
L’Allemagne externalise une partie de la gestion des visas au Cameroun en confiant cette tâche à VFS Global, qui ouvrira un nouveau centre de demande à Yaoundé le 1er décembre 2025, avec une communication officielle prévue pour le 2 décembre. Ce centre, le 69e géré par VFS dans le monde, se concentrera sur les catégories étudiants, stagiaires et travailleurs qualifiés ne nécessitant pas d’entretien avec les agents consulaires.
L’ambassadeur allemand, Christian Sedat, a déclaré aux médias locaux que cette initiative devrait réduire les délais d’attente d’environ 50 %, en ajoutant environ 500 dossiers supplémentaires par mois à la capacité actuelle de 1 000 demandes traitées par l’ambassade. Le personnel de VFS se chargera de la collecte des données biométriques, de la numérisation des documents et de la restitution des passeports, tandis que les décisions finales resteront du ressort des autorités allemandes, garantissant ainsi la responsabilité juridique.
Pour les universités et entreprises allemandes qui recrutent massivement au Cameroun — deuxième source africaine d’étudiants en Allemagne — cette augmentation de capacité représente un avantage concret en termes de délais. Les responsables de la mobilité doivent toutefois rappeler aux candidats que VFS applique des frais de service en plus des frais de visa habituels, et que la constitution d’un dossier complet reste indispensable, d’autant plus que la procédure de recours (remonstration) est désormais supprimée.
Ce partenariat illustre également une stratégie plus large de l’Allemagne : recourir à l’externalisation privée pour résoudre les goulets d’étranglement mondiaux, dans le cadre des objectifs fixés par la loi sur l’immigration qualifiée. Les services RH des autres pays fournisseurs de talents doivent s’attendre à des déploiements similaires et prévoir leurs budgets en conséquence.
L’ambassadeur allemand, Christian Sedat, a déclaré aux médias locaux que cette initiative devrait réduire les délais d’attente d’environ 50 %, en ajoutant environ 500 dossiers supplémentaires par mois à la capacité actuelle de 1 000 demandes traitées par l’ambassade. Le personnel de VFS se chargera de la collecte des données biométriques, de la numérisation des documents et de la restitution des passeports, tandis que les décisions finales resteront du ressort des autorités allemandes, garantissant ainsi la responsabilité juridique.
Pour les universités et entreprises allemandes qui recrutent massivement au Cameroun — deuxième source africaine d’étudiants en Allemagne — cette augmentation de capacité représente un avantage concret en termes de délais. Les responsables de la mobilité doivent toutefois rappeler aux candidats que VFS applique des frais de service en plus des frais de visa habituels, et que la constitution d’un dossier complet reste indispensable, d’autant plus que la procédure de recours (remonstration) est désormais supprimée.
Ce partenariat illustre également une stratégie plus large de l’Allemagne : recourir à l’externalisation privée pour résoudre les goulets d’étranglement mondiaux, dans le cadre des objectifs fixés par la loi sur l’immigration qualifiée. Les services RH des autres pays fournisseurs de talents doivent s’attendre à des déploiements similaires et prévoir leurs budgets en conséquence.










