
Environ 700 pilotes d’Air Transat ont massivement voté en faveur d’un mandat de grève après 11 mois de négociations contractuelles au point mort, a confirmé l’Air Line Pilots Association (ALPA) le 3 décembre. 99 % des pilotes éligibles ont approuvé l’autorisation de grève, plaçant ainsi la troisième plus grande compagnie aérienne du Canada sur une trajectoire de conflit industriel dès le 10 décembre, une fois écoulée la période de refroidissement légale de 21 jours.
Le différend porte sur les salaires, les plannings et les conditions de vie, que le syndicat juge en retard d’une décennie par rapport aux normes du secteur. Le capitaine Bradley Small, président du comité des pilotes d’Air Transat, a averti que les membres sont « fatigués de voler sous un contrat de 2015 alors que le trafic et les profits repartent à la hausse ». La direction affirme avoir réalisé des « progrès significatifs » avec les conciliateurs fédéraux et considère le vote de grève comme une étape normale des négociations.
Un arrêt de travail toucherait le marché des voyages de loisirs au moment le plus chargé. Air Transat transporte près de deux millions de passagers chaque hiver vers des destinations ensoleillées et sur des vols transatlantiques au départ de Montréal, Toronto et Vancouver. Les liaisons populaires vers la Floride, le Mexique et les Caraïbes sont fortement réservées par les voyagistes et les croisiéristes ; la capacité alternative est limitée après les récentes réductions de flotte chez les compagnies concurrentes.
Les responsables des voyages d’affaires doivent immédiatement identifier les déplacements critiques entre le 10 décembre et début janvier, prévoir des marges de manœuvre dans les itinéraires et informer les voyageurs des politiques de réacheminement. Selon la loi canadienne, l’ALPA doit donner un préavis de grève de 72 heures, et la compagnie doit soumettre un plan de maintien des activités pour garantir des correspondances minimales entre vols internationaux et domestiques pour les passagers bloqués — mais certaines liaisons non essentielles pourraient être purement et simplement annulées.
Le gouvernement, qui est intervenu lors du conflit avec les agents de bord d’Air Canada l’été dernier, reste pour l’instant en retrait. Toutefois, le ministre des Transports, Pablo Rodriguez, a déclaré aux journalistes que « toutes les options sont sur la table » pour protéger les voyageurs en cas d’échec des négociations. Les observateurs estiment qu’un accord rapide est encore probable, mais le mandat de grève confère aux pilotes un levier maximal à l’approche de la haute saison.
Le différend porte sur les salaires, les plannings et les conditions de vie, que le syndicat juge en retard d’une décennie par rapport aux normes du secteur. Le capitaine Bradley Small, président du comité des pilotes d’Air Transat, a averti que les membres sont « fatigués de voler sous un contrat de 2015 alors que le trafic et les profits repartent à la hausse ». La direction affirme avoir réalisé des « progrès significatifs » avec les conciliateurs fédéraux et considère le vote de grève comme une étape normale des négociations.
Un arrêt de travail toucherait le marché des voyages de loisirs au moment le plus chargé. Air Transat transporte près de deux millions de passagers chaque hiver vers des destinations ensoleillées et sur des vols transatlantiques au départ de Montréal, Toronto et Vancouver. Les liaisons populaires vers la Floride, le Mexique et les Caraïbes sont fortement réservées par les voyagistes et les croisiéristes ; la capacité alternative est limitée après les récentes réductions de flotte chez les compagnies concurrentes.
Les responsables des voyages d’affaires doivent immédiatement identifier les déplacements critiques entre le 10 décembre et début janvier, prévoir des marges de manœuvre dans les itinéraires et informer les voyageurs des politiques de réacheminement. Selon la loi canadienne, l’ALPA doit donner un préavis de grève de 72 heures, et la compagnie doit soumettre un plan de maintien des activités pour garantir des correspondances minimales entre vols internationaux et domestiques pour les passagers bloqués — mais certaines liaisons non essentielles pourraient être purement et simplement annulées.
Le gouvernement, qui est intervenu lors du conflit avec les agents de bord d’Air Canada l’été dernier, reste pour l’instant en retrait. Toutefois, le ministre des Transports, Pablo Rodriguez, a déclaré aux journalistes que « toutes les options sont sur la table » pour protéger les voyageurs en cas d’échec des négociations. Les observateurs estiment qu’un accord rapide est encore probable, mais le mandat de grève confère aux pilotes un levier maximal à l’approche de la haute saison.









