
Berlin a confirmé le 2 décembre que le ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, se rendra à Pékin et Shanghai les 8 et 9 décembre, marquant ainsi son premier voyage depuis l’annulation d’octobre liée aux restrictions chinoises à l’exportation. Cette reprise diplomatique intervient alors que l’UE, dont l’Allemagne, prépare des outils commerciaux plus stricts, suscitant l’espoir d’un dialogue plus équilibré.
Bien que principalement politique, ce type de visite de haut niveau précède souvent des gestes réciproques facilitant les visas ou clarifiant les protocoles de quarantaine et de tests, qui compliquent encore les déplacements officiels en Chine. Les entreprises allemandes représentent 45 % des investissements européens en Chine, mais les enquêtes récentes révèlent une montée des frictions opérationnelles.
Si ce déplacement aboutit, les observateurs s’attendent à ce que Pékin réaffirme son soutien aux couloirs « fast-track » pour les voyageurs d’affaires, lancés en phase pilote pendant la pandémie, et envisage de les étendre au personnel technique accompagnant, essentiel pour les secteurs automobile et mécanique allemands.
Les responsables mobilité en charge des collaborateurs envoyés en Chine devront suivre attentivement les communiqués post-visite pour toute modification des règles concernant les lettres d’invitation ou les quotas de permis de travail. Même sans changement réglementaire immédiat, la simple relance du dialogue pourrait inciter les consulats à un traitement plus prévisible des dossiers, un atout précieux à l’approche des mobilisations de fin d’année.
Bien que principalement politique, ce type de visite de haut niveau précède souvent des gestes réciproques facilitant les visas ou clarifiant les protocoles de quarantaine et de tests, qui compliquent encore les déplacements officiels en Chine. Les entreprises allemandes représentent 45 % des investissements européens en Chine, mais les enquêtes récentes révèlent une montée des frictions opérationnelles.
Si ce déplacement aboutit, les observateurs s’attendent à ce que Pékin réaffirme son soutien aux couloirs « fast-track » pour les voyageurs d’affaires, lancés en phase pilote pendant la pandémie, et envisage de les étendre au personnel technique accompagnant, essentiel pour les secteurs automobile et mécanique allemands.
Les responsables mobilité en charge des collaborateurs envoyés en Chine devront suivre attentivement les communiqués post-visite pour toute modification des règles concernant les lettres d’invitation ou les quotas de permis de travail. Même sans changement réglementaire immédiat, la simple relance du dialogue pourrait inciter les consulats à un traitement plus prévisible des dossiers, un atout précieux à l’approche des mobilisations de fin d’année.









