
Un comité interpartis de l’Oireachtas a recommandé que l’Irlande se retire de la majorité des dispositions du nouveau Pacte sur la migration et l’asile de l’Union européenne, estimant que l’État ne dispose ni des capacités ni des infrastructures nécessaires pour respecter les délais stricts et les règles de répartition des charges imposés par ce pacte. Le rapport, publié le 2 décembre 2025, constitue l’examen pré-législatif du projet de loi sur la protection internationale 2025, qui vise à transposer ce pacte dans la législation irlandaise.
Les membres du Comité mixte sur la justice, les affaires intérieures et la migration ont exprimé de « sérieuses inquiétudes » quant au risque que le non-respect expose l’Irlande à des procédures d’infraction de l’UE et à des amendes importantes. Ils ont souligné que les pénuries actuelles de logements, les retards importants dans le traitement des demandes d’asile et les services d’intégration surchargés rendent les engagements irréalistes sans un renforcement massif des ressources.
Présenté comme la plus grande réforme des règles d’asile depuis une génération, le pacte européen vise à simplifier les procédures, accélérer les retours et imposer des contributions solidaires ou des relocalisations entre États membres. L’Irlande peut bénéficier d’exemptions en raison de son statut particulier en matière de justice et d’affaires intérieures, selon le traité de Lisbonne. Le comité recommande au gouvernement d’invoquer ces protocoles pour la plupart des chapitres, tout en choisissant d’adhérer à certains éléments favorisant la technologie aux frontières et le partage d’informations.
Pour les employeurs, la perspective d’un retrait irlandais soulève des questions sur les futurs transferts intra-UE des bénéficiaires de protection et pourrait compliquer la planification de la mobilité régionale. Les entreprises qui dépendent de la mobilité de leurs employés entre bureaux européens doivent suivre de près les projets de loi, car un écart par rapport aux normes européennes pourrait alourdir les formalités administratives ou restreindre les droits de circulation de certaines catégories de migrants.
Le ministère de la Justice a indiqué qu’il étudierait le rapport avant de finaliser le projet de loi, qui devrait être présenté au Dáil début 2026. Les entreprises, ONG et universités ont jusqu’à la mi-janvier pour soumettre leurs observations dans le cadre de la consultation publique.
Les membres du Comité mixte sur la justice, les affaires intérieures et la migration ont exprimé de « sérieuses inquiétudes » quant au risque que le non-respect expose l’Irlande à des procédures d’infraction de l’UE et à des amendes importantes. Ils ont souligné que les pénuries actuelles de logements, les retards importants dans le traitement des demandes d’asile et les services d’intégration surchargés rendent les engagements irréalistes sans un renforcement massif des ressources.
Présenté comme la plus grande réforme des règles d’asile depuis une génération, le pacte européen vise à simplifier les procédures, accélérer les retours et imposer des contributions solidaires ou des relocalisations entre États membres. L’Irlande peut bénéficier d’exemptions en raison de son statut particulier en matière de justice et d’affaires intérieures, selon le traité de Lisbonne. Le comité recommande au gouvernement d’invoquer ces protocoles pour la plupart des chapitres, tout en choisissant d’adhérer à certains éléments favorisant la technologie aux frontières et le partage d’informations.
Pour les employeurs, la perspective d’un retrait irlandais soulève des questions sur les futurs transferts intra-UE des bénéficiaires de protection et pourrait compliquer la planification de la mobilité régionale. Les entreprises qui dépendent de la mobilité de leurs employés entre bureaux européens doivent suivre de près les projets de loi, car un écart par rapport aux normes européennes pourrait alourdir les formalités administratives ou restreindre les droits de circulation de certaines catégories de migrants.
Le ministère de la Justice a indiqué qu’il étudierait le rapport avant de finaliser le projet de loi, qui devrait être présenté au Dáil début 2026. Les entreprises, ONG et universités ont jusqu’à la mi-janvier pour soumettre leurs observations dans le cadre de la consultation publique.







