
Un trio d’ordonnances exécutives publiées le 25 novembre, mais entrées en vigueur le 1er décembre, a profondément modifié la structure des coûts en Pologne pour l’emploi de ressortissants hors UE. La déclaration standard de l’employeur coûte désormais 400 PLN au lieu de 100 PLN, tandis que les permis de travail saisonnier ont grimpé de 30 PLN à 120 PLN. Les frais traditionnels de permis de travail varient de 200 PLN pour des missions jusqu’à trois mois à 800 PLN pour des contrats de service à l’étranger.
Ces ordonnances vont au-delà de la tarification. Elles imposent une liste de contrôle harmonisée obligeant les employeurs à fournir des certificats de conformité fiscale, une preuve d’absence d’arriérés de salaire et—nouveauté—une attestation de logement adapté lorsque l’hébergement est inclus dans l’offre d’emploi. Ces documents doivent être téléchargés sur praca.gov.pl dans le cadre du dossier numérique unique mis en place le même jour.
Les juristes alertent sur l’impact financier potentiellement lourd pour les entreprises manufacturières qui dépendent de larges groupes de travailleurs tiers pays. Certains responsables RH envisagent des modèles de partage des coûts, répercutant une partie des frais sur les sous-traitants ou ajustant les packages salariaux pour compenser ces dépenses.
Pour les équipes mobilité, la priorité immédiate est de mettre à jour les budgets et les lettres d’offre. Ne pas inclure le reçu de paiement correct entraînera le rejet de la demande par les bureaux de travail départementaux, ajoutant plusieurs semaines de retard à un moment où la Pologne est en concurrence avec l’Allemagne et la République tchèque pour attirer une main-d’œuvre qualifiée rare.
Ces ordonnances vont au-delà de la tarification. Elles imposent une liste de contrôle harmonisée obligeant les employeurs à fournir des certificats de conformité fiscale, une preuve d’absence d’arriérés de salaire et—nouveauté—une attestation de logement adapté lorsque l’hébergement est inclus dans l’offre d’emploi. Ces documents doivent être téléchargés sur praca.gov.pl dans le cadre du dossier numérique unique mis en place le même jour.
Les juristes alertent sur l’impact financier potentiellement lourd pour les entreprises manufacturières qui dépendent de larges groupes de travailleurs tiers pays. Certains responsables RH envisagent des modèles de partage des coûts, répercutant une partie des frais sur les sous-traitants ou ajustant les packages salariaux pour compenser ces dépenses.
Pour les équipes mobilité, la priorité immédiate est de mettre à jour les budgets et les lettres d’offre. Ne pas inclure le reçu de paiement correct entraînera le rejet de la demande par les bureaux de travail départementaux, ajoutant plusieurs semaines de retard à un moment où la Pologne est en concurrence avec l’Allemagne et la République tchèque pour attirer une main-d’œuvre qualifiée rare.







