d’un an, lié aux besoins du marché du travail. Le PP de centre-droit menace désormais de retirer son soutien si le texte ne conditionne pas les aides à une recherche active d’emploi et n’intègre pas un système de visa à points pour privilégier les profils qualifiés.
Pour les équipes en mobilité internationale, ce débat est crucial car les pénuries de main-d’œuvre en Espagne s’aggravent : les postes vacants dans l’hôtellerie, l’agriculture, la logistique et les soins aux personnes âgées ont doublé depuis 2022. Une régularisation large pourrait faciliter le recrutement, notamment pour les emplois saisonniers et les soins à domicile, secteurs nécessitant souvent une intégration rapide. À l’inverse, un blocage prolongé risquerait d’alimenter le travail au noir et d’accroître les risques de non-conformité pour les employeurs.
Les experts prévoient que le projet de loi sera examiné en commission en janvier 2026. Les responsables RH doivent donc suivre de près les amendements concernant l’éligibilité aux prestations, les cotisations sociales et les voies accélérées pour passer des permis « arraigo » à la résidence de longue durée. Les entreprises qui parrainent des permis de travail pourraient également s’impliquer auprès des associations professionnelles (CEOE, ATA) pour s’assurer que tout système de quotas corresponde aux véritables besoins en compétences.
Ces propos accentuent la fracture politique autour de la plus grande opération de régularisation en Espagne depuis 2005. Cette initiative, portée par la société civile et approuvée en principe par 90 % des députés plus tôt cette année, offrirait aux migrants un permis de travail et de séjour d’un an, lié aux besoins du marché du travail. Le PP de centre-droit menace désormais de retirer son soutien si le texte ne conditionne pas les aides à une recherche active d’emploi et n’intègre pas un système de visa à points pour privilégier les profils qualifiés.
Pour les équipes en mobilité internationale, ce débat est crucial car les pénuries de main-d’œuvre en Espagne s’aggravent : les postes vacants dans l’hôtellerie, l’agriculture, la logistique et les soins aux personnes âgées ont doublé depuis 2022. Une régularisation large pourrait faciliter le recrutement, notamment pour les emplois saisonniers et les soins à domicile, secteurs nécessitant souvent une intégration rapide. À l’inverse, un blocage prolongé risquerait d’alimenter le travail au noir et d’accroître les risques de non-conformité pour les employeurs.
Les experts prévoient que le projet de loi sera examiné en commission en janvier 2026. Les responsables RH doivent donc suivre de près les amendements concernant l’éligibilité aux prestations, les cotisations sociales et les voies accélérées pour passer des permis « arraigo » à la résidence de longue durée. Les entreprises qui parrainent des permis de travail pourraient également s’impliquer auprès des associations professionnelles (CEOE, ATA) pour s’assurer que tout système de quotas corresponde aux véritables besoins en compétences.





