
Réunion à Bruxelles le 3 décembre 2025, la commission des libertés civiles du Parlement européen (LIBE) a entamé le débat sur l’opportunité de donner son accord à un accord de statut permettant à l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) de déployer des agents sur le territoire de la Bosnie-Herzégovine. Signé en juin mais pas encore ratifié, cet accord s’inscrit dans la stratégie plus large de l’Union visant à mieux gérer les flux migratoires le long de la route des Balkans occidentaux, ce qui impacte en fin de compte la charge de travail aux frontières extérieures de la Finlande.
Les points clés du projet d’accord comprennent des patrouilles conjointes, le partage d’informations en temps réel et des obligations explicites de respect des droits fondamentaux conformément au règlement 2019/1896. Le rapporteur Jaroslav Bžoch a souligné devant les députés que des cadres formels et juridiquement contraignants avec des pays tiers sont « essentiels pour la transparence et le contrôle démocratique », tandis que les représentants de Frontex ont défendu que ce déploiement réduirait les traversées irrégulières vers la Croatie et la Slovénie et allégerait la pression plus au nord dans l’espace Schengen.
Perspective finlandaise. Bien que géographiquement éloignée, la Finlande soutient activement un renforcement de la gestion en amont des frontières, après une hausse des demandes d’asile à sa frontière orientale en 2023-2024, qui a révélé les limites des capacités nationales. Le ministère de l’Intérieur a salué le débat de la commission LIBE, rappelant que la stabilisation du corridor des Balkans occidentaux réduit indirectement les mouvements secondaires pouvant atteindre la Finlande par voie aérienne ou terrestre. Helsinki devrait contribuer en personnel à la mission bosnienne dès l’entrée en vigueur de l’accord, poursuivant ainsi la tradition des détachements de la Garde-frontière finlandaise dans les opérations Frontex.
Impact pour les entreprises et la mobilité. Pour les multinationales finlandaises qui déplacent leurs collaborateurs à travers l’Europe centrale, un contrôle renforcé aux frontières des Balkans occidentaux pourrait se traduire par moins de contrôles d’identité ponctuels et une meilleure fluidité des transports routiers. Cependant, les ONG mettent en garde contre le risque que des contrôles plus stricts poussent les migrants vers des itinéraires plus dangereux, ce qui pourrait engendrer de nouveaux risques humanitaires ou réputationnels pour les entreprises ayant des chaînes d’approvisionnement dans la région.
Calendrier. La commission LIBE votera fin janvier 2026 ; un consentement en séance plénière pourrait suivre en février. L’accord serait ensuite formellement conclu par le Conseil, permettant à Frontex de déployer ses agents dès le printemps 2026.
Les points clés du projet d’accord comprennent des patrouilles conjointes, le partage d’informations en temps réel et des obligations explicites de respect des droits fondamentaux conformément au règlement 2019/1896. Le rapporteur Jaroslav Bžoch a souligné devant les députés que des cadres formels et juridiquement contraignants avec des pays tiers sont « essentiels pour la transparence et le contrôle démocratique », tandis que les représentants de Frontex ont défendu que ce déploiement réduirait les traversées irrégulières vers la Croatie et la Slovénie et allégerait la pression plus au nord dans l’espace Schengen.
Perspective finlandaise. Bien que géographiquement éloignée, la Finlande soutient activement un renforcement de la gestion en amont des frontières, après une hausse des demandes d’asile à sa frontière orientale en 2023-2024, qui a révélé les limites des capacités nationales. Le ministère de l’Intérieur a salué le débat de la commission LIBE, rappelant que la stabilisation du corridor des Balkans occidentaux réduit indirectement les mouvements secondaires pouvant atteindre la Finlande par voie aérienne ou terrestre. Helsinki devrait contribuer en personnel à la mission bosnienne dès l’entrée en vigueur de l’accord, poursuivant ainsi la tradition des détachements de la Garde-frontière finlandaise dans les opérations Frontex.
Impact pour les entreprises et la mobilité. Pour les multinationales finlandaises qui déplacent leurs collaborateurs à travers l’Europe centrale, un contrôle renforcé aux frontières des Balkans occidentaux pourrait se traduire par moins de contrôles d’identité ponctuels et une meilleure fluidité des transports routiers. Cependant, les ONG mettent en garde contre le risque que des contrôles plus stricts poussent les migrants vers des itinéraires plus dangereux, ce qui pourrait engendrer de nouveaux risques humanitaires ou réputationnels pour les entreprises ayant des chaînes d’approvisionnement dans la région.
Calendrier. La commission LIBE votera fin janvier 2026 ; un consentement en séance plénière pourrait suivre en février. L’accord serait ensuite formellement conclu par le Conseil, permettant à Frontex de déployer ses agents dès le printemps 2026.









