
Accessibilité Canada a choisi la Journée internationale des personnes handicapées (3 décembre) pour publier la norme CAN-ASC-6.2, la première norme nationale au monde visant à garantir que les systèmes d’intelligence artificielle soient à la fois accessibles et équitables.
Bien que cette norme s’applique largement à l’IA dans les secteurs grand public et public, elle a des répercussions immédiates pour les ministères fédéraux qui s’appuient sur la prise de décision algorithmique dans les domaines de l’immigration et de la sécurité frontalière, comme Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Le document impose une conception centrée sur l’utilisateur, des tests de biais et des adaptations pour les personnes en situation de handicap tout au long du cycle de vie de l’IA, de la collecte des données au déploiement des modèles. Les systèmes qui trient automatiquement les demandes de visa ou signalent les voyageurs à haut risque doivent désormais prouver qu’ils ne créent pas d’obstacles pour les utilisateurs ayant des déficiences visuelles, cognitives ou linguistiques.
Des experts juridiques soulignent que, bien que la norme soit pour l’instant volontaire, son adoption peut être invoquée en justice comme preuve de diligence raisonnable. Les organisations qui l’ignorent s’exposent à des contestations fondées sur la Charte des droits et libertés, notamment après la décision de la Cour fédérale en 2024 dans l’affaire Zhou c. Canada, qui a reproché à l’IRCC de ne pas avoir offert d’alternative accessible à son portail de demande de visa en ligne.
Les fournisseurs technologiques proposant des solutions d’analyse prédictive et de portes automatiques à l’ASFC pourraient devoir repenser leurs interfaces et flux de données dans les 12 à 18 mois pour remporter des contrats fédéraux. Pour les employeurs multinationaux utilisant une IA propriétaire pour sélectionner des candidats à la mobilité internationale, l’adoption de la norme CAN-ASC-6.2 pourrait devenir une pratique exemplaire, les clients exigeant de plus en plus la conformité aux normes canadiennes.
À retenir : auditez tous les outils d’immigration ou de contrôle des voyages intégrant de l’IA selon cette nouvelle norme et mettez à jour les contrats fournisseurs pour exiger une preuve de conformité en matière d’accessibilité.
Bien que cette norme s’applique largement à l’IA dans les secteurs grand public et public, elle a des répercussions immédiates pour les ministères fédéraux qui s’appuient sur la prise de décision algorithmique dans les domaines de l’immigration et de la sécurité frontalière, comme Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Le document impose une conception centrée sur l’utilisateur, des tests de biais et des adaptations pour les personnes en situation de handicap tout au long du cycle de vie de l’IA, de la collecte des données au déploiement des modèles. Les systèmes qui trient automatiquement les demandes de visa ou signalent les voyageurs à haut risque doivent désormais prouver qu’ils ne créent pas d’obstacles pour les utilisateurs ayant des déficiences visuelles, cognitives ou linguistiques.
Des experts juridiques soulignent que, bien que la norme soit pour l’instant volontaire, son adoption peut être invoquée en justice comme preuve de diligence raisonnable. Les organisations qui l’ignorent s’exposent à des contestations fondées sur la Charte des droits et libertés, notamment après la décision de la Cour fédérale en 2024 dans l’affaire Zhou c. Canada, qui a reproché à l’IRCC de ne pas avoir offert d’alternative accessible à son portail de demande de visa en ligne.
Les fournisseurs technologiques proposant des solutions d’analyse prédictive et de portes automatiques à l’ASFC pourraient devoir repenser leurs interfaces et flux de données dans les 12 à 18 mois pour remporter des contrats fédéraux. Pour les employeurs multinationaux utilisant une IA propriétaire pour sélectionner des candidats à la mobilité internationale, l’adoption de la norme CAN-ASC-6.2 pourrait devenir une pratique exemplaire, les clients exigeant de plus en plus la conformité aux normes canadiennes.
À retenir : auditez tous les outils d’immigration ou de contrôle des voyages intégrant de l’IA selon cette nouvelle norme et mettez à jour les contrats fournisseurs pour exiger une preuve de conformité en matière d’accessibilité.









