
L’ONG Peace Brigades International rapporte que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a déployé un deuxième hélicoptère Black Hawk pour renforcer la surveillance aérienne le long des zones poreuses de la frontière entre le Québec et les États-Unis — une montée en puissance qui intervient alors que Washington menace d’imposer des tarifs commerciaux si le Canada ne freine pas les traversées irrégulières.
L’appareil, loué pour 5,3 millions de dollars canadiens jusqu’au 31 mars 2026, opérera depuis des bases temporaires près de Roxham Road et dans des corridors forestiers clés des Cantons de l’Est. Selon des sources de la GRC citées par le Montreal Gazette, les vols ont débuté le 22 janvier le long de la frontière Manitoba–Dakota du Nord et ont été étendus au Québec la semaine dernière, suite à une hausse de 14 % des demandes d’asile mensuelles aux points de passage non officiels.
Pour les gestionnaires de mobilité, cette intensification des patrouilles aériennes annonce un durcissement des contrôles qui pourrait affecter les employés ou sous-traitants traversant fréquemment la frontière terrestre, notamment les citoyens binationaux ou les travailleurs américains en visa L-1 peu familiers avec les règles de l’Accord sur les tiers pays sûrs (ATPS). La GRC précise que les hélicoptères utiliseront l’imagerie thermique pour transmettre des données en temps réel aux unités au sol, réduisant ainsi les temps d’intervention de 45 minutes à moins de 10.
Les détracteurs dénoncent une militarisation d’un enjeu fondamentalement lié à la protection des réfugiés. Les groupes de défense alertent que ces mesures pourraient pousser les migrants vers des points d’entrée plus dangereux, augmentant les risques humanitaires. Les entreprises situées près de la frontière — comme les centres logistiques de Saint-Bernard-de-Lacolle — doivent s’attendre à des barrages temporaires lors des opérations coordonnées par les unités aériennes.
À retenir : informer les navetteurs transfrontaliers de la surveillance renforcée, vérifier la conformité à l’ATPS et prévoir des marges de temps supplémentaires dans les déplacements pour faire face aux fermetures ponctuelles de routes pendant les opérations de la GRC.
L’appareil, loué pour 5,3 millions de dollars canadiens jusqu’au 31 mars 2026, opérera depuis des bases temporaires près de Roxham Road et dans des corridors forestiers clés des Cantons de l’Est. Selon des sources de la GRC citées par le Montreal Gazette, les vols ont débuté le 22 janvier le long de la frontière Manitoba–Dakota du Nord et ont été étendus au Québec la semaine dernière, suite à une hausse de 14 % des demandes d’asile mensuelles aux points de passage non officiels.
Pour les gestionnaires de mobilité, cette intensification des patrouilles aériennes annonce un durcissement des contrôles qui pourrait affecter les employés ou sous-traitants traversant fréquemment la frontière terrestre, notamment les citoyens binationaux ou les travailleurs américains en visa L-1 peu familiers avec les règles de l’Accord sur les tiers pays sûrs (ATPS). La GRC précise que les hélicoptères utiliseront l’imagerie thermique pour transmettre des données en temps réel aux unités au sol, réduisant ainsi les temps d’intervention de 45 minutes à moins de 10.
Les détracteurs dénoncent une militarisation d’un enjeu fondamentalement lié à la protection des réfugiés. Les groupes de défense alertent que ces mesures pourraient pousser les migrants vers des points d’entrée plus dangereux, augmentant les risques humanitaires. Les entreprises situées près de la frontière — comme les centres logistiques de Saint-Bernard-de-Lacolle — doivent s’attendre à des barrages temporaires lors des opérations coordonnées par les unités aériennes.
À retenir : informer les navetteurs transfrontaliers de la surveillance renforcée, vérifier la conformité à l’ATPS et prévoir des marges de temps supplémentaires dans les déplacements pour faire face aux fermetures ponctuelles de routes pendant les opérations de la GRC.










