
Une grève de 48 heures lancée par le syndicat français des contrôleurs aériens UNSA-ICNA a débuté à minuit le 3 décembre, contraignant les compagnies aériennes à annuler 65 vols entre l’Espagne et la France d’ici 13h00. Ce mouvement touche environ 41 % des 157 vols prévus lors de la vague matinale et devrait perturber également les rotations du soir. Les aéroports espagnols les plus impactés sont Barcelone-El Prat, Madrid-Barajas et Bilbao, où les compagnies ont réduit leurs services en amont pour respecter le décret français sur le service minimum.
Iberia, Vueling et Air Europa ont mis en place des politiques de flexibilité permettant aux passagers réservés les 3 et 4 décembre de modifier gratuitement leurs dates ou d’obtenir un remboursement. La compagnie low-cost Volotea a déplacé certaines rotations de Bordeaux et Nantes vers des créneaux en journée, en dehors des pics d’absences du personnel français, mais recommande aux voyageurs de vérifier les notifications. L’opérateur aéroportuaire AENA signale que les retards pourraient se prolonger jusqu’à vendredi, en raison du désalignement des avions et des équipages. Les voyageurs d’affaires avec des correspondances long-courriers à Paris CDG et Lyon sont invités à emprunter des hubs alternatifs (Lisbonne, Zurich, Francfort) où la capacité reste stable.
Pour les responsables mobilité, cette perturbation rappelle que les mouvements sociaux hors d’Espagne peuvent avoir des répercussions immédiates sur le territoire national, du fait de l’intégration étroite de l’espace aérien européen. Les entreprises doivent s’assurer que leurs agences de gestion de voyages disposent de flux de suivi en temps réel et de prérogatives de réorganisation en cas de restrictions de survol dans les pays voisins impactant les plannings espagnols.
Les spécialistes de l’assurance précisent que de nombreuses polices voyages d’entreprise considèrent les grèves des contrôleurs comme des « circonstances extraordinaires » ; si les compagnies doivent assurer une assistance, elles ne sont pas tenues de verser l’indemnisation prévue par le règlement européen EU261. Les entreprises doivent en informer leurs collaborateurs.
Perspectives : l’UNSA-ICNA menace de nouvelles grèves pendant la période de Noël si les négociations avec la DGAC française n’avancent pas, ce qui laisse présager un risque de répercussions supplémentaires sur les vols espagnols dans les semaines à venir.
Iberia, Vueling et Air Europa ont mis en place des politiques de flexibilité permettant aux passagers réservés les 3 et 4 décembre de modifier gratuitement leurs dates ou d’obtenir un remboursement. La compagnie low-cost Volotea a déplacé certaines rotations de Bordeaux et Nantes vers des créneaux en journée, en dehors des pics d’absences du personnel français, mais recommande aux voyageurs de vérifier les notifications. L’opérateur aéroportuaire AENA signale que les retards pourraient se prolonger jusqu’à vendredi, en raison du désalignement des avions et des équipages. Les voyageurs d’affaires avec des correspondances long-courriers à Paris CDG et Lyon sont invités à emprunter des hubs alternatifs (Lisbonne, Zurich, Francfort) où la capacité reste stable.
Pour les responsables mobilité, cette perturbation rappelle que les mouvements sociaux hors d’Espagne peuvent avoir des répercussions immédiates sur le territoire national, du fait de l’intégration étroite de l’espace aérien européen. Les entreprises doivent s’assurer que leurs agences de gestion de voyages disposent de flux de suivi en temps réel et de prérogatives de réorganisation en cas de restrictions de survol dans les pays voisins impactant les plannings espagnols.
Les spécialistes de l’assurance précisent que de nombreuses polices voyages d’entreprise considèrent les grèves des contrôleurs comme des « circonstances extraordinaires » ; si les compagnies doivent assurer une assistance, elles ne sont pas tenues de verser l’indemnisation prévue par le règlement européen EU261. Les entreprises doivent en informer leurs collaborateurs.
Perspectives : l’UNSA-ICNA menace de nouvelles grèves pendant la période de Noël si les négociations avec la DGAC française n’avancent pas, ce qui laisse présager un risque de répercussions supplémentaires sur les vols espagnols dans les semaines à venir.







